Baïf eut du plaisir, sans en donner.
Hesselin en est Conducteur, Hesselin, Homme de remarque, Et qui des plaisirs du Monarque, Qu’il sert avec un cœur ardent, Est l’unique Surintendant : Et le renommé Sieur Baptiste, Qu’on dit n’être plus grand juriste, A, sur tout plein de tons divers, Composé presque tous les airs : Toutefois, je me persuade, Sans que d’honneur, je le dégrade, Que Beauchamp, Danseur sans égal, Et Dolivet, le jovial, En leur méthode, inimitables, Estimés tels des plus capables, Bref, Gens qui ne sont pas communs, En ont, aussi, fait quelques-uns.
L’agilité française en cet art se déploie : Cet enfant du plaisir doit exprimer la joie. […] quel pénible plaisir ! […] Nivelon fit, pendant nombre d’années, grand plaisir, dans le même genre. […] Deshays, en dansant Zéphir dans le ballet de Psyché, fit le plus grand plaisir. […] Il fit très-grand plaisir.
Les Athéniens devaient revoir avec plaisir, dans les Intermèdes de leurs Tragédies, le tableau d’un événement dont leurs Pères avaient partagé la gloire.
Les ballets, sous ce prince, reprirent tout leur éclat, avec la pompe que pouvait y ajouter un monarque magnifique, commandant à une nation opulente et avide de plaisirs ; et on créa des spectacles étonnants par leur magie et leur richesse, lesquels ont été depuis perfectionnés jusqu’au dernier degré, par les artistes qui honorent le siècle présent. […] Je crois aussi que les artistes formés et accoutumés aux applaudissements, verront avec plaisir l’hommage que je rends à un art si aimable, si gracieux, si séduisant, en démontrant de combien de charmes et d’éclat il est accompagné, et toute la perfection dont il peut être encore susceptible, lorsqu’il est exempt de tous les défauts dont le tachent, dont le dégradent l’ignorance et le mauvais goût, tant des artistes médiocres que des spectateurs sans connaissance.
Naissance du Théâtre Soit que le hasard ou le goût, ait guidé les Anciens dans l’arrangement de leurs plaisirs, et dans l’ordonnance de leurs Fêtes, on a pu remarquer, que leurs Danses eurent toutes un caractère très distinct les unes des autres.
On a vû même l’usage des Branles où chacun menne à son tour, ce qui ne cause pas de confusion comme à nombre de ces contre-danses, que j’ai vû danser qui n’ont nul goût ; ce qui diminue le plaisir que l’on a à voir bien danser.
Suivent Mme Egorova, au métier si délicat et si noble ; Nemtchinova, danseuse de toute sûreté, mais sans personnalité marquée ; Oghinska, qui a vingt ans, sort à peine de l’école de Pétrograd et dénote déjà certaines qualités de ces Polonaises de race qui ont, de tout temps, participé aux plus hauts faits du ballet russe ; Tchernicheva a la belle prestance décorative ; Schollar et Doubrovska, qu’on revoit avec plaisir.
Les gandins riches et pauvres, pour avoir le plaisir de regarder les daines passer ou pour les voir de prés, viennent chaque soir y consommer des liqueurs. […] Je me suis privée du plaisir de devenir auteur dramatique à cause de lui.
Il ne me reste qu’à solliciter la continuation des bontés du public ; et mon art parlera toujours très éloquemment, lorsqu’il pourra contribuer à ses délassemens et à ses plaisirs. […] Ceux qui se sont consacrés à l’amitié, éprouvent des plaisirs doux, tranquilles et constans.
Il détache une rose de son chapeau ; il l’offre à Julie ; elle l’accepte avec plaisir ; il ose lui baiser la main, et il se sépare d’elle pour rejoindre ses camarades. […] On décore la Rosière du ruban bleu ; on lui donne la bourse et la bague ; on l’unit à ce qu’elle aime ; et cette fête, champêtre est terminée par des danses analogues à la circonstance, que le Seigneur et son épouse se font un plaisir d’embellir.