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295. (1921) Salvatore Viganò pp. 167-190

À la fin elle croit plus efficace de recourir à la déesse et la supplie de la délivrer de cet amour coupable… Tandis qu’elle descend les marches de l’autel sur lesquelles elle a prié, une vision lui représente les traits de Décius. […] J’ai eu la bonne fortune de retrouver à un étalage, dans une rue de Rome, la musique de plusieurs ballets de Viganò que l’on croyait perdue.

296. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre II. De la Danse Sacrée des Hébreux, des Chrétiens dans la primitive Eglise, & des Payens, depuis son origine jusqu’à présent. » pp. 33-58

On crut aussi qu’il y avoit de l’opération du diable, parce que les éxorcismes les soulageoient : la plûpart de ces gens-là n’étoient néanmoins que de la lie du peuple, de l’un & de l’autre sexe ; le mal fut plus grand en Flandres qu’ailleurs.

297. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVIII. » pp. 185-200

Point du tout, répliqua Garrick, mais j’aime ses talens, et je les admire d’autant plus que je crois qu’ils lui ont coûté infiniment de peine à acquérir.

298. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VII. le diable boiteux  » pp. 220-261

Aucun cadre ne semblait trop beau pour une création où l’on croyait reconnaître la marque sublime du génie. […] Son médecin, le Dr Boulu, ne crut pas d’abord à un danger sérieux et se contenta de pratiquer une saignée.

299. (1823) De l’art de la danse , considéré dans ses vrais rapports avec l’éducation de la jeunesse (3e éd.) « Des manières de civilités. » pp. 138-159

En pareil cas, il est nécessaire de se rapprocher des usages des personnes à qui l’on a affaire ou devant qui l’on se présente ; mais en se réglant toujours sur les vrais principes, sans lesquels on tomberait dans tous les défauts du vulgaire, où l’on ne voit que corruption ou mélange de mauvaises habitudes plus ridicules les unes que les autres ; grimaces, minauderie, contorsions, tournure bizarre, guindée, triviale ou indécente, ton de fierté même envers ses égaux, quand on se croit au-dessus d’eux, soit par la différence de profession ou d’opulence, soit par le luxe de l’habillement qui est un des principaux points en ce genre.

300. (1921) Théophile Gautier et le ballet romantique pp. 149-162

Fanny Elssler est une danseuse tout à fait païenne… Quand elle se cambre hardiment sur ses reins et qu’elle jette en arrière ses bras enivrés et morts de volupté, on croit voir une de ces belles figures d’Herculanum ou de Pompéi qui se détachent blanches sur un fond noir et accompagnent leurs pas avec les crotales sonores… « … Sans doute, le spiritualisme est chose respectable ; mais, en fait de danse, on peut bien faire quelques concessions au matérialisme.

301. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Les Graces. Ballet anacréontique. » pp. 75-97

Il est à propos de prévenir le public que les Graces ignorent leur origine, que sous un habit champêtre et des toits rustiques, elles se croient filles de Lycénion ; que cette même Lycénion qui les a élevées, ignore elle-même que ces aimables filles sont des immortelles ; qu’elles ne reconnoissent l’enfant de Cythère, que lorsqu’il fait éclater sa puissance en rendant la jeunesse à Lycenion et à Damet, et que l’instant qui suit, est l’époque de la reconnoissance entre l’Amour et les Graces, et celle du dénouement de l’intrigue.

302. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre IX. le voyag e en amérique  » pp. 320-364

W… est pour elle un compagnon de voyage et un ami particulier, auquel elle s’est confiée en venant sur une terre étrangère, et qui s’acquitte des devoirs de cette hospitalité avec toute la délicatesse d’un gentleman et la pureté d’une amitié dont les cœurs pervertis peuvent seuls méconnaître ou soupçonner le désintéressement. » Qui voudrait passer pour un cœur perverti et ne pas croire à la parfaite innocence de M. […] On crut un moment que c’était une manière à eux, manière un peu rude, de s’associer à l’hommage rendu à la danseuse.

303. (1921) Le Ballet de l’Opéra pp. 191-205

Ne faut-il pas leur appliquer le proverbe italien : En fait d’argent et de sainteté, ne crois que la moitié de la moitié.

304. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre VI. Témoignage d’Auteurs et de Ministres protestans contre les Danses. » pp. 72-93

» En s’élevant ainsi contre les danses, Vossius propose des moyens ecclésiastiques et politiques, qu’il croit qu’on doit employer pour les abolir.

305. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre X. le coucher de l’astre  » pp. 365-413

Le travail terminé, les organisateurs furent pris de scrupules et crurent devoir demander au pape-roi l’autorisation d’offrir un diadème à une danseuse. […] J’avais toujours cru, dans ma simplicité de prêtre, que les couronnes étaient faites pour la tête et non pour les jambes145. » Dans une ville des Etats pontificaux, à Foligno, où Fanny donna douze représentations en février 1846, elle eut à se louer d’un accueil particulièrement touchant.

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