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34. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. Seconde partie. — Chapitre VI. De l’opposition des bras aux pieds. » pp. 210-213

Elle a le corps droit, la tête tournée du côté du bras opposé, qui est le droit, & qui est plié devant vous, mais la main à la hauteur de l’épaule & même devant ; le bras gauche étendu à côté & même un peu en arriere, mais élevé à la hauteur du creux de l’estomac ; elle est posée sur le pied gauche, le talon du pied droit levé & prêt à partir.

35. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1668 — 17 janvier : Mascarade — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 21 janvier 1668 »

La sage INFANTE de TOUSSI Ne ravit pas coussi coussi, Et, dès qu’elle eut levé le Casque (Non, je voulais dire le Masque), Chacun, et de loin et de près, Se recréa sur ses Attraits.

36. (1779) Trattato teorico-prattico di ballo « Trattato teorico-prattico di ballo —  Parte prima — Capitolo XXX. Del passo di Sissone, Pas de Sissonne »

[4] Quel “fiancheggiato” non solamente differisce di questi nel pigliar terreno da lato, ma nell’ultima posizione, seconda in aria, si leva l’istesso piede che primo staccossi.

37. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XXIV. De la maniere de faire les bras du Menuet. » pp. 99-103

J’ai vû plusieurs personnes faire des balancez en dansant le Menuet ; les bras se font differemment des autres pas : on doit les lever à la hauteur des hanches, & en faisant votre premier balancé qui est du pied droit, le bras gauche s’oppose en l’avançant un peu en devant de même que l’épaule, & le bras & l’épaule droite s’effacent en arriere : comme aussi du même tems la tête fait une petite inclination, & au second, elle se redresse & les bras se remettent dans leurs situations.

38. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre quinzième et dernière. » pp. 216-240

On apperçoit dans cette chaloupe une femme et un homme qui lèvent les mains vers le ciel, et qui demandent du secours. […] Le bras se lève, le coup est prêt à tomber, lorsqu’un Dieu protecteur des amans arrête le bras du sacrificateur, en répandant un charme sur cette isle, qui en rend tous les habitans immobiles. […] Les sauvages irrités de voir leur culte profané, lèvent tous leurs massues pour massacrer et les adorateurs et la suite de l’enfant de Cythère ; ils tournent même leur rage et leur fureur contre lui ; mais que peuvent les mortels, lorsque l’Amour commande ? […] Cependant l’Amour ordonne à celles-ci de combattre et de vaincre ces sauvages ; ceux-ci ne font plus qu’une foible résistance, s’ils ont la force de lever le bras pour porter un coup, ils n’ont pas le courage de le laisser tomber. […] Diderot, le second offre un coup de théatre de mon imagination ; je veux parler de l’instant où Fernand lève le bras sur Clitandre.

39. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Psyché et l’Amour. Ballet héroï-pantomime. » pp. 121-134

Psyché exprime sa surprise et son dépit ; mais animée par le sentiment de la curiosité, elle se retire doucement, et reparoît bientôt tenant une lampe à la main ; elle approche en tremblant, elle examine avec admiration les traits enchanteurs de l’Amour, une éteincelle de la lampe tombe sur sa cuisse, le brûle et l’éveille ; il se lève en fureur, il fuit Psyché ; c’est vainement qu’elle le presse, qu’elle le prie, qu’elle tombe à ses genoux ; l’Amour est inéxorable ; il sait dailleurs, que la curiosité de Psyché la livre à toute la vengeance de Vénus ; que dans cet instant, sa puissance est subordonnée à celle de sa mère ; il court et s’éloigne de ce qu’il adore, en exprimant tout à la fois et son courroux et l’intérêt le plus tendre. […] Psyché revenue à elle-même, cherche vainement à sortir de ce lieu d’épouvante et d’horreur ; ses genoux tremblans se dérobent sous elle ; elle tombe et elle invoque l’Amour : puis apperçevant les Euménides et les Démons étendus sur ses rochers et privés de mouvemens, elle s’imagine que ces monstres implacables sont endormis : elle se dispose à gravir la cime d’un rocher qui se prolonge en col de grue sur le fleuve ; mais la troupe infernale se lève, trépigne de rage, s’élance du haut des rochers, poursuit sa proye et l’atteint : Tisiphone s’en saisit. […] Les Démons se lèvent et font de vains efforts pour arrêter le char de Cupidon.

40. (1779) Trattato teorico-prattico di ballo « Trattato teorico-prattico di ballo —  Parte prima — Capitolo XL. Del Passo Unito, o sia de Assemblé »

[6] In quella “indietro” il principio è l’istesso, nella quale si leva pure in aria alla quarta il piè d’innanzi, piegandosi, distendendosi e sollevandosi come sopra si è detto, nel cader poi giù, v’è la sola differenza che si acquista terreno indietro, e che il destro cade indietro in una delle tre suddette posizioni, come chiamerà il susseguente passo che legarvisi dovrà.

41. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre II. De la maniere de bien marcher. » pp. 4-8

Je suppose que vous ayez le pied gauche devant, comme la Figure l’a démontré, il faut appuyer le corps dessus & du même tems le genouil droit se plie & le talon se leve par le mouvement que le corps fait en se posant dessus la jambe gauche, & par consequent fait lever la droite, ce qui se fait par son genouil, qui étant plié cherche à s’étendre, ce qu’elle fait en se passant devant vous.

42. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — La Descente d’Orphée aux Enfers. Ballet héroï-pantomime. » pp. 215-224

  Un enfant, et cet enfant, c’est l’Amour, transformé en ombre le conduit près d’un berceau couvert de roses et de jasmin, sous le quel est une ombre assise, dans une attitude, qui exprime l’abattement et la tristesse ; cet enfant engage Orphée à se servir de sa lyre ; Euridice écoute, se lève, marche vers Orphée ; elle s’arrête, s’avance, recule et trésaille de joye. […] Bacchus justement irrité, et s’intéressant aux jours d’un mortel qui fait le plus bel ornement de ses fêtes, paroît, et descend du Mont Rhodope : ce Dieu est dans un char traîné par des tigres ; une foule de Satyres et de Silvains le devance, et il est suivi par une troupe de jeunes Faunes : les Bacchantes, effrayées des regards de ce Dieu, reculent et n’osent plus lever les yeux.

43. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — L’épouse persanne. Ballet héroï-pantomime. » pp. 197-206

L’infortunée Zélis se refuse aux volontés de son maître, elle est, pour ainsi dire, entraînée à cet hommage forcé par le chef des Eunuques ; elle s’avance suivie des principales Sultanes ; et au moment où elle va s’humilier, elle lève les yeux sur sa rivale, chancelle et tombe évanouie. […] Pendant cette scène la cruelle Fatnie paroît vers le fond avec Zélis : elle cherche à raffermir son bras mal assuré, elle la pousse, pour ainsi dire, vers le crime ; Zélis approche, lève une main tremblante ; le Sophi se retourne ; le fer lui échappe ; elle tombe aux pieds de son amant et de sa rivale ; les inonde des larmes du repentir, déclare sa complice, relève le poignard pour s’en percer le sein : Zulmire la désarme : le Sophi irrité appelle ; on accourt, on enchaîne Fatnie.

44. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre premier — Chapitre IV. Des Ballets poétiques »

L’un se couchait quand l’autre se levait.

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