Il est vrai, que le bon Maître sçait les placer à propos selon la construction de l’Ecolier, comme de les faire porter plus haut, si le sujet a la taille courte, & s’il a la taille longue ils doivent estre à la hauteur des hanches ; mais s’il est proportionné, il les tiendra à la hauteur du creux de l’estomac ; Remarque que j’ai sçû d’un des plus habiles de nos jours.
Carlotta Grisi est née en 1821 à Visinada, petit village perdu de la haute Istrie, dans un palais abandonné, où l’empereur François II avait passé quelques nuits. […] Du haut de son rocher, le milan a vu passer une colombe dans la plaine ; cette colombe, c’est Giselle, la fille de Berthe, une honnête et douce et charmante créature. […] Hilarion, a découvert que Loys n’était pas un paysan, mais bien un jeune burgrave de haute et noble lignée, fiancé à la princesse Bathilde. […] Ne voyez-vous pas dans les hautes herbes comme un cercle foulé qui indique la place où tourne la ronde des wilis ? […] En effet, toutes ces petites mains d’ombres poussent ce gros corps massif du haut de la rive.
On donna des Bals de cérémonie jusqu’au temps où le génie trouva des moyens plus ingénieux, de signaler la magnificence et le goût des Souverains ; mais ces belles inventions n’anéantirent point un usage si connu ; les Bals subsistèrent et furent même consacrés aux occasions de la plus haute cérémonie. […] La Reine qui voulait donner une haute idée de son administration donna le Bal deux fois le jour, Festins sur Festins, Fête sur Fête. […] Dans une petite île située dans la rivière de Bayonne et qui était couverte d’un bois de Haute Futaie, la Reine fit faire douze grands Berceaux qui aboutissaient à un Salon de forme ronde qu’on avait pratiqué dans le milieu.
Quelques-unes, mais du plus haut prix ; et qui ont la portée du texte religieux à l’église : de celles qui font rêver la vie, ou qui nomment en nous les cimes où elle touche, les abîmes où elle se penche, les autres horizons.
Les lecteurs de Comœdia savent la haute estime en laquelle nous tenons les danseurs excentriques MM.
Ces mouvemens cependant quoique sautez, doivent être moderez : car ce pas étant fait en tournant, & pour ainsi dire en place, si vous le sautez trop haut il dérangeroit le corps de son équilibre, par les efforts que vous seriez obligé de faire pour vous élever.
[2] Le maître qui a exercé son art, et à qui une longue expérience donne des moyens plus étendus, ayant à former un danseur, examinera premièrement si la construction physique du jeune élève est disposée pour l’exercice de la danse72, et si en grandissant il pourra faire pompe d’une taille élégante, de formes bien faites et gracieuses ; car sans ces dons naturels et sans des dispositions qui puissent promettre de rapides progrès, l’écolier n’acquerra jamais ni un grand talent, ni une haute réputation. […] Des voyages dans les principales villes, de Bordeaux (a), de Marseille, etc., me firent acquérir de nouvelles connaissances dans mon art (le danseur doit beaucoup voir et bien examiner), et ce fut à l’Opéra de Paris, le plus beau temple qu’on ait élevé à Terpsicore, que je vis jusqu’à quel haut degré était porté l’art de la danse (b).
Véron fut, avec Emile de Girardin et les Bertin, un des hauts barons de la presse sous le gouvernement de Louis-Philippe, et il le resta pendant les premières années de l’Empire. […] Ne profite pas qui veut du fumier des écuries d’Augias28. » S’étant élevé d’une situation modeste à une haute fortune, l’ancien boutiquier étala un luxe indiscret de parvenu. […] Il était froid et digne, parlant peu, tout entier à ses méditations, à ses combinaisons et à ses calculs de haute stratégie42. » C’étaient de vrais plans de bataille qu’il élaborait, les soirs de premières représentations. […] Nous omettons volontairement Jules Janin, l’oracle du Journal des Débats, qui n’avait, pour justifier sa haute autorité, ni qualités d’écrivain, ni valeur morale. […] Journaliste lui-même, il recruta sans peine des mercenaires qui se firent, en échange de quelques louis ou simplement d’un bon dîner, ses thuriféraires attitrés, ses « matassins », les exécuteurs de ses hautes et basses œuvres.
Le premier sentiment est un mouvement d’orgueil aveugle qui entraîne l’Artiste dans le précipice : le second est un amour vif pour la gloire qui l’élève tôt ou tard au plus haut degré.
C’est que, du haut de ce tréteau, qu’il s’appelle « Olympia » ou « Gaîté-Montparnasse », quarante siècles, et plus, nous regardent. […] Mais peut-on parler de routine dans un domaine qui admet toutes les audaces, toutes les recherches auxquelles la morgue ou la moralité des théâtres littéraires ou lyriques se refuserait ; dans un domaine où la plus haute conscience apportée à l’exécution d’un « truc » est souvent, comme dans le cas de l’acrobate, question de vie et de mort ?
La tête haute, le dos droit, les épaules effacées, elle traverse le rôle sans éclat mais presque sans défaillances. […] Je vois Mlle Zambelli enlever ce mouvement brillant ; il serait plus haut, plus soutenu que celui de Mlle Schwarz : sa pointe aurait parcouru une courbe plus vaste et, dardée victorieusement, piquerait dans l’espace.