Et lorsque je fus de retour à l’hôtel, le directeur du Kurhaus me remit une délicieuse petite montre, sur le boîtier de laquelle étaient gravés ces mots : « Souvenir de la représentation donnée pour la princesse Victoria. » La curiosité des archiduchesses d’Autriche. — Je me trouvais au gymnase suédois de Carlsbad, où les machines à vibrations électriques vous secouent des pieds à la tête. […] Je finissais de m’habiller lorsque le directeur se précipita chez moi en criant : — Il est quatre heures et la Reine attend depuis deux heures et demie. […] Le directeur qui croyait que la Reine venait voir l’Hippodrome, n’avait pas attaché d’importance à la question me concernant, et ne se préoccupa nullement de savoir si j’étais là ou non. […] Je regrettais qu’on ne se fût pas adressé directement à moi, au lieu de prévenir le directeur. […] Quant au directeur, il est demeuré convaincu que la Reine était venue voir non Loïe Fuller, mais l’Hippodrome, et rien que l’Hippodrome.
Ce soir-là, Duponchel avait apporté au théâtre un énorme bouquet dont il se proposait de faire hommage à madame Montessu, laquelle, protégée par le directeur d’alors, M. […] Elle demanda au directeur l’autorisation de se faire remplacer dans le rôle de l’Abbesse, et M. […] Elle refusa de venir en aide à son directeur dans l’embarras, à son ami, à son séide de 1827. […] *** Le directeur prit sa revanche. […] La tête avait été confectionnée… Elle ressemblait à l’infortuné directeur… Tout à coup on frappe à la porte de la loge infernale !
Peu de jours avant la première, l’adroit directeur cédait son fauteuil à son collaborateur Duponchel. […] Chose curieuse : ce directeur d’Opéra n’était pas ennemi de la musique. […] Fanny récompensa son ancien directeur en lui cédant sa cuisinière, celle qui devait devenir l’illustre Sophie. […] Laporte, directeur du King’s Theatre, faisait faillite, selon l’habitude des directeurs des grandes scènes de Londres. […] Ce fut au directeur que l’opinion publique attribua tous les torts.
Blasis mon Père, ci-devant membre du Conservatoire de Naples, et directeur de la Section philharmonique de la Société du Muséum d’instruction publique de Bordeaux [1] Des amis qui s’intéressent à mon ouvrage, désiraient que j’en fisse hommage à quelque personne dont le nom servirait à l’honorer.
Il devait être en cette qualité, le guide de son esprit, l’instituteur de ses mœurs, le directeur en chef de toute sa conduite.
Voici une lettre de Gardel, qui n’est pas datée, mais qui a dû être écrite sous le Consulat, lorsque Fourcroy exerçait les fonctions de Directeur de l’Instruction publique. […] Le Comité de Sûreté Générale de la Convention Nationale arrête que le Citoyen Gardel, directeur du grand Opéra, se rendra sur-le-champ au lieu ordinaire de ses séances, pour lui donner des renseignements qui lui deviennent nécessaires dans l’intérêt de la chose publique. […] Elle a su mettre le directeur dans sa manche, les autres, au contraire, s’en sont fait un ennemi et que peut hélas un pot Je terre contre un pot de fer !
— Le directeur Thuret — Un équipage sous enveloppe. — Une mère inflammable. — Comment elles vivent. — Comment elles finissent. — Celles qui se marient — Celles qui se retirent. — Celles qui disparaissent. — Où les neiges d’antan ? […] Thuret, — directeur de l’Académie, de 1733 à 1744, — imagina de faire payer une redevance à ces néophytes. […] Le directeur fait valoir alors les prérogatives singulières dont jouissent les filles de spectacle, qui, n’étant plus sujettes à la correction paternelle, à la rigueur de la police, peuvent être dénaturées et galantes avec impunité. […] » décident-ils, comme ils auraient dit autrefois : — Elle sera lingère ou fleuriste, demoiselle de comptoir ou directrice des postes, professeur de volapuck ou maîtresse d’occarina.
Germain, des Tresfontaine, des Thuret, des Rebel et des Franc-cœur ; ces différens directeurs se succédèrent avec rapidité.
» C’est le printemps de la patrie cabriolante, de la graine d’étoiles ou de premiers sujets, l’espérance des directeurs, des maîtres de danse. […] Deux directeurs avisés, habiles à jeter de la poudre aux yeux, ayant le flair et le pressentiment du succès, amis des littérateurs qu’ils reçoivent avec faste, presque écrivains eux-mêmes, le docteur Véron et Nestor Roqueplan, tiennent en éveil la curiosité, et, malgré des fortunes diverses, rallient force sympathies. […] La grande baignoire de gauche du rez-de-chaussée était dite : Loge infernale, parce que ses abonnés, membres importants du Jockey-Club, déchaînaient à leur gré bravos ou sifflets : c’étaient, sous Louis-Philippe, MM. d’Albon, de Gontaut-Biron, Frédéric de Lagrange, Achille Bouchez, Lherbette, Auguste Lupin, Paul Daru, etc… En 1837, lorsqu’on apprit le départ de Taglioni, ses partisans projetèrent une grande manifestation où l’on réclamerait la tête de Duponchel, l’affreux directeur qui… Une tête d’homme coupée — en carton — serait jetée sur la scène par les lions de la loge infernale. […] Les danseuses ont les jambes près du bonnet, et l’on n’était plus au temps où Napoléon écrivait à son ministre des Beaux-arts : « Dites à ces demoiselles que, si elles ne se tiennent pas tranquilles, je leur donnerai comme directeur un général qui les fera marcher militairement. » Naturellement brocards et épigrammes ne furent pas épargnés au vertueux surintendant, qui d’ailleurs eut le mérite de comprendre Rossini, de le lier à la France par un traité en règle, et de donner à l’Opéra des chanteurs tels que Nourrit, Levasseur et Mme Damoreau. […] C’est elle qui, jouant l’effroi, donne ce conseil à un Panamiste, au moment où il va pénétrer dans le cabinet du directeur de l’Opéra : « Mon cher, n’entrez pas ; il est en conférence avec le juge d’instruction. » On disait de N***, 2e sujet, qu’elle connaissait des livres de morale : « Oui, repart-elle, comme les voleurs connaissent la gendarmerie. » « Savez-vous, continue-t-elle, pourquoi Mme de *** ne sort pas sans gants noirs quand il pleut ?
Après s’être produit comme ténor sur plusieurs scènes d’Allemagne, Jean Elssler s’établit professeur de chant à Berlin et devint, dans cette ville, directeur des chœurs à l’Opéra Royal. […] Le directeur des chœurs contribua néanmoins de toutes ses forces au succès de l’entreprise. […] *** Le profit eût été mince, si le voyage à Berlin n’avait servi qu’à donner à Fanny Elssler l’auréole nécessaire pour l’imposer à l’attention de ses compatriotes et lui attirer les égards des directeurs de théâtres. […] Un Français, qui suivit, en 1831, les représentations du Kærnthner-Thor, Alphonse Royer, le futur directeur de l’Opéra, va jusqu’à dire qu’elle n’obtenait qu’un très faible succès. […] Le directeur de l’Opéra de Paris, le docteur Véron, à qui, dès 1831, Alphonse Royer avait vanté le talent de la jeune danseuse du Kærnthner-Thor, fut obligé de se rendre à Londres pour une affaire de matériel de théâtre.
C’est elle qui adressait la « rectification » suivante à une feuille du matin : « Monsieur le directeur, Dans un écho paru dans le numéro de votre journal, à la date d’hier, j’ai vu avec étonnement mon nom figurer parmi les belles petites ayant assisté aux courses. […] « Agréez, monsieur le directeur, l’assurance de mes sentiments les plus distingués, Rita Sangalli. » *** Peu bavarde et pas du tout banale, — fermée osbtinément aux indifférents et aux curieux, — et vive, et nerveuse, pourtant, dès qu’on entre en communion d’idées avec elle. […] Le directeur américain avait fixé le dédit à cinquante mille dollars en cas de retard, et comptait peut-être, à part soi, sur la légèreté de l’entreprise. […] Jules Comte, directeur des bâtiments civils.