Je ne suis pas assez ferrée en architecture pour pouvoir dire dans quel style il faudrait classer cette salle, mais rien de ce que j’avais vu auparavant n’y ressemblait, et cela me paraissait avoir jailli tout entier du cerveau de quelqu’un qui avait des idées neuves, car l’arrangement, en tout cas, était absolument original. […] A Nice, une fois, j’allais avoir l’honneur de paraître devant Sa Majesté la Reine Victoria, lorsque mon imprésario me força à partir sur-le-champ, pour l’Amérique. […] Je n’avais jamais essayé, mais il ne me paraissait pas difficile d’exprimer, avec l’accompagnement de cette exquise mélodie, les mots : « Oh !
« Quant au caractère de sa tête, nous avouons qu’il ne nous paraît pas aussi gracieux qu’on le dit. […] Dans d’autres tableaux paraissaient les comiques Lepeintre jeune, Arnal, Vernet et Odry. […] Jusque-là Fanny Elssler s’était soigneusement abstenue de paraître à Paris dans les rôles de Mlle Taglioni. […] Elle parut donc dans la Sylphide, le 22 septembre 1838. Au premier acte, un petit accident parut de mauvais augure.
Quand le ballet commence, le jour paraît. […] Justement la chaumière de Giselle est là, La mère Berthe sort avec force révérences, tenant par la main sa fille, toute honteuse de paraître ainsi à l’improviste devant une si grande dame ; cependant elle a l’air si bon, que l’on oublie presque qu’elle est belle, et riche, et noble, et puissante. […] Cela est ainsi, pourtant, et la fatale vérité va paraître dans tout son jour terrible, car voici le trouble-fête Hilarion. […] douce Giselle, celui que vous aimiez n’était pas ce qu’il paraissait être, comme on dit en style de ballet. […] La nuit s’avance, le coq va bientôt chanter et le jour paraître.
J’ai dit aussi qu’il faut que les deux talons soient près l’un de l’autre, c’est que les ayant ainsi lorsque vous pliez les genoux en les tournant en dehors, ils n’avancent pas plus l’un que l’autre, au lieu que tirant le pied derriere, il fait paroître un genouil en avant, & de plus facilite de se tourner en dedans, ce qui sont deux défauts que l’on évite.
Mais dans tout le courant du Menuet, il suffit qu’une Demoiselle ait la tête droite & bien placée, sans être gênée, les épaules en arriere, ce qui fait paroître la poitrine large & donne plus de grace au corps, les bras étendus à côté du corps, de façon que les coudes touchent presque sur les hanches, mais tout naturellement.
La liaison qui est entre la Danse & la Musique, m’a jetté insensiblement dans la nécessité de donner l’Histoire de l’une, après avoir publié celle de l’autre ; & comme il me paroît à propos de prévenir mon Lecteur sur l’ordre que j’ai gardé dans ce Traite, je le fais ici en peu de mots. […] L’art des Danseurs de corde a aussi sa place dans cette Histoire, tant par rapport au goût du tems, que parce qu’il paroît avoir été le premier spectacle public représenté chez les Grecs, qui appeloient ces Danseurs Schoënobates, & qui les avoient introduits dans leurs Foires pour attirer chez eux une quantité d’étrangers qui augmentassent leur commerce.
L’expérience ne paraît pas s’accorder à ce raisonnement ; car il est constant qu’un commençant entonne plus aisément l’intervalle d’un ton que celui d’une octave, quoique le rapport en soit bien plus composé : c’est que, si d’un côté le rapport est plus simple, de l’autre la modification de l’organe est moins grande. […] (S) On a fait un art du chant ; c’est-à-dire que des observations sur des voix sonores qui chantaient le plus agréablement, on a composé des règles pour faciliter et perfectionner l’usage de ce don naturel, Voyez Maître à chanter [Article non rédigé] ; mais il paraît par ce qui précède, qu’il y a encore bien des découvertes à faire sur la manière la plus facile et la plus sûre d’acquérir cet art. […] Le débit ne doit jamais prendre sur l’articulation ; il est une grande partie du chant français : sans le débit, la scène la mieux faite languit et paraît insipide. […] Dès qu’un dessus artificiel fournissait (n’importe comment) plusieurs tons dans le haut et dans le bas, qui excédaient l’étendue d’un dessus naturel, il s’ensuivait que celui-ci paraissait lui être inférieur, et devenait en effet moins utile. […] Ce défaut est laissé aux enfants, surtout aux jeunes filles lorsqu’elles paraissent devoir être jolies, comme une espèce d’agrément qui leur devient cher, parce que la flatterie sait tout gâter.
Brune et belle, le visage éclairé de deux magnifiques yeux noirs tout pleins d’étincelles, montrant aux regards une poitrine superbe ; nerveuse, vaillante, infatigable, passionnée pour son art, et, avec cela, toujours le sourire aux lèvres : voilà par quels charmes elle gagne, dès qu’elle paraît, la sympathie du parterre. […] C’est elle qui adressait la « rectification » suivante à une feuille du matin : « Monsieur le directeur, Dans un écho paru dans le numéro de votre journal, à la date d’hier, j’ai vu avec étonnement mon nom figurer parmi les belles petites ayant assisté aux courses. […] A l’Opéra, on dirait : d’histoires, — et ce pluriel ne paraîtrait pas singulier. […] Il paraît, du reste, que cette ville de Belgique ne tient pas une place médiocre dans les affections de la petite Subra ; car on entend souvent ses camarades lui dire : — N’est-ce pas que tu fais cas, hein, d Anvers ?
Personne n’oserait lui faire la moindre observation et le surmenage lui paraît tout naturel. […] — Elle vient justement d’être interviewée à ce propos et l’interview a paru ce matin. […] Ceci ne parut pas la surprendre, elle se tut, réfléchit un moment et répondit : — Il faut que je pense à cela, mais il me semble que la vibration de la vue est un sens plus haut, plus imprécis, plus changeant que celui des sons, les sons ont plus de fixité et ils sont limités.
S’il se présentait un Acteur, sur quelque Théâtre que ce fût, qui eût un bel organe, & s’exprimât avec grâce, mais qui parût gêné dans son maintien, ainsi que cela n’arrive que trop souvent ; de temps en temps il serait le maître de déclamer ou de chanter ses rôles, tandis qu’un autre Acteur placé à côté de lui, ferait tous ses gestes : méthode sagement pratiquée par les Anciens. […] Rappellez-vous encore ce que les Anciens ont écrit de Pylade & de Bathilde, les plus fameux Pantomimistes qui aient jamais parus. […] J’y ferai voir que la plupart des Actrices & des Danseuses qui paraissent gantées sur la Scène, entendent peu leurs intérêts, puisqu’il n’y a rien qui flatte tant l’œil du Spectateur que l’aspect d’une jolie main, & la blancheur d’un bras délicat.