La naissance de Louis quatorze fut l’époque fortunée de leur élévation, de leur puissance, et de leur gloire, ils entourèrent le berceau du Monarque. […] Tels étoient à cette époque nos compositeurs. […] Avant de terminer ma lettre je dois vous fixer l’époque où l’on vit pour la première fois des femmes danser sur le théâtre. […] Je termine ma lettre par une observation, et je dis qu’au milieu de tant de gout et de magnificence, à une époque où les sciences, les arts et les lettres avoient acquis tant de splendeur, dans un moment où les Le Brun, les Mignardet leurs successeurs acquirent par une foule de chefs-d’oeuvre des titres à la gloire, où cet art et celui de la sculpture rivalisoient. en talons et en génie avec ce que les artistes Grecs et Romains créèrent de plus parfait, dans un instant où les Corneille, les Racine et les Molière avoient surpassé les poëtes de l’antiquité ; ne sera-t-on pas étonné de voir dans les fêtes, et les spectacles pompeux de la cour, le costume le plus ridicule et le plus barbare, les allégories les plus triviales ?
Jacques Rouché assume la lâche redoutable de diriger, à l’époque des « deux décimes », le plus dispendieux au monde des théâtres de cour, le met au-dessus des reproches.
C’est dans ces vieilleries que le ballet se traînait, à une époque où le romantisme renouvelait la littérature, où Beethoven mourait après avoir élargi à l’infini le champ de la musique, où pénétraient en France les accents si frais, si vigoureux de Freyschütz. […] La situation des danseurs n’était plus aussi brillante à l’époque de Louis-Philippe que sous l’ancien régime. […] Le meilleur des danseurs de l’époque de Louis-Philippe fut Perrot. […] Ces dignes personnes avaient fait leurs premiers pas aux côtés des grandes danseuses du commencement du siècle, de Fanny Bias, la célébrité de l’époque impériale, de Mlle Bigottini, chère aux diplomates du Congrès de Vienne, de Mme Anatole, qui avait brillé sous Louis XVIII. […] C’est de l’étranger qu’à cette époque favorable à l’exotisme allait venir le salut.
Elle dansait comme les rédacteurs du « Figaro » écrivaient à la même époque, il y a vingt ans ou même davantage. […] Moi Parce que nous ne sommes plus à l’époque de la toccata en fa.
Je le ferai en me reportant à l’époque où je fréquentais beaucoup l’Opéra, entre 1890 et 1905 ; d’ailleurs le nombre des danseuses n’a guère changé, et quant aux étoiles de mon temps, Maury et Subra, elles ont été remplacées par Carlotta Zambelli et Aïda Boni qui, depuis assez longtemps déjà, battent le record du talent. […] Si bien que, pendant ces quarante années, l’Opéra a la vie, la splendeur et le mouvement d’où naissent les beaux dividendes, avec cette fascination qui, à certaines époques, ramène les hommes distingués dans un endroit où ils trouvent de quoi alimenter leur esprit, leur cœur, leur sociabilité, et même leurs défauts. […] Mais l’infernalité n’était propre ni à notre loge ni à d’autres ; le public n’était pas plus patient que nous. »Roqueplan brouille ici les dates et les époques : il a raison pour le second Empire, son amour du paradoxe l’égare pour l’époque antérieure.
Pour tout ornement, pour toute relique, on y conservait un buste en marbre de la Guimard, posé sur une simple colonne en bois peint… Oui, mais sur cette banquette s’était assis, dans ces glaces s’était reflété tout un monde de causeurs et de promeneurs dont on retrouverait difficilement la monnaie parmi les habitués de l’époque actuelle : Balzac, Janin, Gautier, Méry, Roger de Beauvoir, Rolle, Altaroche, Roqueplan, le baron de Bazancourt, Lireux, Perpignan, Romieu, Aguado, les Rothschild, de Saint-Georges, de Lesseps, Halévy, Adam, Boyer, Waëz, Gozlan, Eugène Guinot, les deux Reybaud, Taxile Delord, Amédée Achard, Albéric Second, de Boigne, de Dreux-Brézé, Lautour-Mézeray, Berlioz, le prince Tufiakin, le colonel Montaigu, M. […] On ne les voit plus, comme à l’époque d’Albéric Second et de M. de Boigne, arriver à la barre, un petit arrosoir à la main, et l’extrémité des jambes emmaillotée dans des guêtres en coutil, destinées à protéger contre toute souillure leurs bas couleur de chair et leurs chaussons de satin. […] Ceux-là se tromperaient étrangement qui se les figureraient, à l’égal de leurs devancières, insouciantes, capricieuses, prodigues ,d’un pouvoir irrésistible, pleines d’attraits et de périls… On rencontre bien encore, par ci, par là, quelques-unes de ces Circés qui changent les fils de familles en rochers ou en brutes… Mais l’époque n’est plus où ces joyeuses excommuniées se dédommageaient d’être damnées dans l’autre monde en menant une existence damuable dans celui-ci… La vie d’une fille de magasin signifiait alors la liberté, la fantaisie poussées jusqu’aux extrêmes limites, les caprices partagés ou subis, l’argent facilement gagné, plus facilement dépensé… On appelait filles de magasin les demoiselles du chant et de la danse, qui, n’ayant pas achevé leurs études, figuraient sur la scène avant d’être engagées.
En ce temps mon père, ma mère et mes frères habitaient une ferme à seize milles de Chicago, et lorsque l’époque de mon entrée dans le monde approcha, la température devint si froide qu’il fut impossible de chauffer convenablement la maison.
C’est donc au besoin et à la nécessité que l’on doit attribuer le goût des Allemands pour la musique, et les progrès qu’ils ont faits successivement dans cet art depuis plusieurs siècles ; car ils composoient savamment à l’époque où toutes les nations apprenoient à solfier.
Cependant à cette époque les appointemens ne s’elevoient qu’à la somme de 377893 liv.
Chapitre premier les années d’apprentissage Si jamais Vienne a mérité sa réputation, parfois discutée, de ville où l’on s’amuse, ce fut en 1815, à l’époque du Congrès. […] A l’époque du Congrès un entrepreneur du nom de Horchelt exploitait avec un succès remarquable sur la scène du théâtre An der Wien les dispositions naturelles des Viennoises pour la danse. […] Sortie des entrailles mêmes du peuple autrichien, élevée sous l’ombre protectrice d’un génie qui personnifiait les dons artistiques de la race, Fanny Elssler grandit à une époque où Vienne, sa ville natale, donnait à la vocation d’une danseuse les meilleurs encouragements. […] D’ailleurs l’époque manquait de rigorisme. […] Comme il avait besoin, à la même époque, d’un grand premier sujet pour son corps de ballet, il résolut de profiter de son voyage pour voir à l’œuvre l’Autrichienne si chaleureuse ment louée par un connaisseur et pour lui proposer un engagement, si elle justifiait sa réputation.
Il ne s’agit pas ici d’une entrée de ballet de Campra et Pécourt ; car pour elle nous disposons, en plus des estampes de l’époque, de tracés chorégraphiques dont nous avons la clef, du texte musical, des comptes rendus du Mercure.