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4. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XX, une expérience » pp. 222-231

A Paris ma grande amie, Névada, la célèbre chanteuse américaine me l’avait présentée, et la danseuse m’avait donné séance tenante un échantillon de son savoir-faire. […] Je partis enchantée et reconnaissante, autant pour moi que pour mon amie. […] Une dame enfin pria mon amie de danser chez elle. […] Entre temps, j’ai oublié de le dire, la mère de mon amie nous avait rejointes à Vienne et au lieu d’un hôte j’en avais deux. […] Mon amie devait répéter dès le lendemain.

5. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Épître à Monsieur F. A. Blasis mon Père, » pp. 1-4

Blasis mon Père, ci-devant membre du Conservatoire de Naples, et directeur de la Section philharmonique de la Société du Muséum d’instruction publique de Bordeaux [1] Des amis qui s’intéressent à mon ouvrage, désiraient que j’en fisse hommage à quelque personne dont le nom servirait à l’honorer. […] [4] J’ai donc écarté les idées de mes amis, que je remercie cependant, et je suis descendu dans mon propre cœur. […] [3] Les connaissances profondes en musique dont vous êtes doué, les ouvrages lyriques, applaudis du public, que vous avez produits pour la scène, placent votre nom à côté des artistes dont la mémoire sera chère aux amis des arts et de l’harmonie.

6. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XV, quelques souverains » pp. 160-177

Mes amis furent étonnés de voir que ma dernière danse avait déplu à Sa Majesté. […] Il sourit avec finesse et je sentis que nous devenions amis… Je dansais à Marseille à cette époque. […] Des amis me présentèrent à l’attaché militaire américain, M. […] — Cela rendra vos nouvelles danses célèbres dans le monde entier, me dit cette amie. […] Et en détail, je racontai toute l’histoire à mon amie.

7. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre XII » pp. 167-185

Entre autres manières intelligentes de se présenter, qu’on me permette de raconter celle qu’il employa il y a quelques jours auprès d’une de mes amies : Il ne la connaissait pas, ne l’avait jamais vue, et, nonobstant, un matin il s’en fut sonner à sa porte. […] Une fois en face de mon amie, il s’assit sans dire mol et la regarda avec des yeux de somnambule. Mon amie rompit le silence la première. […] fit mon amie véritablement effrayée. […] Mon amie se mit à rire aux éclats.

8. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Première lettre. A monsieur le duc d’Autremont, château d’Autremont. » pp. 79-81

Mais il m’est permis de vous dire que la solitude est mauvaise, surtout à une âme passionnée comme la vôtre, et pourtant je ne vous vois pas sans quelque appréhension disposé à traiter Juste Odoard comme un compagnon et un ami. […] Qu’il soit honnête et intelligent, je n’en demande pas davantage pour faire avec lui un bail de dix-huit mois ou deux ans et pour lui rendre ma solitude moins austère en le traitant comme un compagnon et un ami. » Je reconnais bien là la bonté candide de vos jeunes années, et je sais assez la bienveillante douceur de votre caractère pour être certain que vous tiendrez parole. […] S’il peut suffire d’être honnête et intelligent pour mériter de devenir le compagnon et l’ami d’un homme tel que vous, dans la vie changeante et mêlée d’une grande ville, il en va tout autrement dans le tête-à-tête prolongé d’une retraite comme la vôtre. […] Mais s’il est et votre compagnon et votre ami, vous le lui permettrez, et, en supposant que vous n’ayez jamais à rompre que des lances courtoises, ce sera pour vous un trouble intérieur, une sorte d’ébranlement de votre air vital qui vous amusera peut-être durant quelques jours, mais qui risque de vous devenir insupportable, et qui sait ? […] Donc, mon ami, vous êtes libre de suivre mon conseil ou de révoquer mon arrêt.

9. (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] « Les ressources, ou le tableau du monde, pantomime.  » pp. 15-16

Arlequin danse avec ses amis, leurs maitresses & la sienne, dont il est de plus-en-plus enchanté. Sa tendre amie, lorsqu’il ne s’en apperçoit pas, écoute avec plaisir un autre soupirant, le recherche, minaude & lui sourit. […] Le Sultan continue de faire des amitiés à Arlequin, qui, feignant d’en être touché, conjure encore le Magicien, son ami, de lui procurer les trésors renfermés dans les coffres. […] Combat entre les amis du mort & ceux d’Arlequin. […] Arlequin & ses amis jettent dans la rivière les corps de ceux qu’ils ont tués.

10. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Quatrième lettre. Flaminien d’Autremont à Melchior de Sainte-Fauste. » pp. 83-91

Après le mien, vous êtes certainement mon meilleur ami. […] Vous-même… mais je ne vous fais pas de reproche, mon ami. […] Mon ami, tout cela est faux. […] Mon pauvre père avait souhaité ce mariage pour moi, parce que la mère de ma femme avait été la meilleure amie de ma mère. […] Mes amis se sont mariés autour de moi, je ne les en ai pas détournés.

11. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — IV, comment je vins a paris » pp. 40-

L’associé de mon directeur m’avait demandé, comme une véritable faveur, de venir à un bal donné par des amis à lui et d’ouvrir ce bal. […] On nous conduisit, l’amie qui m’accompagnait et moi, dans un petit salon où l’on me pria d’attendre jusqu’à ce que quelqu’un vînt me chercher pour paraître en scène. […] Le lendemain mon amie m’apporta un journal dans lequel je trouvai en première page un grand article sous ce titre : LOIE FULLER A INAUGURE LE « DON’T THINK CLUB ». […] Après avoir pris congé de mes amis, je m’en fus donc, pleine d’espoir et de désirs. […] Il voyageait avec sa femme, une belle Américaine, qui était devenue ma grande amie, et qui lui fit les plus sanglants reproches à mon sujet.

12. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XVI, autres souverains » pp. 178-

J’avais de nombreux amis autour de moi. […] Comme je l’ai déjà dit, j’avais là-bas de très nombreux amis. […] Au moment où mon train allait partir, mon bel ami monta dans mon wagon, et m’accompagna jusqu’à Marseille. […] En même temps que le vicomte affirmait son jeu indigne à mon égard, la correspondance de mon bel ami cessa. […] Mon ami venait vers moi.

13. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Iphigenie en Tauride. Ballet tragique » pp. 235-256

Ce Prince la préfere à la fuite et après un combat de générosité et d’amitié entre Pylade et lui, le premier feint de céder ; il s’engage d’aller à Mycènes, et de rendre exactement la lettre dont son ami vent le charger. […] Eumène court dans les bras de son père ; Oreste se jette dans ceux de son ami et ne les quitte que pour voler dans ceux de sa sœur. […] Pylade, Roi de Phocide, ami d’Oreste. […] Oreste et Pylade expriment alors une joye mêlée de crainte ; tous deux souhaitent également de mourir ; chacun veut conserver les jours de son ami. […] Aucun ne veut céder l’honneur de perdre la vie, pour sauver celle de son ami ; tous deux se pressent et se sollicitent à prendre la fuite, et tous deux restent pour recevoir la mort.

14. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — III, comment je créai la danse serpentine » pp. 22-

Une amie m’avait demandé de venir dîner avec quelques officiers que l’on fêtait, avant leur départ pour les Indes où ils allaient rejoindre leur régiment. […] A notre table ils paraissaient timides ; ils n’en étaient pas moins de cette sorte d’hommes qui vont au-devant de la mort comme on va au-devant d’un ami qu’on rencontre dans la rue. […] Mais quelques mois plus tard mon amie me dit que ce soir-là je ne cessai de faire entendre une sorte de gémissement pareil à celui d’un animal blessé. […] Parmi les spectateurs se trouvait l’un de mes plus vieux amis, Marshal P.  […] Je revins à la maison et consultai mes amies.

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