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17. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XX, une expérience » pp. 222-231

— D’abord venir à mon hôtel la voir danser. […] La danse, à vrai dire, ne l’avait pas particulièrement intéressée, mais si cela pouvait nous aider en quoi que ce fût elle serait contente de venir à notre réunion. […] Le jour venu tout fut prêt. […] Elle vint sur le devant de l’estrade, et tandis que la musique jouait un prélude de Chopin, elle resta immobile, les yeux baissés, les bras pendants. […] Le lendemain il vint me voir et proposa vingt représentations dans l’un des premiers théâtres de Budapest.

18. (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] « Les ressources, ou le tableau du monde, pantomime.  » pp. 15-16

Arlequin vient avec sa Maitresse ; il l’assure de son amour ; il lui fait entendre ensuite que le Sultan est fort embarrassé, qu’il est sans argent, sans ressource : ils s’en moquent. […] Les Créanciers du Sultan viennent en foule ; ils sont mis grottesquement. […] Un Pauvre vient lui demander l’aumône. […] Les autres Escrocs prennent le parti de celui qui vient d’être puni par Arlequin. […] Le Peuple vient exprimer au Sultan sa joie & sa reconnaissance.

19. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1665 — 21 février : Mascarade de Bergers et de Bergères — Lettres en vers à Madame de Loret — Loret, lettre du 14 février 1665 »

Loret, lettre du 14 février 1665 […] Lorsque le Bal fut commencé, Et, mêmement, bien avancé, Suivi d’une illustre Brigade, Louis y vint en Mascarade, En noble et triomphant arroi, (Louis, c’est-à-dire le Roi) Dont la splendeur presque infinie Charma toute la Compagnie, Qui les prit (jugeant de leur mieux) Pour des Déesses et des Dieux. Monsieur, avec sa belle Suite, Par les Grâce mêmes, conduite Et Madame, pareillement, Du Bal, le second Ornement, Vinrent en Bergers et Bergères, Revêtus d’étoffes légères, Et d’habits assez peu dorés, Mais si superbement parés De rubans de toutes manières, De houlettes, de panetières, Que, certes, le beau Céladon, Qui, de charmer, avait le don ; Que, certes, l’amoureux Sylvandre, Pour qui Diane eut le coeur tendre, Que Dorinde, Astrée et Philis, Aux teints de roses et de lys, Stelle, Hylas, Tersandre et Madonte, Dont tant de choses l’on raconte, Dans le plus fort de leur beauté, Assurément n’eussent été Auprès de ces rares Personnes, Que des chiffons et des chiffonnes.

20. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 5 février. Les périls du music-hall. »

On vient d’applaudir une jeune femme en maillot pailleté qui, suspendue au trapèze par un crochet qu’elle serre avec ses dents, « fait la toupie » en virant sur elle-même avec une rapidité toujours croissante. […] Mais tout le monde n’est pas Quinault, Argentina ou Nina Payne, Car ce sont justement les incomplets, mal outillés pour les grandes scènes lyriques, qui viennent le plus souvent chercher des compensations au music-hall. […] Elle tourne, bercée par la valse du Danube ; ses beaux bras accompagnent le tournoiement du corps et quand tout à coup elle laisse aller le poignet en ouvrant la main, elle n’est plus que la petite vague fraîche qui vient se briser au rivage de la rampe.

21. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 12 février. Pylade chez Roscius. »

bien, si ceux de la comédie laissent tomber ces nouveaux venus déconcertants, ceux de la danse n’ont qu’à les ramasser. […] Je vois d’ici venir les rieurs. […] N’est-ce pas, d’ailleurs, d’un Russe déçu Phèdre que me vient cette formule irrésistiblement drolatique : le Kamerny, ce ballet de Lénine ?

22. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XXIII, la valeur d’un nom » pp. 264-

Vous étiez très satisfaite et lui aviez promis de revenir et pourtant vous ne venez pas. […] Je n’arrive jamais dans une ville sans que Loïe Fuller n’y soit déjà venue avant moi, et même à Paris, — à la foire de Neuilly !  […] … Lorsque j’allai dans l’Amérique du Sud je découvris que Loïe Fuller y était venue également avant moi. […] … Pour mémoire, j’ajoute que la choriste américaine, dont j’ai parlé tout à l’heure, vint à Paris, et qu’un beau jour son amant la planta là.

23. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — IX, alexandre dumas » pp. 98-

Le ministre probablement désirait que je vinsse danser chez lui. […] Morris d’inviter le nouveau venu à notre table. […] Il vint avec nous au théâtre chaque fois que nous jouions, soit trois fois par semaine, et nous prenions nos repas ensemble. […] Peu de jours après, il vint me prendre pour me conduite à Marly chez le grand écrivain. […] Une fois Alexandre Dumas vint me rendre visite au Grand-Hôtel, et depuis ce temps le personnel me considéra comme un être à part, car on disait qu’Alexandre Dumas faisait aussi peu de visites que la Reine d’Angleterre.

24. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Belton et Eliza. Ballet pantomime. » pp. 223-233

On voit arriver un vaisseau qui mouille bientôt au rivage ; ce navire porte des commerçans Européens qui viennent faire trafic avec les Colons. […] Comme il se décide a sortir par un des flancs du théâtre, il rencontre sa sœur, qui vient pour retrouver Belton ; elle reçonnoit son frère, veut se jetter dans ses bras ; il la repouse avec douceur et semble lui reprocher d’avoir abandonné son père, sa mère et lui-même, pour suivre un étranger séducteur. […] La jeune femme fait ses efforts pour l’appaiser ; elle court chercher deux enfans encore très-foibles et lui dit, que ce sont là les liens qui l’attachent à Belton ; elle le conjure de venir le voir, l’assure qu’il est digne d’être son frère. […] Il embrasse sa sœur ; elle l’engage à venir dans son logis ; il se décide, il prend les deux enfans dans ses bras et la suit. […] Le frère de l’Indienne vient à son tour ; il est instruit de tout ; il demande Belton, mais il s’est retiré.

25. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XXI, choses d’amérique » pp. 232-249

Boosey à venir déjeuner un matin avec lui, chez Delmonico. […] Boosey assura qu’il était charmé et viendrait, dès qu’il serait libre. […] Il crut s’être trompé de jour et fit enfin venir le patron. […] Il était venu déjeuner avec un gentleman, et non se faire payer à manger par quelqu’un ! […] Je croyais ne pas venir ici du tout.

26. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre XI » pp. 148-166

. — Pourquoi il n’y vient plus. — La sortie du théâtre. — Mon intention d’en faire une comédie. — Ce qui m’en a empêché. — Encore M. […]  — un pour de bon, — venait sans façon y boire des petits verres de kirsch, qu’il payait cinq francs le verre. […] Cl… est cause qu’il ne vient plus. […] Tu es sûr qu’elle viendra ? […] Tu y viendras ?

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