elle détruit les idées que la Scene vient d’imprimer dans mon ame ; elle joue un Passepied ; elle reprend un Rigaudon ou un Tambourin fort gai, lorsque je suis vivement ému & fortement attendri par l’action sérieuse qui vient de se passer ; elle suspend le charme d’un moment délicieux ; elle efface de mon cœur les images qui l’intéressoient ; elle étouffe & amortit le sentiment dans lequel il se plaisoit ; ce n’est pas tout encore, & vous allez voir le comble de l’inintelligence ; cette action touchante n’a été qu’ébauchée ; l’Acte suivant doit la terminer & me porter les derniers coups ; or de cette Musique gaie & triviale, on passe subitement à une Ritournelle triste & lugubre : quel contraste choquant ! […] Vestris est le premier Danseur, il ne danse qu’au dernier Acte ; c’est la regle ; elle est au reste conforme au proverbe qui astreint à conserver les meilleures choses pour les dernieres ; que font les autres Danseurs de ce genre ?
Le dernier Acte n’étoit employé qu’aux regrets & à la douleur ; l’humanité triomphoit des meurtres & de la barbarie ; le tyran sensible à sa voix détestoit ses crimes ; ils devenoient par gradations ses Juges & ses Bourreaux ; la mort à chaque instant s’imprimoit sur son visage ; ses yeux s’obcurcissoient ; sa voix se prêtoit à peine aux efforts qu’il faisoit pour articuler sa pensée ; ses gestes, sans perdre de leur expression caractérisoient les approches du dernier instant ; ses jambes se déroboient sous lui ; ses traits s’allongoient ; son teint pâle & livide n’empruntoit sa couleur que de la douleur & du repentir ; il tomboit enfin dans cet instant, ses crimes se retraçoient à son imagination sous des formes horribles. Effrayé des Tableaux hideux que ses forfaits lui présentoient, il luttoit contre la mort ; la nature sembloit faire un dernier effort : cette situation faisoit frémir.
Oui, répond celui-ci, il étoit insoutenable et du dernier mauvais.
Oui, répond celui-ci, il étoit insoutenable, & du dernier mauvais.
. — On a pu lire dans les journaux du 9 septembre dernier : Mariage d’étoile.
Castil-Blaze dans la Revue de Paris au mois d’août dernier, ont si bien résumé cette brillante période de l’art en France, que nous croyons rendre un service véritable à nos lecteurs en les renvoyant à ce recueil. […] Deux dernières faveurs mettaient le sceau à toutes celles que la royale intervention avait déjà accordées à l’Opéra. […] Toutes les représentations commençaient par cet hymne que Laïs faisait retentir ; au dernier couplet : Liberté, liberté chérie….
Ils trouvaient du dernier ridicule, qu’on s’adressât à de plats montagnards, pour divertir une cour aussi polie que l’était la cour de France. […] On a vu ce poète philosophe emprunter la main des grâces pour offrir la lumière au dernier siècle. […] On y mit le feu par les deux extrémités au même instant ; et au moment qu’elle parut, les deux petites girandes d’accompagnement, placées sur le milieu des trottoirs du Pont-Neuf, de chaque coté, composées chacune d’environ cinq cents fusées, partirent, et une dernière salve de canon termina cette magnifique fête. […] Il en poursuivit ensuite un autre qu’il irrita de cent façons différentes : lorsqu’il crut avoir poussé sa rage jusqu’au dernier excès, il feignit de fuir ; le sanglier courut sur lui, il se retourna et l’attendit ; appuyé d’une main sur son épieu, il tenait de l’autre son couteau de chasse. […] Les Chinois ont poussé l’art pour la variété des formes, des couleurs, des effets, jusqu’au dernier période.
Le magistrat ne tarde pas à faire sa visite à l’inculpé ; heureusement ce jour-là le parquet est en bonne humeur et il reconnaît que les deux prétendues cartouches politiques sont deux vieilles fusées Ruggieri qui ont servi au dernier feu d’artifice de Tivoli. […] Des Lorettes ont, dit-on, d’autres moyens de salarier leurs cuisinières ; il y a même, assure-t-on, de ces dernières qui payent pour servir leurs maîtresses, comme les chefs de claqueurs payent pour applaudir les auteurs. […] Au bout de deux mois de stage, l’ambitieuse Lorette fut obligée de renoncer à la conquête qu’elle avait préméditée ; elle n’avait pas même mis en réserve les frais de retour, croyant revenir à Calais dans un yacht royal : elle en était à blasphémer contre la sibylle… Enfin un quaker la prit en pitié et lui dit : Ma fille, tu as fait une boulette ; quand on s’aventure dans un climat où l’on peut manger jusqu’à son dernier denier, il faut choisir un pays d’où il soit possible de revenir à pied.
Pour Fanny Gautier transforme une dernière fois en mythe la chronique théâtrale.
C’est égal, c’est une belle mort pour une danseuse. » Cette belle mort ne tarda pas à la frapper : tandis qu’on emportait au cimetière son cercueil couvert de blanches draperies et de fleurs virginales, un rat du dernier quadrille murmura, un peu mélancolique : « Moi aussi, j’aurais bien aimé mourir sage !
Peut-on nier qu’il n’y ait dans ces dernières tous les traits de ressemblance avec celles dont parle le saint docteur ?