Il faut sçavoir d’abord, qu’il n’y a personne admis dans le Cercle, que les Princes & Princesses du Sang, ensuite les Ducs & Pairs, & les Duchesses : & après les autres Seigneurs & Dames de la Cour, chacun selon le rang qu’ils doivent occuper ; mais les Dames sont assises sur le devant, & les Seigneurs aussi assis derriere les Dames : quoique je les aye réprésenté debout ; mais c’est afin de donner moins de confusion à mes groupes de Figures, & les rendre plus distinctes. […] Sçavoir, Monseigneur & Madame la Dauphine, Monsieur & Madame ; ainsi des autres Princes & Seigneurs ; tous les Seigneurs sont d’un côté à la gauche, & les Dames à la droite : & dans ce même ordre on se fait la reverence l’un devant l’autre, ensuite Sa Majesté & sa Dame mene le branle, qui étoit la danse par où les Bals de la Cour se commençoient, tous les Seigneurs & Dames suivent leurs Majestez, chacun de leur côté, & à la fin du couplet, le Roy & la Reine se mettoient à la queuë, & celui & celle qui étoient derriere leurs Majestez menent le branle à leur tour ; ensuite se vont placer derriere le Roy & la Reine, & successivement des autres de deux en deux, jusqu’à ce que leurs Majestez soient revenus les premiers : après quoy ils dansent la Gavotte, qui se danse dans le même ordre du branle, qui est de se remettre à la queuë jusqu’à ce qu’ils soient revenus devant, & les branles finis on se fait de pareilles reverences en se quittant, que celles que l’on a fait avant de danser. […] Du même instant-il fait deux ou trois pas en avant, pour adresser une autre reverence à la Princesse ou Dame qui doit danser à son tour, afin de la convier de venir danser, & là il l’attend, afin de faire tous les deux une reverence très-profonde au Roy, de même qu’il est réprésenté par ces deux Figures 1. 2. ensuite ils descendent un peu plus bas, comme ces deux autres Figures 3. 4. le réprésentent, & font ensemble les reverences que l’on fait ordinairement avant de danser, & dansent le menuet, ils font à la fin du menuet les reverences que l’on fait ordinairement ; ensuite il fait une reverence en arriere en quittant la Dame, & se va mettre à sa place ; mais la Dame observe le même cérémonial pour convier un autre Prince, ce qui se pratique successivement jusqu’à la fin.
Si c’est une dame que l’on accompagne, on ne doit point lui offrir le bras, cela est familier, et ne pourrait être au plus que dans un cas urgent, comme la main dans un mauvais pas. […] La dame fera la révérence aussi à la quatrième position, et continuera de marcher également pour se retirer. […] Il est malhonnête et indécent de choisir les dames pour les faire danser, comme de danser toujours avec la même. […] Le cavalier se tenant un peu écarté et à côté de sa dame, la conduira à la place destinée pour danser, où ils se placeront, le cavalier à la gauche de la dame, la dame à la droite du cavalier. […] La dame fera la révérence.
Aussitôt on vit que les Étoiles du Ciel commencèrent à se remuer, sauter, danser ; ce que Mercure regardant, et voyant Jupiter dans une nue, il le supplia de vouloir transformer aucunes de ces Étoiles en des Chevaliers, qui eussent été renommés en amours pour leur constante fidélité envers les Dames. […] Mercure alors supplia Jupiter de transformer aussi les autres Étoiles en autant de Dames qui avaient aimé ces Chevaliers. Incontinent, ces Étoiles changées en autant de Dames furent vues vêtues de la même couleur que leurs Chevaliers. Mercure voyant que Jupiter avait ouï ses prières, le supplia de permettre que toutes ces âmes célestes de Chevaliers avec leurs Dames descendissent en terre, pour danser à ces noces Royales. Jupiter lui accorda encore cette requête, et les Chevaliers et leurs Dames descendant des nues sur le théâtre au son de plusieurs Instruments dansèrent divers ballets ; ce qui fut la fin de cette belle Moralité. » [Voir Fête (Beaux-Arts)] Quel monstre qu’une pareille composition !
[2] La Contradanza si può fare o con determinato numero di Dame e di Cavalieri, ovvero indeterminato, cioè di quante e quanti mai ne possono entro quella stanza, ove si balla, capire. […] Vuol essere solamente ballata da quelle Dame e da que’ Cavalieri che sanno le regole del ballo nobile, o almeno quei soli passi i quali deono entrar nella Contradanza. […] [4] La Contradanza di numero indeterminato, cioè d’altrettante Dame e Cavalieri messi a fila sopra due linee, quanti ne comporta l’ampiezza di quel luogo dove si balla, è composta di sole regolate figure, e di passi non regolati. […] Sopra di che è da dare questo avviso, che non è cosa ben fatta il voler nelle conversazioni, e tanto meno ne’ solenni Festini, imparare estemporaneamente alcuna di queste nuove Contradanze: ma si conviene innanzi tratto appararle almeno a due Dame ed a due Cavalieri, che a cominciarle dovranno essere i primi, acciocché gli altri, udite prima l’arie di quelle, e ravvisatene le figure, le possano convenevolmente ballare.
Avx cavaliers et avx dames par luy mesme. […] Les Dames y verront parmi leurs pas diuers L’air, L’adresse, la grace, & la graue asseurance, Quelles doiuent cherir.
Amour de la patrie, dévouement pour son Roi, religion, désintéressement, humanité après la victoire, respect pour les dames, dont les chevaliers défendoient la vertu au péril de leurs jours ; tels étoient les fondemens respectables de cette institution. […] Dames de la cour d’Adèle. […] Un grand nombre de dames et de chevaliers sont invités à cette réception. […] Les dames lui présentent les différentes pièces de son armure. […] Les chevaliers et les dames se placent sur les gradins.
Dames Romaines. […] Dames et Chevaliers Romains. […] Fulvie, dames Romaines, Camille. […] Les armes des vaincus forment des trophées, qui accompagnent ce char ; les dames Romaines s’empressent à lui offrir des lauriers. […] Le char du triomphateur est accompagné par Procule et Fulvie, par des chevaliers Romains et des dames amies de Fulvie.
Là, où on s’attend à voir une dame en grands atours, à la mine altière, on trouvé une charmante grande dame accueillante, simple, spirituelle et ayant conservé une jeunesse de mouvements extraordinaire. […] C’est ainsi que je m’étais toujours représenté la grande dame, par tout ce qu’elle est elle-même, et non seulement par ce qui l’entoure ou par le haut rang qu’elle occupe dans la société. […] Une dame enfin pria mon amie de danser chez elle. L’étoile demandait très cher, mais, persuadée par moi, la dame consentit à payer le gros cachet que prétendait toucher ma danseuse. […] D’abord, il fit quelques difficultés, puis m’avoua que ces dames ne comptaient pas me rejoindre.
Methode povr les dames. […] Mais voyez mes Dames la responce que ie leur ay faicte en l’Apologie de ce traité, où vous aprendrez que l’on s’offence à tort d’vne intention innocente, & qu’il n’y a que les circonstances des temps & des lieux qui puissent rendre vos actions blasmables, ce que si vous considerez bien, vous n’attacherez iamais vostre creance à ces superstitieuses persuasions. […] Plusieurs maistres estiment qu’il n’est pas necessaire d’obliger vne Dame à porter les pointes des pieds ouuertes, & se fondent seulement sur ce que n’estant pas subiectes à estre veuës, il n’importe qu’elle action elles ayent. […] Apres auoir consideré la diuersité des pas de courante qu’on fait auiourd’huy, ie n’en ay point trouué qu’vne Dame peust acquerir auec plus de facilité, n’y qui luy donne vne action plus belle ny plus aduantageuse que ceux cy. […] Ie parlerois d’vne autre forte de pas qui ont bonne grace estans bien faits par vne Dame, si la negligence qu’on apporte auiourd’huy à danser la Gaillarde ne m’en empeschoit.
Décidément ce bal est trés-galant ; il est entièrement dédié aux dames. […] Merci, pour ces portraits… ces dames sont mesdames Sévigné, de Girardin, etc. — Tu les flattes ! […] C’est cela qui m’est égal, que ces messieurs et ces dames se moquent de nous… L’habitué. […] — Mais alors toutes ces dames sont riches. […] L’ami répond à ce salut par une respectueuse révérence. — Une fois ces dames parties, l’habitué prend le bras de son ami.
Elle pensait combien elle avait eu de chance de ne pas être là le dimanche précédent pour assister à mon « succès » lorsqu’elle vit une dame se lever et s’approcher de l’estrade. La dame se mit à lire un petit papier qu’elle tenait à la main. Lorsque la dame eut achevé sa lecture, ma mère entendit ces mots : — Et maintenant nous allons avoir le plaisir d’entendre notre petite amie, Loïe Fuller, réciter une poésie intitulée : « Marie avait un petit agneau. » Ma mère, au comble de la stupéfaction, était incapable de bouger ou de dire un mot. […] C’est ainsi que j’ai joué Marguerite Gauthier, dans la Dame aux Camélias, avec un délai de quatre heures seulement, pour apprendre le rôle.