Je n’ai pu résister au plaisir de rappeler ma rencontre avec cette femme extraordinaire et charmante.
Deux femmes se querellaient dans un coin, on faisait cercle autour d’elles ; — les querelles de femmes ont toujours été un spectacle très-recherché.
XII Vers quatre heures, l’on commença à songer à la retraite, tout le monde s’en alla, les uns avec leurs femmes, les autres avec celles de leurs amis, ceux-là comme ils étaient venus. […] — Par les femmes, oui, m’sieu Markouski… — Vous en avez bien l’air. — On voit tout de suite que vous êtes des personnes distinguées.
Elle mit en jeu, les Festins, les Bals, les Mascarades, les Ballets, les Femmes les plus belles, les Courtisans les plus libertins. […] Il donna un festin entre autres à sa Mère, où les femmes servirent déguisées en hommes.
Admirable, le « quand même » de ces quelques femmes à l’esprit simple et droit, à l’instinct juste, qui surent maintenir, malgré et contre tous, leur conviction inébranlée et leur métier intact. […] Car, dans les danses entravées, l’homme et la femme ne se regardent jamais.
Camille tombe dans les bras de ses femmes qui l’emménent et s’empressent à lui donner des secours. […] D’un coté, on voit Camille entourée de femmes désolées ; d’un autre on voit Horace se livrer au repentir qu’excite une atrocité. Là on voit des grouppes de guerriers, et de femmes qui peignent leur effroi et leur douleur.
La danse se prête peu à rendre les idées métaphysiques ; elle n’exprime que des passions : l’amour, le désir avec toutes ses coquetteries, l’homme qui attaque et la femme qui se défend mollement, forment le sujet de toutes les danses primitives. […] Et cette même indécision se remarque dans le caractère du sexe : ses hanches sont peu développées, sa poitrine ne va pas au-delà des rondeurs de l’hermaphrodite antique ; comme elle est une très charmante femme, elle serait le plus charmant garçon du monde. » Sur quelques avis savants sur la coiffure et le sourire s’achève ce portrait qui nous paraît un document iconographique aussi peu négligeable que les lithographies de Grèvedon ou de Jentsen. […] « Mademoiselle Fanny Elssler est aujourd’hui dans toute la force de son talent ; elle ne peut que varier sa perfection et non aller au-delà ; … c’est la danseuse des hommes, comme Mademoiselle Taglioni était la danseuse des femmes. » Remarquez bien cet insidieux petit mot était, ce « prétérit trépassé » comme disait à un autre propos Gautier, appliqué par lui à une danseuse qui ne compte que 34 printemps et qui a encore dix ans de succès devant elle ! […] « Heureuse femme », répond Gautier, « c’est toujours la même taille, élégante et svelte, le même visage doux, spirituel et modeste ; pas une plume n’est tombée de son aile ; pas un cheveu n’a pâli sous sa couronne de fleurs… Quelle légèreté !
Ils eurent encore, entre plusieurs femmes extraordinaires qui firent honneur à l’Art, cette célèbre Empuse, dont l’agilité était si grande, qu’elle paraissait et disparaissait comme un fantôme.
Ce Gruer était un amphitryon d’Epicure : il raffolait des jolies femmes et des beaux esprits, des vins vieux et des mets exquis, de toutes les musiques et de tous les parfums. […] Toutes les femmes voulaient être chaussées à la Camargo. […] Elle y dansait la gargouillade, pas brillant et difficile que les femmes n’osaient pas aborder : Quand, sous la forme d’un démon, Lyonnais parait sur la scène, Chacun dit à son compagnon : Je sens que le diable m’entraîne. […] Pendant quinze ans, elle a mené une vie jalousée par tout ce que la capitale renferme de femmes aimables. […] Il y avait des loges grillées pour les honnêtes femmes, pour les gens d’église, et pour les personnages graves qui craignaient de se compromettre parmi cette multitude de foiles et d’étourdis.
Dans les loges, il y avait les directeurs de tous les théâtres de New-York et leurs femmes. […] Mais elle est aussi une femme, et il m’a fallu vingt ans pour l’apprendre. Elle est une femme, je ne saurais plus, maintenant, l’oublier, mais elle reste mon idole, quand même.
Le génie, la grâce et la douceur se lisent dans les traits de cette femme que l’on glorifie. […] En femme qui s’habillait avec une élégance parfaite, elle fut choquée des toilettes criardes des Havanaises. […] Il savait que, si les mérites de l’artiste devaient leur échapper, les séductions de la femme les remueraient puissamment. […] Ce n’était pas en une froide statue qu’elle était incorporée ; c’était en une femme aux formes souples, aux membres agiles, au chaud regard. […] La vaillante femme donnait à ces robustes travailleurs l’exemple d’une activité infatigable.