Et maintenant, allons revoir ce soir Pétrouchka et le Faune, qui, issus de conceptions chorégraphiques nouvelles, donnent lieu à la discussion âpre et féconde.
Voilà ce que j’avais à dire Dudit Ballet de notre Sire, Que je prétends bien de revoir, S’il plaît à Dieu, Lundi, le soir, Pour lorgner encor la Personne De ce Brave Porte-Couronne, Dont la grâce et l’agilité, Le port, la taille et majesté Sont autant d’objets qui ravissent, Et ses bons sujets réjouissent ; Bref, qui mieux qu’on ne peut penser, Se connaît des mieux à danser, Soit par haut, ou soit, terre à terre, Aussi bien qu’à faire la guerre.
On y rit du matin au soir. […] IV Je me souviens qu’un soir, à l’issue d’une première représentation qui avait grandement marché, il lui passa par la tète un désir étrange.
Loret, lettre du 31 juillet 1661 Ce fut le soir de ce Jour-là Qu’icelle Cour on régala De plusieurs splendeurs nonpareilles Et des surprenantes merveilles, D’un Ballet si rare et si beau, Et dont le genre est si nouveau, Que Spectateurs et Spectatrices Admirèrent ses artifices.
Le soir du début arriva. […] Un soir elle parvint à s’échapper avec sa suivante, et, sans autre bagage que les petites robes japonaises dont elles étaient vêtues, elles prirent le train pour Paris.
Le succès de la générale a été éclatant ; maints snobs jusqu’alors irréductibles admirent ce soir-là l’existence du ballet de l’Opéra.
C’était une grande, souple et superbe créature, avec une figure à pans antiques, — grecs ou romains, — comme l’exigeait la mode, — et une taille qui aurait tenu dans la dragonne du sabre de l’un des brillants officiers qui se battaient pour elle, tous les soirs, sous les réverbères. […] Ma fille danse ce soir à côté de Lise Noblet ; or, celle-ci a de très beaux bijoux, et Pauline n’en a pas… Le galant directeur n’avait qu’une chose à faire : Il la fit. […] Le père Dumilâtre, — qui avait été tragédien, — venait, les soirs où ses filles jouaient, s’asseoir au parterre de l’Opéra. […] … Un soir le voisin interpellé reconnut l’ancien tragédien, et quand celui-ci lui décocha sa demande habituelle : — Hé ! […] On accepte toujours la tabatière. » *** On se rappelle quelle catastrophe termina une carrière si heureusement commencée : Un soir de mars 1862, à une répétition de la Muette, Emma Livry voulut s’asseoir sur un praticable placé au fond du théâtre.
Désirant nous associer à la commémoration du grand compositeur de danse que fut Édouard Lalo et devant la carence de l’Académie Nationale, nous nous sommes rendu l’autre soir à l’Opéra-Comique ou M.
J’y allai un soir, puis deux, puis trois. […] Je les ai vues danser, un soir, autour d’Isadora Duncan, habillées de bleu, de blanc, de rose, et je crois que jamais spectacle humain ne m’a plus profondément ému.
Tout cela commence à neuf heures et demie du matin pour finir à quatre heures du soir. […] A toutes les saillies du décor, posé pour la représentation du soir, des chapeaux de vingt-cinq louis, des toquets de fourrures, des Gainsboroughs à longues plumes tirebouchonnées, en compagnie des décrochez-moi-ça de la rotonde du Temple et des galettes que l’on improvise, chez soi, à la pointe de l’aiguille, avec un bout de ruban et trois bouts de laiton.