Nous sommes ici toute une bande — deux loges pleines — et nous vous demandons de vous joindre à nous après la représentation.
Cette scène offre un tableau plein d’intérêt ; l’amour paternel et l’amour filial y éclatent de toutes parts.
La nature lui avoit refusé tout ce qu’il faut pour en avoir ; elle n’étoit ni jolie ni grande ni bienfaite ; mais sa danse étoit vive, légère et pleine de gaieté et de brillant.
Il est infiniment supérieur à son frère qui ne s’étoit attaché qu’à copier des opéras-vaudevilles, dont les petits couplets pleins d’esprit et de sel, ne pouvoient être rendus par la pantomime : on écoutoit bien le petit air, mais on n’entendoit point les paroles et les pensées délicates qui en faisoient le charme.
D’ailleurs, l’œil vigilant d’un poète plein de son plan général, doit être d’un grand secours au peintre qui en exécute les parties. […] La pompe, la variété, le contraste toujours juste et plein d’adresse de tous les opéras de Quinault, sont encore de nos jours un des points les moins susceptibles de critique de ces heureuses compositions.
» J’ai cité plusieurs lettres de saint Augustin à Alipe, où il lui raconte comment il étoit venu à bout de faire cesser parmi les catholiques d’Hypponne certains festins pleins d’excès et de désordres, qu’on avoit coutume de faire en Afrique dans les églises, les jours des fêtes des saints, et particulièrement des martyrs. […] On a vu plus haut le canon 22 du troisième concile de Tolède, où les pasteurs et les magistrats sont exhortés à employer toute leur autorité pour abolir la coutume pleine d’irréligion, qui s’étoit introduite parmi le peuple, de déshonorer par des danses, les fêtes des saints.
Ces mots dictés par l’expérience sont pleins de vérité.
Par excès de zèle, je me trouvais à mon poste en pleins cuivres, dès le dernier acte de Samson.
C’est-à lui que nous devons les Etourdis, charmante comédie, pleine de finesse, d’enjouement et d’esprit et dont plusieurs scènes peuvent le disputer à celles de nos meilleurs comiques.
Servandoni ; faute d’inattention et qui ne peut détruire le mérite de cet artiste : c’étoit, je crois, dans la représentation de la forêt enchantée, spectacle plein de beauté, et tiré du Tasse. […] Ce ballet a été depuis donné à Paris et à Londres, avec des habits pleins de goût, de la composition du sieur Boquet, dessinateur de l’Academie Royale de musique.