Ou les vices naturels qu’on observe en soi sont tels que rien ne peut y remédier ; en ce cas, il faut perdre sur le champ et totalement de vüe l’idée que l’on s’étoit formée de l’avantage de concourir aux plaisirs des autres ; ou ces vices peuvent être réformés par une application, par une étude constante, et par les conseils et les avis d’un maître instruit et éclairé ; et dèslors il importe essentiellement de ne négliger aucuns des efforts, qui peuvent remédier à des imperfections dont on triomphera, si l’on prévient le tems où les parties ont acquis leur dernier dégré de force et de consistance, où la nature a pris son pli, et où le défaut à vaincre s’est fortifié par une habitude trop longue et trop invétérée, pour pouvoir être détruit. […] Nous disons qu’un homme est jarreté, lorsque ses hanches sont étroites et en dedans, ses cuisses rapprochées l’une de l’autre, ses genoux gros et si serrés qu’ils se touchent et se collent étroitement, quoique ses pieds soient distans l’un de l’autre ; ce qui forme à peu près la figure d’un triangle depuis les genoux jusqu’aux pieds ; j’observe encore un volume énorme dans la partie intérieure de ses chevilles, une forte élévation dans le cou-de-pied ; et le tendon d’Achille est non seulement en lui grêle et mince, mais il est fort éloigné de l’articulation. […] J’ai observé encore, Monsieur, que les défauts qui se rencontrent depuis les hanches jusqu’aux pieds, se font sentir depuis l’épaule jusqu’à la main : le plus souvent l’épaule suit la conformation des hanches ; le coude celle du genou ; le poignet, celle du pied.
Aussi, dans toutes les tentatives qu’il m’est arrivé d’observer « Seul le silence est grand.
Ce que c’est que l’assemblé Un assemblé est un changement de pied, c’est-à-dire que le pied droit se trouvant devant le pied gauche, ou le pied gauche se trouvant devant le droit, soit à la quatrième ou à la troisième position l’on devra, en pliant et sautant, retomber à la troisième position, les deux pieds ensemble, en changeant de pied, c’est-à-dire que si le pied droit est devant, il passe derrière, ainsi que le gauche étant devant, il va derrière ; il faudra observer que les deux talons passent près l’un de l’autre sans se toucher, et que l’on doit retomber légèrement sur les jarrets tendus.
Cela nous apprend encore la différence qu’il y a entre la danse des Balets & la simple danse, qui n’exprime rien, & qui observe seulement une juste cadence au son des instrumens, par des pas ou par des passages simples ou figurez, soutenus de bonne grace, suivant les régles de l’art. […] C’est ce que le sieur Beauchamps a sort bien observé dans la composition des Balets qu’il nous a donnez depuis l’établissement de l’Opéra en France, & que le sieur Pecourt son éleve a continué avec succès depuis sa mort.
Ou les vices naturels qu’on observe en soi sont tels que rien ne peut y remédier ; en ce cas, il faut perdre sur le champ & totalement de vue l’idée que l’on s’étoit formée de l’avantage de concourir aux plaisirs des autres ; ou ces vices peuvent être réformés par une application, par une étude constante & par les conseils & les avis d’un Maître savant & éclairé ; & dès-lors il importe essentiellement de ne négliger aucun des efforts qui peuvent remédier à des imperfections dont on triomphera, si l’on prévient le temps où les parties ont acquis leur dernier degré de force & de consistance, où la nature a pris son pli, & où le défaut à vaincre s’est fortifié par une habitude trop longue & trop invétérée pour pouvoir être détruit. […] Nous disons qu’un homme est jarreté, lorsque ses hanches sont étroites & en dedans, ses cuisses rapprochées l’une de l’autre, ses genoux gros & si serrés qu’ils se touchent & se collent étroitement quand même ses pieds sont distants l’un de l’autre ; ce qui forme à peu près la figure d’un triangle depuis les genoux jusqu’aux pieds ; j’observe encore un volume énorme dans la partie intérieure de ses chevilles, une forte élévation dans le coudepied, & le tendon d’Achille est non seulement en lui grêle & mince, mais il est fort éloigné de l’articulation. […] J’ai observé encore, Monsieur, que les défauts qui se rencontrent depuis les hanches jusqu’aux pieds, se font sentir depuis l’épaule jusqu’à la main ; le plus souvent l’épaule suit la conformation des hanches, le coude celle du genou, le poignet celle du pied ; la plus légere recherche vous convaincra de cette vérité, & vous verrez qu’en général les défauts de conformation provenant de l’arrangement vicieux de quelques articulations, s’étendent à toutes.
Si je réserve encore mon jugement sur cette dernière, trop peu observée, je confirme tout le bien que j’ai pu dire sur les deux premières ; quant à Mlle Rousseau, je suis assez enclin à renchérir encore sur mon éloge.
D’autres se terminent par une ouverture de jambe où vous devez observer la même chose au demi-coupé, qui est d’étendre le même bras du pied que vous faites le demi-coupé, sans néanmoins que ni l’un ni l’autre bras fasse aucun mouvement pendant l’ouverture de jambe.
Observons cependant, que la Danse du théâtre, dès sa naissance, fut la peinture d’une action.
Tout ce qu’il vous arrive d’observer de résultats heureux dans les nombreuses hérésies chorégraphiques qui affligent le théâtre, comporte un acheminement inconscient vers la danse classique.
L’exécution de Mlle Duval est savante, habile, bien observée.
Reverence de côté saluant du costé gauche Elle saluë du côté gauche, ainsi c’est le pied gauche qui s’est glissé devant ; ce qui s’observe de même du côté droit : mais comme cette reverence se pratique en differens lieux, elle mérite que je fasse ressentir les endroits où on la doit faire avec plus d’attention.