Leur chef, mon capitaine des gardes, s’appelait C… Je ne me permets que de donner l’initiale de son nom, car aujourd’hui mon ancien courtisan occupe en province une place gouvernementale. […] Jusqu’à ce moment je m’étais contentée de rester simple spectatrice de la chose, et c’est tout au plus si je m’étais permis quelques commentaires ; mais, à l’arrivée des sergents de ville, je crus qu’il était de mon devoir de défendre mon sexe et d’empêcher dame Police de s’immiscer dans nos plaisirs.
Lorsque Louis XIV donnait des fêtes sur l’eau, il disait, avant qu’on commençât le concert : je permets à mes Musiciens de se couvrir, mais seulement à ceux qui chantent. […] Louis XIV avait des bontés particulières pour eux ; il leur permettait la chasse dans ses capitaineries, et leur parlait quelquefois avec humanité.
Il est bien rare, en effet, qu’il permette à quelqu’un de visiter ses chefs-d’œuvre. […] Il se recula pour donner la pose et reproduisit un de ces gestes très sérieusement, en dépit de ses rhumatismes, qui lui permettaient à peine de se tenir sur ses jambes.
Car de s’obliger de traicter de la Methode pour les Dames, & n’en rien dire du tout : Promettre d’enseigner en son lieu deux ou trois sortes de reuerences, & de cela nulles nouuelles, ne parler que des trois premiers bransles fort legerement & renuoyer à vn discours plus ample qui s’en fait auec les autres, à vne inuisible Methode pour les Dames : donner en fin à vne piece imparfaicte, le tiltre de ce qu’il faut obseruer à la Danse pour en acquerir la perfection, sans les autres absurditez que pour n’estre ennuyeux ie laisse à remarquer à ceux qui en voudront prendre la peine, sont des apparences visibles que le Sieur Montagut a esté mal seruy pour son argent, lequel ne deuoit iamais pour son honneur auoir tant de creance à ce qui sortoit des mains de ce Copiste, que d’en mespriser la veuë, pour en effacer au moins ce qui pourroit asseurer le soubçon qu’il sçauoit bien deuoir naistre de ceste sienne charité enuers moy : Mais son genie luy en a joüé d’vne ce coup là, permettant à sa vanité de trahir son iugement.
Nous pouvons tracer un cercle, faire jouer les muscles de notre visage, marcher en cadence ; tout ceci, qui a permis de créer la géométrie, la comédie et l’art militaire, est de l’action qui est inutile en soi, au fonctionnement vital. […] Permettez-moi cette expression terriblement hardie : je n’en trouve pas d’autre. […] Il applique ses pourquoi et ses comment ; ses instruments ordinaires d’élucidation, qui sont les moyens de son art à lui ; et il essaye de substituer, comme vous venez de vous en apercevoir, à l’expression immédiate et expédiente des choses, des formules plus ou moins bizarres qui lui permettent de rattacher ce gracieux fait : la Danse, à l’ensemble de ce qu’il sait, ou croit savoir. […] Et donc, — permettez-moi quelque expression hardie, — ne pourrait-on la considérer, et je vous l’ai déjà fait pressentir, comme une manière de vie intérieure, en donnant à présent, à ce terme de psychologie, un sens nouveau où la physiologie domine ?
On l’y assujettit à des Lois sévères ; mais semblable (s’il m’est permis de m’exprimer ainsi) à ces États qui deviennent plus florissants en cessant d’être libres, elle s’embellit de la gêne qu’on lui imposa.
Les spectacles récents nous ont permis de nous documenter plus amplement sur Mlle Camille Bos, sur sa manière d’être et d’agir en scène, sans que notre opinion première s’en trouve modifiée.
Et n’est-il pas évident que c’est bien réellement défendre les danses, que de ne les permettre qu’à des conditions qu’on sent bien ne pouvoir guère être remplies ? Voilà pourtant tout ce qu’on peut alléguer d’un saint en faveur de la danse : n’en doit-on pas conclure qu’il faut que ce divertissement soit bien dangereux, pour qu’en semblant le permettre, on se croie obligé de prendre tant de précautions pour empêcher les suites funestes qui en peuvent naître ?
Dieu ne nous permet pas seulement d’aimer, il nous le commande. […] Comme il est très bon et que mon ennui l’afflige, il me jure que, plus tard, il me fera voyager et voir le monde, mais son vieux père est dans un triste état de santé qui ne permet pas que nous nous absentions, et Dieu sait combien durera cette maladie, qui dure déjà depuis deux ans ! […] J’étais donc forcé de vivre seul, au milieu des siens, et je regrettais amèrement ma solitude d’Autremont où il m’eût été permis de pleurer mon père.
Peu d’élévation mais un élan vigoureux qui pourrait en trois bonds lui permettre de mesurer la scène en diagonale.