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288. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre XIII. » pp. 181-196

Allons voir (dit on) danser ce jeune homme ; c’est l’écolier d’un tel ; il étoit détestable, il y a un mois.

289. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XIV. » pp. 134-149

On ne peut danser de bonne grace sans être exactement tourné en dehors ; on ne peut décrire aucune rondeur sans le secours de la hanche, et la danse enfin ne peut être agréable sans contours ; les angles comme en peinture doivent être évités ; c’est la hanche qui opère ; elle commande à toutes les parties qui lui sont inférieures.

290. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XIII. » pp. 362-395

Allons voir, (dit-on,) danser le jeune homme ; c’est l’Ecolier d’un tel ; il étoit détestable il y a un mois.

291. (1834) L’Opéra. Paris ou Le Livre des Cent-et-un. tome XV « L’Opéra. » pp. 366-428

Le premier de ces divertissemens où le bon goût commença à paraître, fut le ballet qui fut dansé en 1581. […] Pour divertir le roi Louis XIV dans sa jeunesse, on représentait assez souvent à la cour des ballets accompagnés de déclamation et de symphonie, où le roi, les princes et les plus grands seigneurs dansaient, représentant des divinités, des héros, des bergers, et d’autres personnages. […] Cela ne changea qu’au ballet du Triomphe de l’Amour, représenté à Saint-Germain-en-Laye ; on y vit danser monseigneur le Dauphin et madame la Dauphine, Mademoiselle, madame la princesse de Conti, et autres princes et princesses, seigneurs et dames de la cour.

292. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Les Graces. Ballet anacréontique. » pp. 75-97

L’allégresse règne parmi les compagnons du vainqueur, ils dansent autour de Daphnis ; ils le couronnent et le conduisent en triomphe, sous une espèce de baldaquin de fleurs.

293. (1936) Philosophie de la danse

Mais quand on n’est pas un danseur ; quand on serait bien en peine non seulement de danser, mais d’expliquer le moindre pas ; quand on ne possède, pour traiter des prodiges que font les jambes, que les ressources d’une tête, on n’a de salut que dans quelque philosophie, — c’est-à-dire que l’on reprend les choses de fort loin avec l’espoir de faire évanouir les difficultés par la distance.

294. (1823) De l’art de la danse , considéré dans ses vrais rapports avec l’éducation de la jeunesse (3e éd.) « Méthode ou Principes élémentaires sur L’art de la danse pour la ville. » pp. 11-92

Il est encore nécessaire de doubler ensuite le frappement pour s’accoutumer à tenir ce mouvement qui est exact, avec celui de l’exécution des tems simples de la danse, et que l’on doit suivre en dansant, dans les mouvemens de contredanse ; et aussitôt que l’on s’est assuré d’un tems ou pas de la danse, il est essentiel d’en régler le mouvement par celui de la musique, en exprimant les tems de sa mesure, et en commençant par des airs simples ; il faut que les tems soient distincts pour aider à l’exécution de ceux de la danse ; que les airs soient variés progressivement, afin d’accoutumer l’oreille à toutes les difficultés qui existent dans la composition des airs nouveaux auxquels on resterait, pour ainsi dire, sourd si on ne s’y était préparé, et l’on romprait alors toute exécution ; ce qui arriverait indubitablement, si l’on apprenait à danser sans les règles de la musique, ou en se bornant à des airs faciles et anciens, qui diffèrent considérablement de la plupart des airs nouveaux pour le genre de composition. […] Ce mouvement est celui de la joie ; il est sensible à l’oreille par sa vivacité et le nombre pair des tems de la mesure, qui s’accordent avec les tems également pairs de plier, de tendre, pour danser ou sauter. […] Par les règles que nous venons de démontrer, on voit que l’exécution de la contredanse n’exige point un grand nombre de pas ; mais elle permet de varier et d’y placer un nombre infini d’autres pas, lesquels varient encore par la composition des enchaînement, comme nous venons d’en donner un exemple pris sur le petit nombre de ceux que nous avons démontrés, lesquels offrent encore beaucoup de variétés : ces changements s’opèrent le plus souvent dans les traits figurés à deux par l’inconvénient que les autres présentent ; d’abord par les mouvemens des bras qu’il faut soigner, mais encore plus par les personnes qui ne sachant pas danser, ou qui n’ayant pas d’oreille, trouvent presque toujours trop long chaque trait de contredanse, qui est composé de quatre mesures.

295. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Discours préliminaire. » pp. -

Ceux qui ont recherché comment les danses sont venues jusqu’à nous, ont remarqué qu’elles s’introduisirent dans l’Egypte au temps que le peuple de Dieu y étoit en captivité, qu’on commença d’abord à danser aux chansons hors des villes, et qu’ensuite on y employa des flûtes et d’autres instrumens : que des places publiques elles passèrent sur les théâtres, et que de là elles sont entrées dans les palais des princes et des grands.

296. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — La mort d’agamemnon. ballet tragique. en cinq actes.  » pp. 141-169

Après cette marche triste et silencieuse, des femmes dansent un hymne autour de l’autel ; elles déposent leurs branches de cyprès sur les marches du tombeau, et elles s’y prosternent dans les attitudes de la douleur, les enfans jettent des fleurs.

297. (1841) Physiologie de la lorette pp. -127

Et à propos de bals, vous qui ne dansez pas le cancan, et qui ne poussez pas l’idolâtrie de la transformation jusqu’à échanger votre elbeuf contre un costume de débardeur ou de pirate de l’Archipel, défiez-vous du repos de la Lorette, de la halte qu’elle fait après le galop.

298. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre II. la dernière passion du chevalier frédéric de gentz  » pp. 37-96

Mon sommeil aussi fut doux, comme si j’avais dû me réveiller au paradis. » Quelques jours après, Gentz assistait à un ballet où dansait Fanny.

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