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56. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Première lettre. A monsieur le duc d’Autremont, château d’Autremont. » pp. 79-81

Juste Odoard ne s’y ennuiera pas, parce qu’il sera occupé et qu’il aime le travail avec passion ; mais il gardera, de la contention d’esprit de ses laborieuses journées, une certaine animation, bonne ou mauvaise, qui cadrera peut-être fort mal avec le calme de vos habitudes de recueillement.

57. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XVII, quelques philosophes » pp. 188-

La voisine était pauvre, vieille, sans parents, et personne ne voulait s’occuper d’elle. […] Et elle ne cessa, dès lors, à ses rares heures de liberté, entre des travaux harassants, de s’occuper de la paralytique.

58. (1797) Essai ou principes élémentaires de l'art de la danse, utiles aux personnes destinées à l'éducation de la jeunesse « [Conclusion] »

Il doit se souvenir qu’il est peintre, et ne chercher dans les objets qui l’environnent que des objets dignes d’occuper ses pinceaux.

59. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre XV. » pp. 83-88

Nivelon vit heureux et tranquille, s’occupe de son jardin et cultive quelques amis.

60. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur les fêtes modernes »

Les cent-suisses occupaient la seconde salle ; les gardes-du-corps la troisième. […] Javilliers père, et la Mangot, en hollandais et hollandaise, occupaient cette riche boutique, qui avait pour inscription, Messager. […] Blanche, et occupée par la Souris l’aînée, et la du Coudray, marchandes de dragées et de toutes sortes de confitures fines. […] Cette loterie, la plus fidèle qu’on ait jamais tirée, occupa Sa Majesté jusqu’à près de neuf heures du soir. […] Les trois de chaque côté occupaient un espace de plus de cent pieds de long sur 15 de large.

61. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « IV. Le mastic et le chausson » pp. 36-53

Mais chacune de ces places laisse à celle qui l’occupe la liberté de procéder à son mastic, — ainsi que l’on dit dans l’argot des petits théâtres, — sans être génée elle-même et sans gêner ses camarades. […] Or, ces fauteuils sont occupés, — jusqu’au dernier, — par des amis privilégiés de l’auteur, du ministère ou de l’administration… Ceux-ci ne s’en vont pas du tout… Au contraire !

62. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre neuvième. Le maître » pp. 96-103

J’ai connu des artistes sortis d’une bonne école, et qui, par quelques circonstances, n’ayant pu parvenir au premier rang et occuper la place des premiers danseurs, se sont adonnés à la démonstration de leur art et ont fourni de très bons élèves.

63. (1779) Trattato teorico-prattico di ballo « Trattato teorico-prattico di ballo —  Parte prima — Capitolo LIX. Del Gioco delle Braccia »

[14] Il giuoco delle braccia fa più delle volte tutto il preggio di un Ballerino, e specialmente di uno Serio, che con questa qualità sola potrà passare per bravo; ed in vero si vede, con esperienza, che chi possiede un bel portamento di bracci, un dolce molleggio di ginocchi, ripara ed occupa alcune altre mancanze, poiché questi hanno per lo più poca gamba e quasi niente lena; perché il rendersi amabile nel genere serio ha di bisogno di un ballar languido; e dal tanto accostumarsi a quella specie di dolcezza fa sì che resti sempre la macchina, come dicono i Francesi, languissant: per cui motivo, chi balla il Serio non riesce facile nel ballar degli altri Caratteri; ma ballan con grazia i “Gravi”, le “Lurie”, le “Passacaglie” ed alcuni le “Ciaccone”: sebbene, come dicessimo a suo Capitolo, il ballar di queste non è da tutti i Ballerini seri.

64. (1834) L’Opéra. Paris ou Le Livre des Cent-et-un. tome XV « L’Opéra. » pp. 366-428

Si l’on joint à ce chiffre le nombre des écrivains et des musiciens qui depuis cent vingt-neuf ans se sont occupés de ce sujet, on excusera facilement sans doute notre retenue à cet égard. […] Cette mesure forme une des principales époques de l’Opéra ; elle occupa vivement le public ; on la regarda comme d’un heureux présage pour l’avenir ; on la comparait à l’édilité romaine, qui confiait aux magistrats de la ville le soin des spectacles publics. On s’occupa de régler les attributions et les obligations de tous ceux qui pouvaient prendre part à l’entreprise. […] Pendant cette première période, on ne trouve dans les acteurs que peu de sujets dont les noms aient occupé la renommée. […] La nonchalante aristocratie des gentilshommes de la chambre, ou des administrateurs aux appointemens, ne pouvait lui convenir ; il s’est occupé de faire des recettes.

65. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre VI. » pp. 40-55

Dans un spectacle aussi riche en ressources que celui de notre opéra, n’est-il pas choquant et ridicule de ne point trouver de dégradations dans les tailles, lorsqu’on s’y attache et qu’on s’en occupe dans les morceaux de peinture qui ne sont qu’accessoires au tableau ? […] Si dans une décoration représentant un autre de l’enfer ; le maître de ballets veut que la levée du rideau laisse voir, et ce lieu terrible, et les tourmens des Danaïdes, des Ixion, des Tentale, des Sisyphes, et des différents emplois des Divinités Infernales ; s’il veut enfin offrir au premier coup-d’œil un tableau mouvant et effrayant des supplices des enfers, comment réussira-t-il dans cette composition momentanée, s’il n’a l’art de distribuer les objets, et de les ranger dans la place que chacun d’eux doit occuper ; s’il n’a le talent de saisir l’idée première du peintre, et de subordonner toutes les siennes au fond que celui ci lui a préparé ?

66. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre X. » pp. 130-144

Ne pouvant occuper agréablement la vue, et n’ayant pu hériter de la gentillesse de Fossan, ils font beaucoup de bruit avec les pieds en marquant toutes les notes ; de sorte qu’on voit jouer avec admiration les violons de cette nation, et qu’on écoute danser avec plaisir leurs pantomimes. […] Il est constant que l’essoufflement qui résulte d’un travail si pénible, ôte les moyens au danseur ; que les entrechats et les cabrioles altérent le caractère de la belle danse ; et qu’il est moralement impossible de mettre de l’ame, de la vérité et de l’expression dans les mouvemens, lorsque le corps est sans cesse ébranlé par des secousses violentes et réiterées, et que l’esprit n’est exactement occupé qu’à le préserver des accidens et des chûtes qui le menacent à chaque instant.

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