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103. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre IX. Objection : Si l’on défend les Danses, on abandonnera l’usage des sacremens. » pp. 206-207

Il est évident que des chrétiens qui sont tellement attachés aux danses, qu’ils aiment mieux renoncer aux sacremens que de renoncer à un si dangereux divertissement, sont pour cela seul tout-à-fait indignes d’en approcher ; et que, s’ils en approchent dans cette disposition, ils ne peuvent s’en approcher que par routine, par bienséance, et à leur condamnation.

104. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 5 mars. Pour le ballet français. Ballets russes ; ballets français. — Une variation de « Sylvia ». — « Fox-Péri ». — Juliette Péri. »

Ce choix est bon ; par lui l’effort moderne tend à se rattacher à la tradition française, la seule viable à l’Académie Nationale. […] Ces séries d’entrechats, interpolées de sissones, portent merveilleusement, exécutées simultanément comme elles le sont, par la ballerine et son danseur ; puis ce parallélisme se brise ; chacun recule vers l’extrémité d’une diagonale, y tourne isolément ; enfin ces deux tourbillons humains quittent leurs pôles respectifs ; le couple se reforme, s’enlace, les bras s’entrecroisent, et derechef un seul élan vertical enlève les deux corps.

105. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 16 janvier. Une soirée à l’hôtel Charpentier. »

Tauthoux qui évoquait à lui seul tout l’orchestre de Mabille.

106. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre VIII. De la Danse des Anciens considérée comme exercice. »

[Voir Danses militaires, Danse pyrrhique] Dans les temps héroïques, d’ailleurs, la guerre était le seul chemin ouvert à la gloire.

107. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre VI. Preuves de la possibilité de la Danse en action »

L’histoire de l’Art prouve que les Danseurs de génie n’ont eu que ce seul secours, pour exprimer toutes les passions humaines, et les possibilités sont dans tous les temps les mêmes.

108. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 2 juillet. Les adieux des Ballets russes. »

Seule, Pavlova.

109. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1665 — 25 septembre : Ballet dansé par le roi à Villers-Cotterêts — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 4 octobre 1665 »

Pour éclaircir ce que je dis, En marge ici je vous écris Tous leurs noms que vous pourrez lire, Et je n’ai plus rien à vous dire, Ajoutant ceux de deux Marquis, Qui la chantèrent les Récits, Si ce n’est que la COUR de FRANCE Est la seule, comme je pense, Où Gens triés sur le Volet, Puissent ainsi faire un BALLET : NYMPHES : Madame la Princesse de Monaco, Mesdemoiselles d’Elbeuf, de la Vallière et de Longueval.

110. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre II. la dernière passion du chevalier frédéric de gentz  » pp. 37-96

« Car précieux sont les moments que seul un Dieu nous donne et nous enlève. […] Son désir était de rester seul et de s’enfermer avec les chers souvenirs de sa bien-aimée. […] C’est la seule occupation qui ait gardé quelque charme pour moi. Auprès d’elle seule j’oublie parfois les soucis, la vieillesse et la mort. […] Elle est aujourd’hui (et ce n’est pas moi seul qui pense ainsi) la première danseuse d’Europe.

111. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre X. Neuvième et dernière objection : Défendre les Danses, c’est peine perdue. » pp. 208-214

Mais on regarde comme un très-grand gain celui d’une seule ame rachetée par le Sang de Jésus-Christ ; et dût-on ne retirer pour fruit de son travail que le gain de cette ame, on s’en croiroit bien récompensé. […] De ces biens et de ces plaisirs, que vous deviez regarder comme n’étant pas vos biens, parce que vous n’étiez pas fait pour eux, vous en avez fait vos biens et vos satisfactions en y attachant votre cœur : vous n’avez donc rien à prétendre à des biens que vous avez méprisés, et vous devez reconnoître que les tourmens que vous souffrez, sont la juste punition du mépris que vous avez fait des vrais biens que la foi devoit vous faire apercevoir, et que vous deviez seuls rechercher.

112. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre xvii » pp. 96-101

Clotilde ne se laissera plus entraîner au torrent impétueux de la mode : lorsqu’elle cessera de sacrifier à sa marotte, elle sera le modèle parfait de la belle danse et d’un genre perdu qu’elle seule peut faire revivre. […] Clotilde ne se laissera plus entraîner au torrent impétueux de la mode : lorsqu’elle cessera de sacrifier à sa marotte, elle sera le modèle parfait de la belle danse et d’un genre perdu qu’elle seule peut faire revivre.

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