Mortemar, cet Ange visible Qui toucherait le moins sensible, Qu’on ne peut voir sans soupirer, Ni, mêmement, sans l’adorer, À qui tout cœur doit rendre hommage, Et dont l’angélique visage, Fait, sans cesse, des amoureux, Mais n’en fera qu’un seul heureux.
L’autre est cet étonnant Sauteur, Qui, d’une si belle hauteur, Se culebute, et pirouette, Sans toucher de pied, main, ou tête, La Terre, en aucune façon, Et qui marche, encore, tout de bon, Sur les mains, de la même sorte, Qu’un autre, sur ses pieds, se porte : Dequoi chacun tout étonné, Croit qu’il s’est, au Diable donné.
L’Indien est touché. […] L’assemblée vivement touchée de la scène qui vient de se passer, et voulant terminer ce beau jour par un acte de bienfaisance accorde la liberté aux nëgres.
Ce sens, si l’on en croit Platon, produit l’harmonie de tous les mouvements de l’âme et du corps que la Danse sert à entretenir. « Lorsque (dit il poétiquement), la raison répète à la mémoire les concerts que cette harmonie a formés, toutes les puissances de l’âme se réveillent ; et il se forme une Danse juste et mesurée entre tous ces divers mouvements. » On dirait que ce philosophe ne nous considère que comme des espèces de clavecins bien accordés, sur lesquels des mains exercées touchent les airs différents, qu’un caprice heureux leur suggère.
Plus la danseuse s’éloigne de l’écran, plus son double grandit ; elle fuit vers l’avant-scène et voilà qu’une ombre gigantesque dont la tête touche au cintre la poursuit, enjambe la rampe et se fond dans l’obscurité de la salle.
Le premier Magicien paraît, & touche le lit, qui se change en un Trône superbe. […] Le Sultan continue de faire des amitiés à Arlequin, qui, feignant d’en être touché, conjure encore le Magicien, son ami, de lui procurer les trésors renfermés dans les coffres.
*** Le personnel féminin de la danse, à l’Opéra, comptait, sur la fin de l’Empire, — 1869, — une soixantaine d’artistes divisés en : Sujets principaux, — dont deux mimes et trois doublures ; Petits sujets, dont les appointements variaient de six à trois mille francs ; Premières coryphées, à douze cents francs ; Deuxièmes, à mille ; Enfin, en trois quadrilles d’élèves, dont le premier touchait neuf cents francs, le deuxième huit cents et le troisième sept cent cinquante. […] Les demoiselles des quadrilles touchent de cent à deux cents francs par mois.
Dès qu’Alexandre parût, Sysigambis, suivie de sa famille, alla se prosterner aux pieds de ce Prince, qui vivement touché de ses malheurs et de son hommage respectueux, la console, et lui ordonne de conserver toutes les marques de son ancienne splendeur.
Le Coupé ordinaire est composé de deux pas ; sçavoir, un demi-coupé, & un pas glissé : comme je m’aperçois que le terme de glisser pourroit n’être pas connu de tout ceux qui apprennent à danser ; sur tout cette jeunesse à qui trés-souvent la trop grande vivacité leur fait oublier ce que leur Maître leur enseigne ; c’est à cette occasion que je fais la remarque suivante : Le pas glissé est de passer le pied doucement devant soi en touchant le parquet ou plancher très-legerement ; ce qui doit s’entendre que ce pas est plus lent que si l’on portoit le pied sans qu’il touchât à terre, ainsi se glisser signifie un pas trés-lent, ce qui fait en partie la perfection du coupé : il doit être plié à propos, élevé en cadence & soûtenu gracieusement.
Dans mes autres précédents Vers, En deux ou trois endroits divers, J’ai parlé de celle des Dames, Qui comblaient d’amoureuses flammes, Ainsi que des soleils ardents, Les cœurs de tous les regardants Y causant un désordre extrême, N’en étant pas exempt moi-même, Aujourd’hui, je prends le souci De toucher encore ceci ; Mais on pourrait cent choses dire Dudit Ballet de notre Sire, Passant tous les Ballets passés, Que ce ne serait pas assez.