Socrate lui-même tenait à honneur d’y exécuter les Danses qu’il avait apprises de la belle Aspasie, et Caton le plus sévère des Romains à l’âge de plus de soixante ans, crut devoir se faire recorder ses Danses, afin de paraître moins gauche dans un Bal de Rome.
« Elle exprime avec rapidité, disait-il, les mouvements de l’âme ; elle est le langage de tous les peuples, de tous les âges, de tous les temps ; elle peint encore mieux que la parole une douleur extrême ou une joie excessive. »« Il ne me suffit pas de plaire aux yeux, proclamait-il, je veux intéresser le cœur6. » Les danses de Dauberval avaient toujours un caractère expressif. […] « C’est en vérité un très beau tableau de l’Albane que nous avons devant les yeux : la céleste peinture de l’âge d’or. […] À l’âge d’argent succédait l’âge de bronze. […] L’âge de fer commence. […] Au témoignage des contemporains l’exécution de ce ballet fut très inégale, mais jamais Viganò ne réalisa un tableau plus idéalement beau, plus harmonieux, plus varié que celui de l’âge d’or.
Le prince ajoutait que d’ailleurs il aurait été une femme des plus séduisantes et qu’à un âge avancé il aurait encore, comme Ninon de Lenclos, tourné la tête aux hommes. […] Aimer une danseuse, à son âge, et sympathiser avec Heine, voilà certainement deux faiblesses auxquelles on ne se serait pas attendu de sa part ! […] « Songez un peu ce que c’est, de voir récompensée de la sorte une passion comme la mienne, à mon âge, avec le peu de titres qui me restent ! […] La disproportion d’âge est vraiment trop grande entre cet Abélard et cette Héloïse. […] Pendant quelque temps il avait oublié son âge ; maintenant il se sentit vieux et usé, quand il se retrouva en présence de la plus superbe fleur de jeunesse.
L’amertume et le dégoût dans ce qui tient aux révolutions, de quelque genre qu’elles soient, sont pour les personnes d’un âge fait : Ce n’est jamais que les générations suivantes qui jouissent de ce qu’elles peuvent avoir d’utile ou d’agréable. […] La gloire de mon art, mon âge, et d’assez nombreux et brillans succès, me permettent de dire que j’ai fait dans la danse une révolution aussi frappante et aussi durable que celle que Gluck a operée depuis dans la musique.
Ils jouissaient des plaisirs de l’âge d’or, qu’ils faisaient renaître.
Les Phéaques étoient des peuples si voluptueux, qu’on ne s’étonne pas qu’Homere les peigne si adonnez à la Danse ; aussi Ulisse admire principalement leur adresse en cet Art : néanmoins je doute qu’ils ayent surpassé les Arcadiens, qui passent encore aujourd’hui pour la nation la plus agile à tous les exercices du corps, vû qu’ils s’exerçoient à la Danse dans les salles publiques depuis l’âge de cinq ans, jusqu’à trente, comme on le verra ci-après. […] Celle du premier jour de Mai fut ensuite célébrée par toute l’Italie : la jeunesse de l’un & de l’autre sexe sortoit des villes en dansant au son des instrumens, pour aller chercher des rameaux verds ; ils les posoient devant les portes de leurs parens & de leurs amis, qui les attendoient avec des tables garnies dans toutes les rues, qui étoient illuminées le soir, où l’on dansoit des danses publiques ; desorte que ce jour-là il n’étoit pas permis, sur peine d’amende, aux gens de quelque âge & de quelque qualité qu’ils fussent, de paroître sans avoir quelque fleur ou quelque branche de verdure sur soi. […] Athenée, Livre 14, rapporte que les Arcadiens qui ont passé pour des peuples fort sages, avoient coutume d’exercer la jeunesse à la Danse jusqu’à l’âge de trente ans. […] Les Entrées de ces Balets étoient proportionnées à l’âge & aux forces de chacun ; desorte qu’il n’est pas surprenant que cette nation ait passé pour produire les meilleurs Danseurs de la Gréce.
Ces moyens sont la vigilance, la prière, la mortification et la pénitence ; et la plupart des jeunes garçons et des jeunes filles ne regardent-ils pas ces vertus comme étrangères, en quelque sorte, à leur âge, et comme étant réservées à un âge plus avancé, où il leur conviendra d’être plus sérieux et plus retenus ?
Ces directeurs, prévenus sans doute à l’avance de leurs nominations, crurent faire leur cour aux deux Princes, en rassemblant une vingtaine de jolies femmes, affligées de l’âge de quinze à seize ans.
Il était dans cet âge aimable où un garçon fort beau, à l’aide d’un habit emprunté peut aisément passer pour une belle fille.
Et cependant cette époque ne fut pas entièrement un âge ingrat.
Mas Jodjana, fils d’un haut et puissant seigneur de son pays, fut — éducation de prince — instruit, dès l’âge de douze ans, dans l’art de la danse.