En France, excepté Paris et quelques grandes villes de nos départemens, le reste de notre immense pays est absolument privé des charmes de cet art divin et consolateur. […] Si cela ne vous arrange pas, je m’engage à vous nommer le pays où l’on aime le mieux la musique, où elle est le plus généralement cultivée ; car les enfans y sont bercés par les Muses qui président à cet art divin.
Le pays, que l’on découvre me rappelle l’Angleterre ; car, vous voyez, par ces croisées, quand je regarde au loin, je peux encore me croire dans le cher pays qui m’a vue naître. […] avez-vous jamais rencontré un Anglais qui aime un autre pays plus que le sien ? […] — Il est impossible de vivre ici sans aimer et les gens et le pays.
Mlle Vronska, danseuse étoile, a été dans son pays grand sujet du ballet impérial.
Poussée par le désir indiscret de voir et d’être vue, elle sortit pour aller voir, non des personnes d’un autre sexe, mais les femmes du pays de Sichem, apparemment pour étudier leur démarche, leurs ajustemens et leurs manières. Sichem, fils d’Hémor, prince de ce pays, l’ayant vue, conçut de l’amour pour elle, l’enleva et la déshonora. […] Ce dont il me paroit qu’on ne peut guère douter, c’est qu’en se montrant indiscrètement, elle fut très-occupée de sa figure, se comparant à cet égard aux filles du pays que la curiosité lui fit considérer, et qu’elle laissa entrer dans son cœur un secret désir de plaire, quoique confus et sans aucun objet particulier.
Suite du Précédent Henri IV avait été élevé dans un Pays où l’on danse en naissant.
Considérez n’importe quelle diseuse ; la manière dont elle s’avance vers la rampe, puis oblique à reculons et revient vers le premier plan à quelques pas de là ; cette manière pourrait être réduite à une formule géométrique rigide, invariable de pays à pays, d’époque à époque ; le saut périlleux de l’acrobate fantaisiste de nos jours est exactement préfiguré dans les manuels de gymnastique des voltigeurs italiens de la Renaissance.
Elle est Polonaise, exilée de son pays et mariée au comte Bozenta. […] En Amérique nous l’aimons comme si elle était une enfant du pays.
Entre le ballet russe en Russie qui, sans se renier, sans déchoir, sombre peu à peu dans la débâcle matérielle et morale du pays et cet effort d’une personnalité autoritaire et dédaigneuse du péril, il y a continuité parfaite. […] Je refuse de relever le gant jeté par Stravinski à la sensibilité musicale moderne ou plutôt je me récuse, n’étant point musicien mais surtout — selon la locution d’usage en mon pays — ballettomane.
Et pour nous soustraire aux tuniques grecques et aux péplums duncaniens, mentionnons Vicente Escudero, qui a dansé à la Salle Gaveau des danses de son pays.
Cette mesure est si sage et si consolante, que vous finirez par convenir avec moi, que l’Autriche et l’Angleterre sont les pays où l’on aime le mieux la musique ; puisque ce sont ceux qui assurent aux musiciens et à leur postérité le sort le plus heureux.