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52. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre III. Fêtes de Louis XIV relatives à la Danse, depuis l’année 1643 jusqu’en l’année 1672 »

C’est dans ces dispositions de toute la Cour, que l’ouvrage fut représenté le 13 février 1664 ; et il tomba de la manière la plus complète. […] La balle le perce sans doute ; mais la colonne la repousse contre vous : vous tombez l’un et l’autre frappés du même coup, et vous restez à terre, pour y être foulé aux pieds de la multitude, dont vous auriez tôt ou tard fixé l’admiration, et qui vous méprise.

53. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Enée et Didon. Ballet tragique. » pp. 135-147

On apperçoit à la droite du théatre une grotte percée dans les rochers du haut de la quelle tombe une cascade rustique ; des arbres s’élèvent au dessus du rocher. […] A ce pas de trois succède un divertissement général ; mais il est interrompu tout-à-coup par l’orage qui se forme ; le ciel se couvre d’épais nuages ; les vents se déchaînent et ébranlent les arbres de la forêt, les éclairs percent la nue, la foudre gronde ; la grêle et la pluie obscurcissent encore la scène ; la cascade se déborde et tombe avec fracas sur les rochers. […] Cette Reine ne pouvant supporter sans frémir l’idée du départ de son amant, tombe sans connoissance dans les bras de ses femmes.

54. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Sixième lettre. Juste Odoard à Mlle de Nesmes, à Lyon. » pp. 433-445

Mais au moment où j’allais le faire, une pluie de fleurs tomba sur elle des avant-scènes et de l’orchestre. […] La soirée est froide et quand on vient de danser… » Notre petite foule s’écarta avec respect et, dans le mouvement brusque que fit le vieux Fiori pour prendre le bras de sa fille, il fit tomber une des fleurs du bouquet de camélias que j’avais offert ; l’incident entrava la marche d’Albine ; tous se précipitèrent pour ramasser cette fleur dont chacun voulait conserver un pétale. […] Comme j’arrivais dans la coulisse, à cinq mètres du sol, une poulie mal assujettie cassa et je tombai. […] Je n’eus aucun mal ; mais mon sauveur, ébranlé par l’effort qu’il avait dû faire en me recevant, avait perdu l’équilibre et il alla tomber à la renverse sur une espèce de treuil en fer qui manœuvrait les cordages. […] Je les pousse, je les écarte, et je viens tomber à genoux auprès du blessé.

55. (1797) Essai ou principes élémentaires de l'art de la danse, utiles aux personnes destinées à l'éducation de la jeunesse « Différentes manières de saluer »

Révérence de deux personnes se rencontrant dans la rue ou sur un chemin Lorsqu’une demoiselle rencontrera dans la rue quelqu’un qu’elle voudra saluer, si c’est une personne dont on ne diffère aucunement, soit par l’âge soit par la condition, et que l’on ne veuille pas s’arrêter, étant près de la personne qu’elle veut saluer, elle portera le pied droit à la deuxième position, et rapprochant de suite le pied gauche à la première position, elle fera la révérence, et si c’est un jeune homme, il fera sa révérence de même, ôtant son chapeau de la main droite, et laissant tomber son bras tendu sur le côté ; il aura l’attention de céder le haut du pavé à la personne qu’il voudra saluer, supposé que ce soit une dame ou une demoiselle : s’il veut s’arrêter, il ira droit à elle, en la saluant de manière ordinaire ; et, ayant fini la conversation, il portera son pied droit à la deuxième position, [puis] rapprochant son pied gauche à la première position, il fera la révérence : si la personne diffère soit par l’âge, soit par la condition, soit par le sexe, il aura soin de donner le haut de la rue, et de prévenir par sa révérence la personne qu’il voudra saluer.

56. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre XI. » pp. 145-156

La rotule, qui semble destinée à limiter le rejet du genou trop en arrière de l’articulation, tombera perpendiculairement sur la pointe du pied ; et la cuisse et la jambe ne sortant plus de la ligne, en décriront alors une droite qui assurera la fermeté et la stabilité du tronc. […] Tout homme qui n’en sera aidé que foiblement, tombera toujours avec pésanteur. La raison en est simple : Les parties foibles ne pouvant résister dans l’instant de la chûte aux plus fortes, c’est a dire, au poids du corps, qui acquiert, à proportion de la hauteur, dont il tombe, un nouveau dégré de pésanteur, cèdent et fléchissent ; et c’est dans ce moment de relachement et de fléxion que le bruit de la chûte se fait entendre, bruit qui diminue considérablement, et qui peut même être insensible quand le corps peut se maintenir dans une ligne exactement perpendiculaire, et lorsque les muscles et les ressorts ont la force de s’opposer à la force même, et de résister avec vigueur au choc qui pourroit les faire succomber.

57. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVI. » pp. 160-172

Il descend dans le tombeau de ses ancêtres à dessein d’orner la tombe d’Agamemnon de branches de Cyprès et de laurier, de la couvrir de fleurs, de l’arroser de ses larmes et de faire des libations. […] Au signal donné parle grand prêtre, tout le peuple tombe a génoux, ainsi que Clytéimnestre, Egiste et leur suite : Le corps humblement combé et les yeux attachés vers la terre, ils ne sortent de cette attitude respectueuse que pour élever les bras vers le ciel ; mais dans cet instant, le dieu du Tonnére Lance ses foudres ; les portes du tombeau s’ouvrent avec fracas, son intérieur est embrasé. […] Electre accourt et vole au secours de son frère ; dans cet instant, il tombe sur les marches du tombeau ; Electre se précipite sur son corps mourant, les furies et leur suite (qu’elle est censée ne pas appercevoir) forment le dernier groupe de cette action.

58. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre II. De la maniere de bien marcher. » pp. 4-8

J’ai dit aussi que l’on devoit étendre les jambes en les passant devant soi, ce qui est pour éviter de ne les point trop écarter ni les trop serrer ; & je suis certain que lorsque l’on prendra tous ces soins, on ne tombera pas dans aucun des défauts que je viens de citer.

59. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre V » pp. 60-75

La querelle allait son train, les insultes tombaient à verse, on initiait la galerie à une foule de petits mystères dont la révélation la charmait. […] Je voudrais, quand je danse, que le tonnerre tombât, que les maisons s’écroulassent !

60. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — IV, comment je vins a paris » pp. 40-

Un seul journal devait parler de la soirée et mon directeur supposait probablement qu’il ne me tomberait jamais sous les yeux. […] Pour comble de malchance, ma mère tomba gravement malade.

61. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Renaud et Armide. Ballet héroïque » pp. 99-108

Cette amante éplorée, ne pouvant soutenir, sans mourir, l’idée désespérante du départ de celui que son cœur idolâtre, tombe évanouie. […] Le tonnerre gronde, les éclairs percent la nue, une pluie de feu tombe avec fracas et accèlere les flammes ; Armide monte sur son char ; la vengeance, la haine et la fureur se grouppent à ses côtés ; elle se fraye une route dans les airs.

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