Il est fort compréhensible que ces habitudes qui paraissaient « agaçantes » aux uns avec le sens élogieux qu’avait le mot en 1830, l’aient été pour d’autres avec la signification fâcheuse que nous lui donnons aujourd’hui. […] Les fortes chaleurs de l’été 1836 ne lui firent aucun tort.
» Le paysan ne dit mot ; mais quand il fut de retour dans sa chaumière, le souvenir de ces pauvres âmes l’inquiéta fort ; il résolut de les mettre en liberté.
Son zèle, sa probité, l’amour de sa patrie et une moralité pure furent de puissants remparts que ses vertus lui élevèrent ; les menées, les cabales, les intrigues de cour, la calomnie, la jalousie et toutes les passions qui dégradent les hommes, ne firent contre lui que des attaques infructueuses : fort de sa conscience, il méprisa tous ces petits orages, et les brouillards que l’envie élevoit pour l’éclipser, étoient bientôt, dissipés par les rayons actifs, et bienfaisans du Monarque qu’il servoit avec fidélité.
Iphigénie s’approche d’Oreste et de Pylade ; elle leur fait différentes questions qu’ils ont l’art d’éluder par des réponses fort équivoques ; elle leur dit qu’une loi barbare les condamne à la mort ; ils y sont dévoués ; cette nouvelle ne peut ébranler leur courage héroïque ; ils regardent l’un et l’autre ce moment comme l’époque heureuse qui doit mettre fin à leurs malheurs.
» Après avoir entendu saint Ephrem parler si fortement contre les danses, et alléguer de si puissans motifs et de si fortes raisons pour les condamner, tous ceux qui osent en prendre la défense ne doivent-ils pas être pour toujours réduits au silence, ou ne parler que pour reconnoître humblement l’erreur où ils ont été jusqu’à présent à ce sujet, et dans laquelle ils en ont peut-être malheureusement entraîné beaucoup d’autres ?
« Rien ne résiste à l’alternance des fortes et des faibles… Battez, battez !
Je vais satisfaire néanmoins votre curiosité, dans la persuasion où je suis que vous ne me jugerez pas sur l’esquisse mal crayonnée de quelques ballets reçus par le public avec les applaudissemens, qui ne m’ont point fait oublier que son indulgence fut toujours fort au dessus de mes talens.
Je vais satisfaire néanmoins, Monsieur, votre curiosité, dans la persuasion où je suis que vous ne me jugerez pas sur l’esquisse mal crayonnée de quelques Ballets reçus par le Public avec des applaudissements qui ne m’ont point fait oublier que son indulgence fut toujours fort au dessus de mes talents.
C’est là qu’un ancien usage a prévalu sur l’humanité ; une opération barbare y produit des voix de dessus, qu’on croit fort supérieures aux voix que la nature a voulu faire ; et de ce premier écart on a passé bientôt à un abus dont les inconvénients surpassent de beaucoup les avantages qu’on en retire.
Diderot, ce philosophe ami de la nature, c’est à dire, du vrai et du beau simple, cherche également à enrichir la scène Française d’un genre qu’il a moins puisé dans son imagination que dans l’humanité ; il voudroit substituer la pantomime aux manières ; le ton de la nature au ton empoulé de l’art ; les habits simples aux colifichets et à l’oripeau ; le vrai au fabuleux ; l’esprit et le bon sens au jargon entortillé, à ces petits portraits mal peints qui font grimacer la nature, et qui l’enlaidissent ; il voudroit, dis-je, que la comédie Française méritât le titre glorieux de l’école des mœurs ; que les contrastes fûssent moins choquans et ménagés avec plus d’art ; que les vertus enfin n’eûssent pas besoin d’être opposées aux vices, pour être aimables et pour séduire, parce que ces ombres trop fortes loin de donner de la valeur aux objets et de les éclairer, les affoiblissent et les éteignent ; mais tous ses efforts sont impuissans.
Diderot ce Philosophe ami de la nature, c’est-à-dire, du vrai & du beau simple, cherche également à enrichir la Scene Françoise d’un genre qu’il a moins puisé dans son imagination que dans l’humanité ; il voudroit substituer la Pantomime aux manieres ; le ton de la nature au ton ampoulé de l’Art ; les habits simples aux colifichets & à l’oripeau ; le vrai au fabuleux ; l’esprit & le bon sens au jargon entortillé, à ces petits portraits mal peints qui font grimacer la nature & qui l’enlaidissent ; il voudroit, dis-je, que la Comédie Françoise méritât le titre glorieux de l’Ecole des mœurs ; que les contrastes fussent moins choquants & ménagés avec plus d’art ; que les vertus enfin n’eussent pas besoin d’être opposées aux vices pour être aimables & pour séduire, parce que ces ombres trop fortes, loin de donner de la valeur aux objets & de les éclairer, les affoiblissent & les éteignent ; mais tous ses efforts sont impuissants.