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108. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre V. marie taglioni  » pp. 156-187

Une des glorifications les plus délirantes de Marie Taglioni est la brochure intitulée : A Mesdemoiselles Ta(N)g(O)l(B)i(L)o(E)n(T)i — lisez : Taglioni-Noblet — Excuse pour une prétendue offense ou plutôt à cause d’un moment de déplaisir à elles involontairement causé, hommage 76.

109. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre VIII. » pp. 65-96

Le musicien, à son exemple, prend les paroles, il les parcourt sans attention, et, se livrant à la fertilité de son génie, il compose de la musique qui ne signifie rien, parce qu’il n’a pas entendu le sens de ce qu’il n’a lu que des yeux, ou qu’il sacrifie au brillant de son art et à l’harmonie qui le flatte, l’expression vraie qu’il devroit attacher au récitatif.

110. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre IX. » pp. 97-129

On pourroit m’alléguer encore que le masque sérieux porte un caractère de noblesse ; qu’il ne dérobe point les yeux du danseur, et qu’on peut lire dans leurs regards les mouvemens qui les affectent, je répondrai premiérement, qu’une physionomie qui n’a qu’un caractère, n’est pas une physionomie théatrale ; secondement, que le masque ayant une épaisseur, et résultant d’un moule dont la forme diffère de celle des physionomies qui s’en servent, il est impossible qu’il emboite exactement les traits ; non seulement il grossit la tête et lui fait perdre ses justes proportions, mais il enterre, il étouffe encore les regards.

111. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE VIII. » pp. 129-194

Pour peu que le Poëte s’humanisât, il donneroit le ton & les choses changeroient de face, mais il n’écoute que sa verve : dédaignant les autres Arts il ne peut en avoir qu’une foible idée ; il ignore l’effet que chacun d’eux peut produire en particulier, & celui qui peut résulter de leur union & de leur harmonie ; le Musicien à son exemple prend les paroles, il les parcourt sans attention, & se livrant à la fertilité de son génie, il compose de la Musique qui ne signifie rien, parce qu’il n’a pas entendu le sens de ce qu’il n’a lu que des yeux, ou qu’il sacrifie au brillant de son Art & au grouppe d’harmonie qui le flatte, l’expression vraie qu’il devroit attacher au récitatif.

112. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE IX. » pp. 195-260

On pourroit m’alléguer encore que le masque sérieux porte un caractere de noblesse ; qu’il ne dérobe point les yeux du Danseur, & qu’on peut lire dans leurs regards les mouvements qui les affectent : je répondrai premiérement qu’une physionomie qui n’a qu’un caractere, n’est pas une physionomie théatrale.

113. (1921) Salvatore Viganò pp. 167-190

L’idée principale des Titans : les malheurs qui découlent pour l’humanité de la possession de l’or est le sujet même de la Tétralogie de Richard Wagner et l’on peut se demander s’il n’avait pas au moins lu quelque description ou quelque scénario du ballet de Viganò lorsqu’il conçut son œuvre, si proche avec ses géants, son Walhalla, ses guerriers primitifs, de la fantasmagorie mythologique et symbolique du chorégraphe milanais.

114. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VI. Ballade des dames du temps jadis. » pp. 88-

C’est ainsi qu’on put lire, un matin, dans le Figaro,— l’ancien Figaro, — celui de Lepoitevin Saint-Alme et de Victor Bohain : « La séduisante madame Elie, qui était à Mon seigneur de Meaux, passe à Monseigneur de Cambrai. » C’est grâce à cette révélation, — pour laquelle on n’aurait pas aujourd’hui assez de foudres correctionnelles, — que le nom et les succès en tous genres de la « séduisante » ballerine sont arrivés jusqu’à nous.

115. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VII. Brelan d’astres » pp. 134-175

Sa robe semblait taillée dans le crêpe des libellules et son chausson dans la corolle d’un lis.

116. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre X. le coucher de l’astre  » pp. 365-413

Il se rappela le temps où, misérable petit gratte-papier dans une officine infime à Wesselburen, il lisait dans les journaux les triomphes de la danseuse.

117. (1823) De l’art de la danse , considéré dans ses vrais rapports avec l’éducation de la jeunesse (3e éd.) « Méthode ou Principes élémentaires sur L’art de la danse pour la ville. » pp. 11-92

Les principes de la danse sont comparables à la lecture ; donnons-en un exemple : l’alphabet (le pas) ; épelé (assemblage de plusieurs pas pour les lier ; les mots [enchaînement de plusieurs pas pour remplir un trait] ; lire couramment (l’exécution d’une danse), qui diffère de la lecture en ce que la danse seule ne frappant pas l’ouïe, ses règles sont moins sévères et permettent le changement d’un tems pour un autre, en le soumettant toutefois à la valeur de ceux qui règlent la mesure de la musique.

118. (1806) L’Art de la danse, poëme en quatre chants, calqué sur l’Art poétique de Boileau pp. -247

Contemporain de mes aïeux, Auteur d’un œuvre merveilleux, Quoiqu’un siècle entier nous sépare, Permets, qu’en jouant, je m’empare De tes vers et de ton esprit, Et qu’en mutilant ton écrit, J’enseigne les loix de la grace, « Qui par-tout nous ravit et jamais ne nous lasse1 : » En m’attachant à toi, peut-être on me lira, Peut-être, dans mon art, le bon goût renaîtra.

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