Cette définition déduite par le grand prosateur français est aussi celle de la danse classique incarnée en Mme Tréfilova. […] J’aurais pu dire, et cela aurait été plus strictement exact : « De la danse française d’expression russe. » M.
Lulli, Rameau, Gluck, trois époques de la musique de danse française ont fourni la matière de trois « entrées ».
La lenteur est un des grands défauts du chant français de scène, qu’on nomme aussi déclamation. […] Il ne faut pas même dissimuler que c’est celui vers lequel on a plus de motifs de pencher dans notre chant dramatique ; tels sont les cris au théâtre de la Comédie Française. […] C’est ainsi que la nature a donné à l’homme l’organe qu’elle a destiné au chant et aux oreilles françaises que la satiété n’a point encore gâtées, la faculté de le sentir et de l’apprécier. […] L’art est tel dans les grands talents, qu’il enchante les italiens habitues à ces sortes d’écarts, et qu’il surprend et flatte même les bonnes oreilles françaises. […] ) l’opéra français a pour objet de séduire l’esprit, de charmer les sens, de transporter l’âme dans des régions enchantées.
Raymond étaient venus plaider la cause des danses Directoire, et l’étoile a même eu le courage d’exécuter une variation classique sur le tapis qui recouvrait le plateau ; ils firent honneur à la grande tradition française qu’ils représentent.
Je demande à vous, Citoyen Conseiller d’État, je demande au Gouvernement, ce que tous mes confrères ont dans tous les pays étrangers, c’est-à-dire à être nommé Maître des Ballets en chef et sans partage des Théâtres du Gouvernement français, ou si je n’en suis pas jugé digne, je demande une retraite honorable, et telle que peut la mériter un homme qui a servi trente ans son pays de toutes les manières qui peuvent avoir rapport à l’art qu’il exerce et par tous les sacrifices qui ont été à son pouvoir. […] Mademoiselle Dupont, des Français, qui est engagée au Théâtre Français d’ici pour jouer les mères nobles, la pauvre femme a eu bien des déboires ; Mademoiselle Damoreau qui donne des concerts ne la trouve plus assez jeune.
Jean-Antoine Baïf, né à Venise, pendant que son père y était ambassadeur, fut le premier parmi les Français qui tenta l’accord de la poésie française avec la musique. Malheureusement il se trompa dans l’exécution ; à l’exemple des anciens, il voulut introduire des vers français composés d’iambes, de dactyles, de spondées, etc. ; tentative absurde et tout à fait contraire au génie de notre langue.
Le second Chant présente les caractères et les règles des Danses françaises et étrangères. […] L’agilité française en cet art se déploie : Cet enfant du plaisir doit exprimer la joie. […] jeunes Français, jouez avec vos pas ; Beau sexe, charmez-moi, mais ne m’étonnez pas. […] Opéra Français. […] La Comédie Française y joua pendant plusieurs années.
Peut-être est-ce durant son règne, que les Français ont le plus dansé, et qu’ils se sont le mieux battus.
. — Un maître français. — Reprise de « Roméo ». […] Trop rapides, sans doute, les deux épisodes qui se précipitent sur ce plateau garni de linoléum sous la lumière brutale et errante des projecteurs, pour étudier à fond l’inspiration et les moyens du maître français.
Tous ces essais imparfaits devaient conduire à l’intronisation définitive de l’opéra français sur un théâtre de Paris. Le préjugé contre la difficulté de chanter des paroles françaises existait déjà ; il fallait le vaincre. […] On fit dresser un théâtre dans le jeu de paume de la rue Mazarine, et au mois de mars 1671, vingt-six ans après le premier opéra italien représenté devant la cour, on joua devant le public le premier opéra français, Pomone, paroles de Perrin, musique de Cambert et ballet de Beauchamp. […] En voyant le sérieux avec lequel tout ce qui concernait l’exploitation de l’Opéra, dans ses moindres détails, fut réglé par le roi lui-même dès 1713, on est moins surpris de lire le décret sur le Théâtre Français, que Napoléon data du Kremlin ! […] Onze auteurs d’opéras avaient siégé déjà sur les fauteuils de l’Académie française.
D’ailleurs les Russes ont tué ce genre hybride que la grande tradition française a toujours ignoré au temps de sa vraie splendeur.