Au reste, Molière, l’unique, Molière, lequel fait la nique Par son comique, à tous Auteurs, Y joue, avec tous les acteurs Qui composent sa compagnie, Une pièce de son Génie, Qui, pleine de gais Agréments, Fait, des susdits pompeux fragments, Toute la liaison et l’âme, Je vous assure, en belle gamme.
L’envergure d’un rag-time de Stravinsky la dépasse, mais je retiens la Puerta del vino de Debussy ; Le Printemps, de Darius Milhaud, toutes les pièces du charmant Tansmann.
Dans la présente édition, les noms propres, renvoyant à de brèves pièces chorégraphiques particulières – qui étaient à l’origine insérées dans un ballet, un bal ou un opéra – sont orthographiés avec majuscule (p. ex. « Tricotées de Paris »).
A propos de ce que j’avance ici, je me suis souvent étonné de la manière rapide avec laquelle, lors d’une représentation théâtrale, le Parterre, c’est à dire, une assemblée de cinq ou six-cents personnes, décide du mérite d’une Pièce. […] Soyez moins paresseux, parce que vous êtes trop riches ; ayez un Théâtre où soient représentées toutes les Pièces qu’on vous apporte ; attendez que le véritable Juge des productions de l’esprit les ait mises à leur place ; & convenez enfin que parce que vous avez une mémoire excellente, & l’art de faire valoir les vers des Auteurs, vous n’en êtes pas pour cela plus spirituels ni plus grands connaisseurs dans tout ce qui concerne la Poétique. […] Je conseille néanmoins aux Auteurs tourmentés par la manie de s’illustrer, de composer des Pantomimes : ils ne courront plus risque dans leurs Pièces de Théâtre, de faire débiter tant de choses insipides ou ennuyeuses.
Il falloit chez les Romains le concours de deux personnes, pour composer une pièce de théatre : l’un inventoit la fable, dessinoit les caractères, faisoit des vers bien mesurés ; l’autre composoit la déclamation, c’est à dire, marquait les mouvemens de la prononciation, les infléxions, les repos etc. […] L’usage étoit chez les anciens que celui qui avoit composé la déclamation d’une pièce de théâtre, mit son nom à côté de celui du poëte, et il se nommoit artiste de déclamation. […] Cicéron dit avoir vu des pièces sérieuses de Mévius et d’Andronicus, ou la musique étoit si pétulent, que les acteur (forcés de la suivre sous peine d’être traités sevérement par le public) étoient obligés de rouler les yeux, de faire des contorsions, enfin de se démener comme des forcenés.
Certes, la pièce de Grieg a un rythme séduisant et un thème mélodique agréable.
Mlle Ellen Sinding qui porte un nom déjà illustre en Scandinavie par l’œuvre d’un sculpteur et celle d’un musicien, est danseuse à ce théâtre de Christiania où les pièces de Holberg continuent la tradition moliéresque et où la grande tragédienne Johanna Dybwad interpréta à merveille les drames d’Henrik Ibsen.
Ainsi, d’œuvre en œuvre, de pièce en pièce — car il y a trois ateliers dans le temple de Rodin — nous poursuivîmes ; longuement, lentement, notre pèlerinage d’art qui prenait, dans le silence, des allures de communion.
Et cette désinvolture avec laquelle Mlle Mandu modifie jusqu’aux titres des pièces musicales, selon son caprice psychologique, ne saurait cacher le néant d’une technique absente.
La Musique est essentielle aux Pantomimes : c’est elle qui parle, nous ne faisons que les gestes ; semblables aux anciens Acteurs des Tragédies et des Comédies qui faisaient déclamer les vers de la Pièce, et se bornaient eux mêmes à la partie de la gesticulation.