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53. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre X. » pp. 130-144

Que les maîtres de ballets se persuadent que j’entends par gestes les mouvemens expressifs des bras, soutenus par les caractères frappans et variés de la physionomie. […] je n’en connois de mauvaises que lorsque le corps est mal grouppé, qu’il chancèle et que les jambes ne peuvent le soutenir.

54. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE X. » pp. 261-289

Que mes confreres se persuadent que j’entends par gestes les mouvements expressifs des bras soutenus par les caracteres frappants & variés de la physionomie. […] Au reste, toutes celles où le corps est ferme & bien dessiné sont excellentes ; je n’en connois de mauvaises que lorsque le corps est mal grouppé, qu’il chancelle & que les jambes ne peuvent le soutenir.

55. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre III. Fêtes de Louis XIV relatives à la Danse, depuis l’année 1643 jusqu’en l’année 1672 »

Soit que l’esprit se fût développé par la continuité des Spectacles publics, qui sont toujours l’École la plus instructive de la multitude, fait qu’à force de donner des Fêtes à la Cour, l’imagination s’y fut peu à peu échauffée, fait enfin que le Cardinal Mazarin, malgré les tracasseries qu’il eut à soutenir et à détruire, y eut porté ce sentiment vif des choses aimables qui est si naturel à sa Nation ; il est certain que les spectacles, les amusements, les plaisirs pendant son ministère, n’eurent plus ni la grossièreté, ni l’enflure qui furent le caractère de toutes les Fêtes d’éclat du Règne précédent.

56. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 6 novembre. Classicisme et exotisme. Une étoile parnassienne : Mlle Schwarz. — Djemil. — Un maître français. — Reprise de « Roméo ». »

Je vois Mlle Zambelli enlever ce mouvement brillant ; il serait plus haut, plus soutenu que celui de Mlle Schwarz : sa pointe aurait parcouru une courbe plus vaste et, dardée victorieusement, piquerait dans l’espace.

57. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre première. À Voltaire. » pp. 2-7

Ici cette tendre maîtresse ne pouvant soutenir sans mourir, le départ de son amant, tombera évanouie dans les bras de ses femmes ; la volupté de concert avec l’amour volera à son secours.

58. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XII. » pp. 115-121

Si ces prétendus maîtres de ballets se faisoient lire ce qu’Apulée a écrit sur leur art, s’ils pouvoient entendre et concevoir les longues énumérations des qualités et des connoissances que doit avoir le maître de ballets, ils seroient effrayés de leur ignorance, ils abandonneroient une profession qui n’est pas faite pour eux et qu’ils dégradent journellement par des productions monstrueuses : en se bornant au pur méchanisme de l’art, nous serions plus riches en bons figurants, et les ballets prendroient alors une forme plus sage, un caractère plus imposant ; ils offriroient des tableaux plus agréables, un intérêt plus soutenu, des situations plus naturelles, des groupes mieux dessinés, des contrastes moins choquants et une action plus vive, plus noble et plus expressive.

59. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la danse et le ballet »

Toutes ces choses différentes animées par la danse, embellies par les plus éclatantes décorations, soutenues d’un nombre fort considérable de machines surprenantes, formèrent le fonds de ce ballet, un des plus ingénieux et des plus galants qui aient été représentés en Europe. […] Tous les ballets qui sont restés au théâtre sont en cette forme, et vraisemblablement il n’y en aura point qui s’y soutiennent, s’ils en ont une différente. […] La danse des cabrioles n’est autre chose que le saut que fait le cheval en cadence à temps dans la main, et dans les talons, se laissant soutenir de l’un, et aider de l’autre, soit en avant en une place, sur les voltes et de côté : on n’appelle point cabrioles tous les sauts ; on nomme ainsi seulement ceux qui sont hauts et élevés tout d’un temps.

60. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre VIII » pp. 106-119

Mélanie soutient qu’elle a soixante-dix ans quand elle est seule.

61. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre IV. Jugement des Conciles contre les danses. » pp. 44-50

Au reste, en parlant de ces désordres, des dangers, des maux que j’ai fait considérer dans les danses en général, je n’ai pas prétendu qu’ils se trouvent tous réunis dans chacune en particulier ; mais je soutiens qu’il n’est aucune danse dans laquelle quelqu’un au moins de ces maux et de ces dangers ne se trouve, et cela suffit pour qu’on doive les interdire à tout chrétien.

62. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE PREMIERE. » pp. 2-14

Toutes ces difficultés ont sans doute effrayé mes prédécesseurs : plus hardi qu’eux, peut-être avec moins de talent, j’ai osé me frayer des routes nouvelles ; l’indulgence du Public m’a encouragé, elle m’a soutenu dans des crises capables de rebuter l’amour-propre ; & mes succès semblent m’autoriser à satisfaire votre curiosité sur un Art que vous chérissez, & auquel je consacre tous mes moments.

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