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204. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre V. De l’usage de la Danse grave & sérieuse, convenable aux Bals de cérémonie. » pp. 112-145

Il y avoit dans une autre chambre deux grands buffets garnis, l’un de toutes sortes de vins, & l’autre de toutes sortes de liqueurs & d’eaux rafraichissantes : les buffets étoient séparez par des balustrades, & en dedans une infinité d’Officiers du Gobelet avoient le soin de donner à qui en vouloit tout ce qu’on leur demandoit pour rafraichissemens, pendant tout le tems du bal qui dura toute la nuit, quoique le Roi en sortît à onze heures, avec le Roi d’Angleterre, la Reine, & tous les Princes du Sang, pour aller souper ; mais pendant que le Roi y fut, on n’y dansa que des danses graves & sérieuses, où la bonne grace & la noblesse de la danse parut dans tout son lustre.

205. (1845) Notice sur Giselle pp. 3-24

Les wilis s’emparent de lui ; on le presse, on l’entoure, on se le passe de main en main, de bras en bras ; ses jambes fléchissent, la respiration lui manque, il demande grâce d’une voix entrecoupée.

206. (1927) Paul Valéry philosophe de la danse

Le ballet est fini : il reste à demander à l’écrivain le chiffre de son « grimoire » ; il nous faut pénétrer, guidés par M.

207. (1806) L’Art de la danse, poëme en quatre chants, calqué sur l’Art poétique de Boileau pp. -247

Le Comte lui demanda d’un ton railleur, dans quel corps il servait ? […] « La Danse simple, qui ne demande que quelques pas, et les graces que donne la bonne éducation, suffisent pour faire le fond de ces sortes de spectacles ; et dans les occasions solennelles, il est d’une ressource aisée pour suppléer au défaut d’imagination. […] Despréaux), débuta à l’Opéra en 1763, et demanda sa retraite en 1789.

208. (1834) L’Opéra. Paris ou Le Livre des Cent-et-un. tome XV « L’Opéra. » pp. 366-428

En présence de ces résultats, on se demande si l’échafaud causait moins de trouble dans les plaisirs que la victoire ne leur donnait d’activité et d’élan. […] Véron, directeur actuel, a su faire, tantôt par son empressement auprès des hommes distingués dans tous les rangs, tantôt par l’accueil qu’il réserve aux jeunes talens, tantôt par le soin qu’il apporte à publier les spectacles de l’Opéra, tantôt par sa générosité envers les artistes, tantôt par l’heureuse et productive idée des représentations du dimanche, tantôt par le charme et la richesse du spectacle, et enfin par l’habileté avec laquelle il a su profiter du moment où toute la société, divisée de sentimens, d’affections et d’opinions, fuyait les salons, et ne demandait qu’un endroit où le plaisir commun pût là se réunir.

209. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre V. marie taglioni  » pp. 156-187

Elle demandait souvent à la caisse de l’Opéra des avances sur ses émoluments du mois.

210. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre IX. » pp. 97-129

Je demanderai donc pourquoi les danseuses conservent les graces de leur physionomie dans les instants les plus violens de leur exécution ?

211. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE IX. » pp. 195-260

Je demanderai donc pourquoi les Danseuses conservent les graces de leur physionomie dans les instants les plus violents de leur exécution ?

212. (1921) Salvatore Viganò pp. 167-190

L’idée principale des Titans : les malheurs qui découlent pour l’humanité de la possession de l’or est le sujet même de la Tétralogie de Richard Wagner et l’on peut se demander s’il n’avait pas au moins lu quelque description ou quelque scénario du ballet de Viganò lorsqu’il conçut son œuvre, si proche avec ses géants, son Walhalla, ses guerriers primitifs, de la fantasmagorie mythologique et symbolique du chorégraphe milanais.

213. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur les fêtes modernes »

Sur les huit heures et demie du soir, M. le prévôt des marchands demanda l’ordre du Roi pour faire tirer le feu d’artifice. […] Lorsque Madame la Dauphine fut rentrée, les députés du corps de ville de Bordeaux lui demandèrent la permission de lui présenter un dîner que la ville avait fait préparer, et d’avoir l’honneur de l’y servir ; ce que Madame la Dauphine ayant eu la bonté d’agréer, suivant ce qui s’était pratiqué lors du passage de sa Majesté catholique, père de cette princesse, la cuisine de la ville aborda la maison navale, et celle de la bouche qui avait suivi depuis Bordeaux, se retira.

214. (1823) De l’art de la danse , considéré dans ses vrais rapports avec l’éducation de la jeunesse (3e éd.) « Méthode ou Principes élémentaires sur L’art de la danse pour la ville. » pp. 11-92

Je ne puis terminer un article sur le maintien sans recommander le menuet comme un seul moyen d’acquérir et de conserver le maintien le plus noble et le plus gracieux ; quoique rejeté par presque tous nos danseurs modernes, et même par un grand nombre de professeurs ; les premiers, parce que le menuet est le moins gai de tous les genres de danse ; les seconds, parce que le plus souvent ils en ignorent les élémens, le menuet n’en est pas moins une danse aimable, décente et polie, qui demande un talent particulier ; sa noble et élégante simplicité exige que le sujet qui l’exécute, connaisse à fond les principes de la danse et déploie toutes les grâces du maintien ; la lenteur de son mouvement donne le tems à l’attention d’approfondir les principes d’une manière sûre, et au corps celui de se développer et de se dessiner avec autant de méthode que de goût.

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