C’était un bal de nuit, la fête était charmante.
Alors, dans la solitude et dans la nuit qu’évoque la plainte modulée du violon, se déroule le duo muet des amants.
Il passait dans les tripots des nuits terribles d’où il sortait ravagé par les émotions, anéanti par ses pertes, accablé de reproches qu’il s’adressait à lui-même et qui ne l’empêchaient pas de reprendre, dès le soir suivant, sa place autour du tapis vert. […] Il y avait là des bras mobiles qui lui avançaient l’encre et les plumes, quand il en avait besoin, un pupitre qui se déplaçait automatiquement dans tous les sens ; je crois que même le vase de nuit, par une pression sur un bouton, venait offrir ses services. […] « Ce sera alors, dit-elle, la nuit sombre pour moi à Berlin. » Enfin « la grande épreuve » se termina. […] Gentz a passé une mauvaise nuit, ce dont il accuse un « noble breuvage » que Fanny lui a préparé la veille au soir. […] Lorsqu’une grande souffrance de l’âme enveloppe de nuit tout autour de nous, lorsque s’éteint le dernier rayon d’espoir et de joie que le ciel pouvait envoyer, personne ne doit croire que les étoiles éternelles elles-mêmes sont éteintes.
Sa mère se rendit à l’église et pria beaucoup, six jours et six nuits, demandant que du moins les ossements de son fils lui fussent rendus pour qu’elle pût les ensevelir. […] La nuit est calme et le lac silencieux ; la rame de Mattéo fait avancer lentement la chaloupe, et Giannina, le regard fixé sur l’eau limpide, aperçoit vaguement sous les ondes des êtres charmants qui l’appellent.
Un bal éclairé avec beaucoup de goût, dans des salles préparées avec grande magnificence, termina cette première nuit. […] Telle fut la nuit profonde, dont le goût fut enveloppé à la cour de Louis XIII. […] On ne s’aperçut point de la fuite du jour ; la nuit qui lui succéda, était environnée de la plus brillante lumière. […] Il trouva le secret de donner un bal magnifique qui amusa la Cour et Paris toute la nuit, dans le local le moins disposé peut-être pour une pareille entreprise. […] Bal de la ville de Paris, donné dans son hôtel la nuit du 30 Août 1739.
En passant des nuits, en quêtant des rhumes, elle est arrivée à l’enrouement obligé.
Sur la fleur qu’on ne voit pas Palpite, hésite, et se pose Un papillon vert et rose : Il voltige sans aucun bruit Etend ses ailes polychromes Et maintenant c’est un arum Au lieu d’un papillon de nuit… Il finit même par faire de petites figurines de cire représentant « La Loïe Fuller », figurines que je conserve précieusement.
Moi Parce que la vie même de l’art est soumise à une influence naturelle et constante, que l’on peut haïr, que l’on peut condamner, mais qui est évidente comme le jour et la nuit, et qu’on appelle la Mode.
Diane, suivant la fable, ne voyoit Endimion, que lorsque la nuit faisoit son cours, et dans le tems où les mortels sont livrés au sommeil : cela ne doit-il pas exclure toute suite ?
Diane, suivant la fable, ne voyoit Endimion que lorsque la nuit faisoit son cours, & dans le temps où les mortels sont livrés au sommeil ; cela ne doit-il pas exclure toute suite ?
Voici Lucie Graham, qui sut remplacer Taglioni dans la Sylphide : — Cerrito, célèbre par ses entrechats qui, à Londres, avec Taglioni, Fanny Elssler et Carlotta Grisi, dansa le plus fameux des pas de quatre ; — Rosati, Amélia, Ferraris, Amina Boschetti, Delphine et Louise Marquet qui faisaient dire à Roger de Beauvoir : La blonde c’est le jour, et la brune c’est la nuit ; et alors Th. Gautier observa gaiement : Ma foi, il y a des instants où l’on voudrait faire du jour la nuit, et réciproquement ; — Emma Livry, emportée, hélas !