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33. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « II. Vocation. » pp. 14-23

Monsieur Pipelet rêve dans sa loge… Car il faut décider de leurs destins, Et ses vœux encor restent incertains : Il songe depuis trois heures d’horloge. On en pourrait bien faire assurément Deux femmes de cœur, mères de famille, Préparant la soupe et tirant l’aiguille, Et dont le mari resterait l’amant ; On leur choisirait (bientôt) un brave homme Qui, sans s’arrêter aux marchands de vin, Le soir rentrerait en disant : Enfin !

34. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VI. Ballade des dames du temps jadis. » pp. 88-

En tête de l’article qui lui est consacré se trouve ce couplet sur l’air : Restez, restez, troupe jolie : Jadis on voyait sur ses hanches Un simple jupon de tricot, Et, pour parure des dimanches, Un justaucorps en calicot. […] M…, artiste danseur, pirouetta, cabriola ; la belle resta muette. […] Grâce à ces concessions, mademoiselle Noblet resta qu’en 1840 — attachée à l’Opéra. […] Louise, — la brune, — est restée, pendant des années, la plus forte femme et la meilleure mime du corps de ballet. […] Il restait de tout cela un fragment de ceinture et un paquet de guenilles qui eût tenu entre les dix doigts !

35. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre premier — Chapitre VII. De la Danse sacrée des Juifs »

On voit d’ailleurs, dans les Descriptions qui nous restent des Temples de Jérusalem, de Garizim, et d’Alexandrie, qu’une partie de ces Edifices était formée en espèce de théâtre auquel les Juifs avaient donné le nom de Chœur.

36. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Avertissement. » pp. 33-34

C’est d’après ces considérations que je me suis déterminé à faire imprimer ceux de mes programmes qui me sont restés ; car plus jaloux de la gloire et des progrès de mon art que de mon propre intérêt, j’en ai donné la majeure partie à mes élèves, ou à des artistes à qui ils pouvoient être utiles.

37. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre premier. les années d’apprentissage  » pp. 1-36

Berlin resta sa patrie adoptive ; il y mourut en 1872. […] Toute sa vie Fanny resta fidèle aux habitudes du foyer paternel. […] Ils ne l’empêcheront pas de rester une chrétienne fervente. […] Elle resta femme, au lieu de devenir une poupée articulée, chef-d’œuvre de la mécanique. […] Lasse de rester dans le rang, elle songeait de plus en plus à quitter Vienne.

38. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 8 janvier. Esquisse pour un portrait de Mlle Camille Bos. — les Ballets Léonidoff. — « l’automne » et les « chansons arabes ». »

Or, si de nouveau on est unanime à louer, nous risquons encore une fois de rester isolés. […] Or, les ballets Leonidoff restent en dehors de cette alternative.

39. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 15 décembre. La revanche de la danse. »

Autant qu’ils restaient à la barre ou qu’ils exécutaient l’exercice proprement dit, la disposition rythmique était impeccable.

40. (1779) Trattato teorico-prattico di ballo « Trattato teorico-prattico di ballo —  Parte prima — Capitolo XL. Del Passo Unito, o sia de Assemblé »

Facciam l’esempio sulla quarta col destro avanti: si equilibra il corpo sopra il manco, e piegando le ginocchia, alzasi il destro in quarta in aria, distendendosi esso solo, ed il manco resta tuttavolta piegato, sostenendo l’equilibrio del corpo, e nel rialzare e distender di questo, si dona moto alla elasticità del ginocchio, ma più a quella del collo del piede, in maniera che possasi fare un salticello sollevato appena da terra ed avanzando piccolissimo terreno avanti, e nel cadersi giù, si cadi nel punto istesso con entrambi i piedi, portando il destro in una delle posizioni avanti, fuorché nella seconda e nella prima; sebbene parlando di semplice Assemblé cadesi in quinta; nell’altre due maniere quando vi si dovrà legare un passo che in una di esse principia.

41. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre V » pp. 60-75

Jusqu’à ce moment je m’étais contentée de rester simple spectatrice de la chose, et c’est tout au plus si je m’étais permis quelques commentaires ; mais, à l’arrivée des sergents de ville, je crus qu’il était de mon devoir de défendre mon sexe et d’empêcher dame Police de s’immiscer dans nos plaisirs. […] — Noël à Rigolboche : IV Et le nom m’est resté.

42. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — X. m. et mme camille flammarion  » pp. 108-

L’une des plantes, très frêle, avait poussé toute en hauteur, une autre était restée toute petite, mais trapue, une encore n’avait pas de feuilles, la quatrième n’avait qu’un petit tronc, des feuilles et pas de branches. […] Chaque personne, qui s’intéressait suffisamment à ses expériences pour ne pas craindre l’ennui de rester assise dans la lumière de telle ou telle couleur pendant une heure ou deux, pouvait sentir les influences variées que les colorations produisent sur l’organisme.

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