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153. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre X. » pp. 130-144

Ils apprennent la danse avec fureur ; leur goût se ralentit à mesure que les difficultés se font sentir et qu’elles se multiplient ; ils ne saisissent que la partie grossière de l’art ; ils sautent plus ou moins haut ; ils s’attachent à former machinalement une multitude de pas ; et, semblables à ces enfans qui disent beaucoup de mots sans idées et sans suite, ils font beaucoup de pas sans motifs, sans goût et sans graces.

154. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE VI. » pp. 78-109

Jupiter par exemple, au haut de l’Olympe, ou Apollon au sommet du Parnasse, ne devroient-ils pas paroître plus petits à raison de l’éloignement que les Divinités & les Muses qui étant au-dessous d’eux sont plus rapprochés du Spectateur.

155. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE X. » pp. 261-289

Ils se livrent au Théatre, moins pour s’y distinguer que pour secouer le joug de la dépendance ; moins pour se dérober à une profession plus tranquille, que pour jouir des plaisirs qu’ils croient y rencontrer à chaque instant ; ils ne voient dans ce premier moment d’enthousiasme que les roses du talent qu’ils veulent embrasser ; ils apprennent la danse avec fureur ; leur goût se ralentit à mesure que les difficultés se font sentir & qu’elles se multiplient ; ils ne saisissent que la partie grossiere de l’Art ; ils sautent plus ou moins haut ; ils s’attachent à former machinalement une multitude de pas, & semblables à ces enfants qui disent beaucoup de mots sans esprit & sans suite, ils font beaucoup de pas sans génie, sans goût & sans graces.

156. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « XII. Le foyer de la danse » pp. 270-287

Il y en a qui se jettent & l’eau, comme mademoiselle Mazé, laquelle ne devint célèbre que le jour de sa mort : ruinée par le système de Law, elle se para de ses plus beaux atours, — sans oublier le rouge, le blanc et les mouches, — et s’en fut se précipiter du haut du pont Neuf dans la Seine.

157. (1921) Salvatore Viganò pp. 167-190

Celui que Stendhal plaçait dans son estime aussi haut que Napoléon, Monti, Canova, et Rossini, celui qu’il égalait à Shakespeare est totalement oublié1. […] Les amis de Stendhal qui ne connaissaient d’autres ballets que ceux de Gardel ou de Duport avec leurs intrigues amoureuses convenues, simples prétextes a pas de deux, a variations, à exercices de haute virtuosité, ne se le pouvaient figurer et Beyle enrageait du scepticisme de ses correspondants.

158. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VII. Brelan d’astres » pp. 134-175

pensa-t-elle tout haut. […] Au moment où la vision va finir, la Péri se laisse tomber du haut d’un nuage dans les bras de son amant.

159. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre premier. Instructions générales aux élèves » pp. 19-39

C’est peut-être le plus haut degré de perfection auquel doit atteindre l’artiste15.

160. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur l’artiste »

J’ai dit plus haut qu’il y a deux sortes d’enthousiasme ; l’un qui produit, l’autre qui admire ; celui-ci est toujours la suite et le salaire du premier, et la preuve certaine qu’il a été un enthousiasme véritable.

161. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVIII. » pp. 185-200

Dumesnil possédait à un si haut degré de perfection ; tel est Garrick.

162. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Paralele. DE. LA PEINTURE. ET DE. LA POESIE. » pp. 213-269

Mon but est seulement de ne rien dire que l’on ne trouve établi dans les Ecrivains anciens & modernes, qui ont parlé du sujet de cette Dissertation ; je crois cependant qu’il est bon d’avertir qu’en parlant comme je fais de la Poésie & de la Peinture, je les suppose toujours dans le plus haut dégré de perfection où elles puissent arriver. […] On infere aussi que cet accouchement fut heureux, par la constellation de Castor que le Peintre a mis au haut du tableau, & qui est le simbole des événemens favorables ; à côté du tableau est la fécondité, qui tournée vers la Reine, lui montre dans une corne d’abondance cinq petits enfans, pour donner à entendre que ceux qui naîtront de cette Princesse iront jusqu’à ce nombre : dans la figure de la Reine on juge facilement par la rougeur de ses yeux, qu’elle vient de soufrir dans son accouchement ; & par ces mêmes yeux amoureusement tournez du côté de ce nouveau Prince, joint aux traits du visage que le Peintre a divinement ménagez, il n’y a personne qui ne remarque une double passion, je veux dire un reste de douleur avec un commencement de joie, & qui n’en tire cette consequence, que l’amour maternel & la joie d’avoir mis un Daufin au monde, ont fait oublier à cette Princesse les douleurs de l’enfantement.

163. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VII. le diable boiteux  » pp. 220-261

La pompe extraordinaire de cet opéra, la qualité des interprètes, la haute valeur que l’on attribuait à la musique d’Halévy, portèrent préjudice aux autres spectacles. […] Elle était capable de réaliser une création vivante, chaude, haute en couleurs.

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