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35. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 29 juin. Le gala Karsavina. »

De ces nobles jeunes hommes combien ne sont plus, fusillés par les infâmes, morts de faim et de désespérance : Alexandre Block, grand entre tous, Goumilev, qui ne cessait de vous louer dans ses vers tout en chevauchant par la Prusse orientale à la tête de ses hussards.

36. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre VI. De l’origine des Bals masquez. » pp. 146-160

Mais pour expier cette faute, il fit bâtir une Chapelle aux Célestins, & y fonda un Service pour ceux qui étoient morts de cet accident. […] Mais comme depuis la mort de Louis XIV. toute la Cour s’est renfermée dans Paris, S.A.R. […] Il dit qu’un fameux Peintre nommé Hecmokerke mourut à Harlan l’an 1574, âgé de 76 ans, sans heritiers, & que ne sçachant à qui laisser un bien considérable qu’il avoit amassé par son travail, il s’avisa, pour éterniser sa mémoire, de faire une fondation pour marier un garçon & une fille de son Village, deux fois l’année, à perpétuité ; à condition que le jour des noces, le marié, la mariée, & tous les conviez viendroient danser à l’entour de sa fosse, avec six violons & six haubois, sur laquelle fosse il y a une grande croix de cuivre, pour marquer la Religion du Fondateur : il assure aussi que depuis le tems de cette Fondation, l’exécution n’en a point été interrompue, bien que les habitans du lieu ayent changé de Religion ; ce qui marque la vénération qu’ils ont pour la mémoire de ce fameux Peintre natif de leur Village, dont il portoit le nom, qui est mort bon Catholique.

37. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre V. Préjugés contre la Danse en Action »

[Voir Entrechat] Ce discours ridicule qu’on a tenu constamment en France, depuis la mort de Lully, en l’appliquant successivement à toutes les parties de la vieille machine qu’il a bâtie, et qu’on répétera par habitude ou par malignité, de génération en génération, jusqu’à ce qu’elle se soit entièrement écroulée, n’est qu’un préjugé du petit peuple de l’Opéra, qui s’est glissé dans le monde, et qui s’y maintient depuis plus de soixante ans, parce qu’on le trouve sous sa main, et qu’il dégrade d’autant les talents contemporains qu’on n’est jamais fâché de rabaisser.

38. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre II. la dernière passion du chevalier frédéric de gentz  » pp. 37-96

Après sa mort, Rothschild dit de lui : « C’était là un ami ! […] Auprès d’elle seule j’oublie parfois les soucis, la vieillesse et la mort. […] La pensée de la mort le poursuit et se glisse dans ses plus brûlantes déclarations. […] Il sentait déjà sur lui la main glacée de la mort. […] Le vieillard s’était attaché sa conquête par des liens que rien ne put rompre, que sa mort elle-même ne détruisit pas entièrement.

39. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Enée et Didon. Ballet tragique. » pp. 135-147

Les Maures sont terrassés et vaincus ; les uns prennent la fuite, ceux-ci payent de leur vie, l’excès de leur témérité, tandis que ceux-là, foulés aux pieds des vainqueurs et prêts à recevoir la mort, implorent leur clémence, et leur générosité. […] Cette Reine s’exhale en reproches, mais voyant Enée inébranlable, elle emploie les larmes et les prières pour le détourner d’un dessein, dont l’exécution va lui donner la mort. […] Elle va se plonger dans le sein l’épée d’Enée dont elle est armée ; lorsqu’une troupe de Maures, tenant des torches à la main, se dispersent dans le palais, et y portent partout la flamme et la mort.

40. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 19 juin. « Les Femmes de bonne humeur ». »

Le sujet : un imbroglio italien où des grotesques de Callot bernent des masques échappés du Ridotto vénitien, où travestissements burlesques, quiproquos bouffons, déconvenues d’amoureux transis s’enchevêtrent et se dénouent — où la mort même, matée, arbore un costume de Pietro Longhi et accompagne sur son violon macabre une danse de Mme Tchernitcheva, danse mélancolique où le divin sourire de Scarlatti se mouille et s’alanguit.

41. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Préface. » pp. -

Après la mort de Bacchus, les Bacchantes en qualité de ses Prêtresses, sous prétexte de rendre à ce Dieu des honneurs convenables, instituerent, à ce que dit Hérodote, Livre second, les Bacchanales, qui étoient des Fêtes où les Danses Lascives prirent leur origine. […] Mais le Sénat informé par la suite du tems des désordres qui se commettoient dans la célébration de cette fête, l’abolit sous peine de mort l’an 668 de la Fondation de Rome.

42. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre XII. » pp. 70-72

Il fût cédé à Molière en 1660, et ce peintre de la nature y représenta tous ses chefs-d’œuvres, jusqu’au moment où la mort mit un terme à sa brillante carrière.

43. (1921) Une dernière étape des « Ballets russes ». La Belle au Bois Dormant pp. 227-231

Sa collaboration avec Pierre Ilitch Tchaïkovski, que la mort déjà guettait, décida de la victoire. […] Si en Russie les danses imaginées par Petipa avaient conservé leur éclat primitif, il n’en était pas de même du spectacle dans son ensemble qui avait sensiblement périclité depuis la mort du maître nonagénaire.

44. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Adèle de Ponthieu. Ballet tragi-héroïque, en quatre actes. » pp. 109-120

Ils se mettent à genoux ; ils jurent d’observer les loix sacrées de l’honneur et de se pardonner mutuellement leur mort. […] Le bruit éclatant des timbales et des trompettes est le signal de la mort.

45. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Préface. » pp. -

Lully qui avoit assez vecu pour sa reputation, mais qui auroit encore pû augmenter la gloire de la France par les nouveaux ouvrages, qu’il étoit en état de donner, mourut en 1687. à sa mort Beauchamp quitta l’Opera. […] Voilà quels sont les Maîtres qui m’ont fourni les regles que je donne dans mon Ouvrage, & il a passé sous les yeux du Maître qui depuis la mort de Lully a composé les Ballets de l’Opera, & sous lesquels les plus habiles Danseurs d’aujourd’hui se sont formez.

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