ajoutez ensuite sur vingt-quatre chemins, tantôt réguliers & tantôt irréguliers tous les pas compliqués à faire, & vous aurez, Monsieur, si vous le voulez, un écrit très-savant, mais chargé d’une si grande abondance & d’un mêlange si informe de lignes, de traits, de signes & de caracteres que vos yeux en seront offusqués, & que toutes les lumieres que vous espériez d’en tirer seront, pour ainsi dire, absorbées par le noir dont sera tissu ce répertoire.
Au-devant de l’attique et au-dessous du Roi, étaient écrits en lettres d’or sur un fond de marbre, en deux lignes, Ludovico redivivo, Ludovico triumphatori. […] Toutes les maisons de cette rue, qui a plus de deux cents toises de long en ligne presque droite, et que l’Intendant avait eu soin de faire paver de neuf, pour que la marche y fût plus douce, étaient couvertes des plus belles tapisseries. […] Au signal qui fut donné, les chaloupes de remorque levèrent les rames, soutenant seulement de la chaloupe de devant, pour tenir les autres en ligne. […] Pour former une liaison agréable entre toutes ces parties, on avait posé des guéridons de feuillées chargées de lumières, qui conduisaient la vue d’un objet à l’autre par des lignes droites et circulaires. […] Aux deux côtés des parterres et des deux monts régnaient six plates-bandes sur deux lignes aussi à fleur d’eau, ornées et décorées dans le même goût des parterres.
Un autre artiste, Danois, rendait avec assez de bonheur, dans une planche que reproduisaient la Vogue et le Monde dramatique, le charme propre à Fanny, l’ovale fin de son visage encadré par les bandeaux plats de ses cheveux noirs, enfin la ligne admirable de la nuque et des épaules. […] Quand il comparait les pas de Fanny Elssler à de l’écriture gothique, il condamnait la netteté des lignes et la précision des pointes auxquelles il préférait l’ampleur vaporeuse des courbes.
Sa robe montait jusqu’au menton, cachant les lignes gracieuses du cou. […] En plein hiver il envoie des fleurs de Weinhaus qu’il appelle son Weinhaus à elle, avec ces deux lignes : « Je voudrais être à leur place et pouvoir ne jamais quitter ta chambre, car c’est le seul endroit où je me sente heureux. » Les deux amants se sont replongés avec délices dans la lecture de Heine. […] Dans l’Aiglon les personnages reparaissent avec leurs noms historiques ; mais dans ses grandes lignes l’intrigue est la même que celle des Mohicans de Paris.
Depuis cette époque, le lac n’offrit plus un seul poisson à la ligne ou aux filets du pêcheur. » Les Nixen-Brunnen, ou fontaines des Ondines, abondent dans toute l’Allemagne, et les récits bizarres qui se rapportent à leur existence rempliraient un volume.
Le cavalier, pour saluer, portera la main au chapeau, levant le bras à côté de lui selon la manière que nous avons démontrée pour porter les bras ; puis se découvrant, il descendra le chapeau de côté et jusqu’en bas, l’entrée de la forme tournée vers son côté ; il s’inclinera en pliant de l’estomac, soutenant la ceinture avancée, la tête à sa position naturelle, pour porter ses regards vers les personnes qu’il saluera, le corps étant plié : dans cette position, les épaules pencheront en avant, les bras descendront naturellement en ligne perpendiculaire, les soutenant sans roideur et dans la forme que nous avons indiquée ; puis le corps se relevant, les bras reprendront naturellement leur place.
On ne connoissoit pas l’art varié des figures ; elles étoient toutes paralelles, et n’offroient que des lignes droites ; la danse n’agissoit que gravement et procéssionnellement ; on appelloit tout cela danse noble, danse mesurée ; et les airs que les musiciens composoient pour-elle étoient lents et posés.
La ligne droite, la moindre action, le temps le plus bref, semblent l’inspirer.
Avant d’esquisser une psychologie sommaire de la danseuse, de dire quelle hantise exercent sur elle les sept péchés capitaux, les vertus théologales, les défauts et qualités d’ordre secondaire, l’opinion des poètes et des mondains, des initiés et des ignorants, il faut expliquer en quelques lignes l’organisation du corps de ballet.
Il ne savait pas dessiner, mais, par des lignes très bien agencées, il exprimait sur le papier ou sur le plancher avec de la craie, les courbes naturelles et la raison des mouvements du corps.
Fanny Elssler est grande, bien prise et bien cambrée ; ses jambes sont tournées comme celles de la Diane chasseresse : la force n’y altère en rien la grâce ; la tête, petite comme celle d’une statue antique, s’unit par des lignes nobles et pures à des épaules satinées qui n’ont pas besoin de la poudre de riz pour être blanches ; ses yeux ont une expression de volupté malicieuse extrêmement piquante, à laquelle ajoute encore le sourire un peu ironique de la bouche arquée à ses coins.