C’est dans cet état que Caligula trouva Rome, lorsqu’il prit les rênes de l’Empire.
Il ne fallait que s’y servir des hommes, que le génie et l’art mettaient en état d’imaginer et de conduire ces Fêtes continuelles, qu’on avait véritablement envie de rendre éclatantes.
Les fêtes, telles qu’on les donne au peuple, ne sont ni bonnes ni utiles ; elles sont ruineuses pour l’état.
Je vous communique ces chiffres sur une feuille à part avec le relevé des travaux exécutés par mon jeune architecte dans ces derniers temps et qui sont ses états de service.
D’après les états de situation du ministère, on divise, un peu arbitrairement à mon sens, ce personnel en deux sections : Artistes de la danse, 57 membres ; artistes du ballet, 49 membres ; dans ces sections ne sont pas comprises les petites classes, mais naturellement figurent les vingt-quatre danseurs, ce qui porte à 82 le chiffre des danseuses. […] Sa danse avait parfois quelque chose d’involontaire, d’enivré, de fatal, elle dansait comme la destinée… » Les danses russes depuis une dizaine d’années, les danses orientales à l’Exposition universelle de 1900, n’ont pas laissé de nous révéler d’autres incarnations de la chorégraphie, incarnations qui traduisent à leur façon certains états d’âmes des pays où elles fleurissent. […] On composerait une anthologie amusante avec les mots qui s’échangent au foyer de la danse, depuis cent cinquante ans, entre les vestales de la chorégraphie et les habitués : mots drôles, mots profonds, mots de situation, mots représentatifs d’états d’âmes.
Sans doute, il est facile à un maître de mettre en peu de tems un élève en état de figurer dans un bal ; mais alors il faut renoncer pour jamais à se perfectionner et à se former un bon maintien. […] Les bras doivent être souples et décrire une forme arrondie, peu sensible des coudes légèrement tournés en dessus, et qui présentent la saignée vers le côté ; les poignets tournés en contraste avec les coudes, les mains arrondies des doigts sans être serrées ; le pouce et l’index formant une rondeur qui se présente en dessus, et répondant aux coudes maintenus dans un grand état de souplesse. […] Les cavaliers les tiendront près d’eux en cet état ; les dames tiendront leur robe légèrement du bout des doigts, sous le pouce et l’index, la prenant à portée de leurs mains. […] Placez votre corps selon l’ordre du maintien ; les pieds à la troisième position et en dehors pour exécuter le pas de bourrée dessous ; pliez et lâchez ou développez en même tems la jambe qui est devant jusqu’à la seconde position de côté ; puis relevez-vous en ramenant cette jambe qui est développée, pour la rentrer derrière l’autre à la troisième position, où elles se trouveront également tendues ; soutenez-les tendues et haussez-vous sur les pointes : dans cet état, marchez deux petits pas bien resserrés et de côté, partant du pied qui est devant ; entrez consécutivement l’autre à la troisième position derrière, et posez les talons. […] Il faut soutenir les bras un peu arrondis, pour leur donner plus de grâces ; ne leur donner aucun mouvement, et dans cet état se tenir éloignés l’un de l’autre autant que le permet l’étendue des bras, pour éviter de se rendre incommode l’un à l’autre.
Si je ne puis réunir ces deux avantages, le premier me satisfera toujours beaucoup, parce qu’il me donnera lieu de prouver mon zèle et mon application à remplir les fonctions de mon état.
On sait qu’ils sont utiles à plusieurs, et c’en est assez pour en faire usage dans tous les cas où l’état des malades semble les exiger.
Il est pénible pour moi, Madame, de me trouver dans l’impossibilité de vous parler d’une foule de danseuses dont la majeure partie mériteroit un éloge séparé, et dont l’autre annonce de grandes dispositions ; talent malheureusement rare, celui d’être intéressante dans tous les genres, mais des accidens et une douleur fixée dans les genoux, l’ont forcée dans plusieurs circonstances de suspendre ses travaux habituels, et cet état d’inaction lui a procuré beaucoup plus d’embonpoint qu’il n’en faut au théâtre et dans un genre surtout qui exige de belles proportions.
Des ordonnances successives réglèrent la police et l’administration de l’Opéra ; on y nomma des inspecteurs, et, en 1715, on voit le duc d’Antin, pair de France, chargé, pour le secrétaire d’état ayant le département de la maison de sa majesté, de tout ce qui concerne la police et la régie de l’Académie royale de Musique. […] Berger ; en 1747, après la mort de celui-ci, les sieurs Tréfontaine et Saint-Germain furent chargés de la régie de l’Opéra ; enfin, en 1749, le roi donna à la ville de Paris la direction générale de l’Académie royale de Musique, sous les ordres de M. le comte d’Argenson, ministre et secrétaire d’état ayant le département de la maison du roi. […] Les feux, c’est-à-dire la gratification qui est allouée à certains acteurs par chaque représentation, et qui, dans son origine, était destinée à les indemniser de menus frais de feu et d’accessoires de toilette, sont compris dans cet état de dépense. […] Nos hommes d’état y parlent haut, comme des gens qui veulent être entendus. […] Si le bal de l’Opéra eût admis de telles mœurs, aux yeux des étrangers, qui s’obstinent encore à croire que c’est là qu’il faut juger la France, nous eussions apparu comme un peuple en état de démence et d’ivresse.
Après avoir traversé le continent, j’allais m’embarquer avec ma mère, lorsque son état de santé me donna les plus vives inquiétudes. […] Mon amie plaida ma cause, en alléguant l’état de santé de ma mère et la gravité de sa maladie lors de mon départ manqué pour le Céleste Empire.