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56. (1797) Essai ou principes élémentaires de l'art de la danse, utiles aux personnes destinées à l'éducation de la jeunesse « Différentes manières de saluer »

Après les civilités ordinaires de part et d’autre, l’on prendra sa place, et lorsqu’il sera question de se retirer, on ira saluer premièrement les personnes de qui l’on reçoit l’honnêteté, et du pas de la porte, on saluera en général la société ; il en sera de même d’une demoiselle comme d’un jeune homme.

57. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre troisième — Chapitre IV. Fragment de Lucien »

Glaucon, Créon, Bellérophon, la Chimère, Sthénobée, le combat du Soleil et de Neptune, les fureurs d’Athamas, le Bélier des enfants de Néphélé, l’accueil que reçurent Ino et Mélicerte dans les Gouffres des mers appartiennent à l’Histoire de Corinthe. […] En remontant plus haut on est frappé de l’entreprise des sept Princes contre Thèbes, de la manière dont y sont reçus les gendres fugitifs d’Adraste, de la mort cruelle d’Antigone et de Ménécée.

58. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XIX. » pp. 201-212

Garrick, qui vivoit à Londres avec économie, tenoit un grand état de maison à sa campagne, avoit un nombreux domestique beaucoup de chevaux, et de chiens de chasse, et recevait chez lui une grande société. […] J’ose espérer, que l’homme, (ou le génie) qui a autant de réputations différentes que la renommée a de voix diverses, voudra bien se rappeller le jeune étourdi, qui le faisoit quelquefois rire à Berlin, avec ses méchans contes ; j’espére encore qu’il recevra avec sa bonté ordinaire, mon insipide griffonnage. […] Adieu, Monsieur, recevez les assurances de mon admiration ; je ne fais pas de voeux pour votre gloire, vous n’en n’avez pas besoin, mais j’en ferai toujours de bien ardens pour votre conservation, et votre santé, vivez autant que vos ouvrages, et soyez immortel comme eux.

59. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre VIII. Suites du Vice primitif »

Suites du Vice primitif L’Opéra Français tel qu’on le forma dans sa nouveauté fut reçu de la Nation avec un applaudissement presque unanime135 ; parce que les lumières des Spectateurs sur le genre et sur tous les Arts qu’on y avait rassemblés étaient en proportion avec les forces, le talent, et l’art des sujets employés pour l’exécuter.

60. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre VII » pp. 90-105

A une heure, les salons se composaient simplement de ces sept ou huit jeunes danseuses qui reçoivent un cachet de deux francs par nuit pour « ornementer » ces fêtes. […] — Samedi prochain. — Les mardis et les samedis grandes fêtes à l’eau de Cologne… Vous avez vu comme c’était bien composé ; eh bien, c’est encore mieux que cela le samedi… Je ne reçois que des princes, des barons et des journalistes.

61. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre deuxième — Chapitre II. Des Fêtes de la Cour de France, depuis 1560 jusqu’en l’année 1610 »

Il y avait sur celle que M. de Genevois reçut de Madame de Guise un Arion avec ces paroles : Populi super at prudentia fluctus. […] Le duc d’Aumale reçut un Triton tenant un Trident et voguant sur les flots irrités.

62. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — V, mes débuts aux folies-bergère » pp. 50-

Il avait été reçu par M. […] On me répondit que je pourrais être reçue seulement à l’issue de la représentation et on nous installa, ma mère, Marten Stein et moi, dans un coin du balcon d’où nous pûmes suivre le spectacle.

63. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XII, la collection de m. groult » pp. 124-133

La maîtresse de céans me reçut à bras ouverts. […] Groult était déjà trop malade pour me recevoir et je ne le revis plus.

64. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XVIII, comment j’ai découvert hanako » pp. 204-

C’était au moment de la guerre russo-japonaise et en Finlande tout le monde reçut Hanako à bras ouverts. […] Le temps passa, je n’entendis plus parler de mes Japonais, lorsqu’un jour je reçus une lettre de Hanako qui me disait qu’elle était dans une taverne à Anvers, où on la forçait à chanter et à danser pour l’amusement des matelots, clients de l’endroit.

65. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — La Descente d’Orphée aux Enfers. Ballet héroï-pantomime. » pp. 215-224

Ses chants tendres et mélodieux dérident le front sourcilleux de l’inéxorable Nautonier ; il s’adoucit, reçoit Orphée dans sa nacelle et le conduit vers les sombres bords de l’empire de Pluton. […] Orphée revoit sa chere Euridice, tombe à ses pieds et la reçoit dans ses bras.

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