Et j’en conçus une aversion presque insurmontable pour les soufflés à la vanille et les condiments sucrés dont je venais d’avoir une part bien servie.
Hesselin en est Conducteur, Hesselin, Homme de remarque, Et qui des plaisirs du Monarque, Qu’il sert avec un cœur ardent, Est l’unique Surintendant : Et le renommé Sieur Baptiste, Qu’on dit n’être plus grand juriste, A, sur tout plein de tons divers, Composé presque tous les airs : Toutefois, je me persuade, Sans que d’honneur, je le dégrade, Que Beauchamp, Danseur sans égal, Et Dolivet, le jovial, En leur méthode, inimitables, Estimés tels des plus capables, Bref, Gens qui ne sont pas communs, En ont, aussi, fait quelques-uns.
Si dans la Sylphide de la Taglioni l’imagination émigrée se perd dans les brumes d’Ossian, dans les légendes celtes de Walter Scott, ce sont les Contes d’Espagne et d’Italie qui semblent servir d’itinéraire à Fanny dansant Le diable boiteux. […] Elle danse de tout son corps, depuis la pointe des cheveux jusqu’à la pointe des orteils… » Cependant Gautier ose reprocher à l’idole sa défaillance dans la Muette de Portici, pour ne l’exalter que plus hautement à propos de la Gipsy, ballet de Mazilier qui servit de cadre à la danse qui se place dans la légende Elsslérienne à côté de la Cachucha ; c’est la Cracovienne. […] Quand elle entre en scène, c’est toujours la blanche vapeur baignée de mousselines transparentes, la vision aérienne et pudique, la volupté divine que vous savez ; mais, au bout de quelques mesures, la fatigue vient, l’haleine manque, la sueur perle sur le front, les muscles se tendent avec effort, les bras et la poitrine rougissent : tout à l’heure c’était une vraie sylphide, ce n’est qu’une danseuse, la première danseuse du monde si vous voulez, mais rien de plus… » Cette peinture impitoyable du déclin de Taglioni est faite pour servir de repoussoir à l’apothéose de la rivale heureuse. […] C’est ainsi que la reprise du vétuste ballet pastoral de Dauberval, La fille mal gardée, lui sert quinze ans après le premier article par nous cité de prétexte à une nouvelle apothéose.
Vous pouvez facilement observer que la plupart, l’immense plupart, des impressions que nous recevons de nos sens ne nous servent à rien, sont inutilisables, ne jouent aucun rôle dans le fonctionnement des appareils essentiels à la conservation de la vie. […] Pascal plaçait toute notre dignité dans la pensée ; mais cette pensée qui nous édifie, — à nos propres yeux, — au-dessus de notre condition sensible est exactement la pensée qui ne sert à rien. Remarquez qu’il ne sert de rien à notre organisme que nous méditions sur l’origine des choses, sur la mort ; et davantage, que les pensées de cet ordre si relevé seraient nuisibles plutôt, et même fatales à notre espèce. […] On dirait qu’il s’écoute et n’écoute que soi ; on dirait qu’il ne voit rien, et que les yeux qu’il porte ne sont que des joyaux, de ces bijoux inconnus dont parle Baudelaire, des lueurs qui ne lui servent de rien.
Tous les autres ont été des Spectacles gratuits, qui ne servaient qu’aux divertissements des Rois et des Princes.
Il tempo ternario serve a quell’altre danze, le quali si vogliono posatamente e con maggior gravità delle prime ballare: come per esempio la Sarabanda, la Ciaccona, la Follia, l’Amabile, ed altre simili.
Entre ces femmes, Salluste nomme en particulier Sempronia, qui étoit une femme distinguée par sa naissance et par sa beauté, qui savoit très-bien le grec et le latin ; mais Salluste ajoute en même temps, qu’elle savoit mieux chanter et danser qu’une honnête femme ne devoit le savoir : Litteris græcis et latinis docta, psallere, saltare elegantiùs quàm necesse est probæ : aussi remarque-t-il aussitôt après, « qu’elle étoit dominée par l’impureté ; qu’elle alloit plus souvent chercher les hommes, que les hommes ne la cherchoient ; et que ce qui pouvoit servir à contenter ses passions, lui étoit plus cher que son honneur et sa pudeur ».
Serve per Teatro e per Sala: entra in tutte le sorti di ballo e specialmente nel ballar serio in cui, fatto con maestà, cresce di bellezza.
On ne doit pas non plus trop l’enfoncer par la difficulté que vous auriez de l’ôter, le chapeau ne devant que couronner la tête & lui servir d’agrément : on doit aussi prendre garde de ne le point prendre par la forme, & d’avancer le bras & la main trop en devant, ce qui cache le visage, ni même de baisser la tête, & de laisser tomber votre chapeau devant le visage, en le conduisant négligemment devant vous, ce qui ne fait qu’un très-mauvais effet.
Premierement, à ce Piroüetté où le corps n’est posé que sur un seul pied, le plié doit estre pris très-doucement le corps entierement posé sur la jambe qui plie, parce que celle qui marche ce n’est que la pointe qui pose à terre, & qui sert pour ainsi dire de guide au corps pour se tourner autant qu’il le doit être, & lorsque vous vous relevez ce doit être avec la même douceur que vous vous êtes plié : ainsi les mouvemens doux sont toûjours les plus gracieux & sont plus agréables.