Ces directeurs, prévenus sans doute à l’avance de leurs nominations, crurent faire leur cour aux deux Princes, en rassemblant une vingtaine de jolies femmes, affligées de l’âge de quinze à seize ans. […] Rien de si beau, de si séduisant à l’œil et a l’imagination, que de voir vingt jeune Sultanes plus jolies et plus belles les unes que les autres, se disputer par leurs grâces et leurs agaceries le mouchoir que tenoit le Sultan.
D’autre part, un Marquis Français, Qui soupire dessous ses Lois, Se servant de tout stratagème Pour voir ce rare Objet qu’il aime (Car, comme on sait, l’Amour est fin), Fait si bien qu’il l’enlève enfin, Par une Intrigue fort jolie.
Qu’elle se nomme proprement, Vous assurant avec serment, Que l’Actrice au joli visage,38 Qui joue icelui Personnage, Le représente, au gré de tous, D’un air si charmant et si doux, Que la feue aimable Baronne, Actrice si belle et si bonne, Et qui plaisait tant à nos yeux, Jadis, ne l’aurait pas fait mieux.
Ce qui déconcerte un peu, ce sont les œillades de commande et les sourires forcés qui se plaquent sur son joli minois d’adolescente brune ; ce fard de cabotinage dépare son naturel charmant.
Ses gestes imitatifs — jeux de balle, gymnopédie — sont sagaces et d’une jolie qualité plastique ; ils sont très directement inspirés par Isadora.
Elle n’est pas jolie. […] Quand elle avait seize ans, tout le monde disait : — Voilà une femme qui a dû être bien jolie. Non pas qu’elle paraisse vieille, mais elle est de cette race de femmes qui ont l’air d’avoir été jolies avant leur naissance.
Elle danse, dans un joli costume populaire aux tonalités atténuées, sur des airs polonais de Tansmann.
D’ailleurs, pour un pas au rythme allègre et marqué par ce joli « staccato » des pointes, pourquoi n’avoir pas directement recours aux suites de Rameau ou de Couperin ?
L’agréable et jeune Sully, Au visage frais et joli. […] J’ai pensé faire une folie, En oubliant cette jolie, Cette pucelle Sévigny, Objet de mérite infini : Certes, moi, qui l’ai deux fois vue De divins agréments pourvue, Et d’une très rare beauté, Aux Ballets de Sa Majesté, Si quelqu’un s’en venait me dire, Et fut-ce le Roi notre Sire, As-tu rien vu de si mignon ?
— Caprices et fantaisies d’une jolie femme. — Le mariage forcé. — Pauline Leroux. — Madame Alexis Dupont. — Louise Fitz-James. — Albertine Coquillard. — Les sœurs Dumilâtre. — Les sœurs Marquet. — Emma Livry. […] Si sa figure et son dos sont artificiels, en revanche son joli bras, et sa jambe, modèle de celle de Vénus, n’empruntent rien à l’art, et brillent de leurs grâces naturelles. […] — Monsieur, je vous suis obligé… Est-elle jolie, mon Dieu, est-elle jolie ! […] on n’est pas jolie comme ça ! […] « La jolie transfuge arriva à Londres précédée d’une réputation colossale.
Robinet, lettre du 4 octobre 1665 Mais, pour achever ce Chapitre Et pour dépêcher notre Épître, Parlons de l’IN-PROMPTU follet ALIAS du joli Ballet Qu’on fit et dansa le Jour même, Par une diligence extrême, Qui montre qu’un simple FIAT Suffit à notre POTENTAT, Comme aux DIEUX dont il est l’IMAGE, Plus digne d’encens et d’hommage.