Son père, le docteur Palmer, fit installer chez lui une lanterne magique à lumières changeantes. […] Le père prit des informations à mon sujet, et m’écrivit pour me demander s’il pouvait m’amener sa fille, jeune personne de six ans.
Dans la comédie, les acteurs chaussés eu sandales de bois, et vêtus à l’ordinaire ne crioient pas si haut, mais leurs masques étoient encore plus ridicules que ceux des premiers. » Il y avoit des masques à deux profils ; ils servoient à la comédie ; ces masques exprimoient deux sentimens opposés, ou deux passions différentes : un des côtés par exemple traçoit la colère d’un père en courroux, l’autre côté offroit tous les traits de la tendresse paternelle, etc. […] Cependant toutes ces farces monstrueuses étoient applaudies avec transport par des hommes d’un rare mérite, et en présence des pères de la sculpture et de la peinture ; arts portés à la perfection sous le gouvernement de Périclès et sous le règne d’Auguste.
Creuse, qui suit les pas de son père, interprête défavorablement son inquiétude, il l’apperçoit, il lui tend les bras, elle y vole et s’y précipite ; Créon, après s’être mystérieusement assuré de n’être point entendu, lui confie ses desseins, il trouve dans l’aine de Creuse, tous les sentimens qui peuvent flatter son espoir ; elle applaudit avec transport à un projet qui s’accorde si bien avec les intérêts de son cœur. […] Créuse, à cet aspect, se traîne vers lui ; elle se jette sur son corps, mêle ses souffrances à celles de son père, et veut, en mourant dans ses bras, confondre son dernier soupir avec le sien.
Les Pères, les Mères, les Parents, les Amis, attendaient toutes ces troupes différentes dans les rues, où on avait soin de tenir des tables proprement servies pour leur retour.
La Princesse est sensible à ce double hommage ; mais son ame est cruellement déchirée par les désastres de sa famille, par la mort tragique de son père, par la perte qu’elle vient de faire d’une mère tendre et chérie, qui a succombé sous le poids de la douleur.
Elle vous dit : Honorez votre père et votre mère ; et vous manquez au respect que vous leur devez. […] Salomon parlant à Dieu de David son père, lui dit : (3 Reg. […] Vous avez usé de miséricorde envers David mon père, selon qu’il a marché devant vous dans la vérité et dans la justice. […] C. par laquelle, quoiqu’il soit assis à la droite de son père, il ne cesse de nous parler : (serm. 85, n.° 1.) […] Vous me demandez, Monsieur, quel crime a commis et quelle peine mérite un pasteur, qui, ayant lu dans les saints pères que la danse est une pompe du diable, un piége de l’esprit d’impudicité, un artifice de l’enfer pour séduire les hommes, un feu qui n’est capable que d’embraser le cœur des jeunes gens et d’y exciter toutes sortes de passions déshonnêtes, a tâché, autant qu’il a pu, de bannir les danses de sa paroisse, en représentant à ceux qui sont sous sa conduite spirituelle, qu’on s’y expose à un extrême péril de perdre son ame, en leur disant, après l’Ecriture sainte, que celui qui aime le péril ne manquera pas d’y tomber ; en leur racontant des histoires très-avérées de plusieurs filles qui y ont perdu ce qu’elles ont de plus précieux ; en leur marquant qu’on ne fait jamais ces sortes d’assemblées, que l’amour impur n’y préside ; qu’il ne s’y rencontre des jeunes gens impudens qui ne cherchent qu’à se corrompre et à corrompre les autres en chantant des chansons scandaleuses, en tenant des discours libres ; en s’expliquant encore plus dangereusement par des regards immodestes, et même quand ils le peuvent, comme ils le peuvent et l’osent presque toujours, par quelque attouchement.
Pères et Docteurs de l’Eglise contre les Danses. Les saints Pères qui ont été chacun dans leur temps les organes de l’Eglise, ont tous parlé avec force contre les danses. […] Pères qui ont fleuri dans les temps voisins de celui des Apôtres, tom. 2. pag. 59, édition d’Anvers.) […] Les esprits de malice, dit ce père, n’ayant pas maintenant la liberté d’exercer leur cruauté sur les corps des chrétiens, ils déchirent les ames.
Ce beau danseur servit de modèle à Vestris le père ; celui-ci le surpassa en goût, en intelligence, et en variétés. […] Au reste, ce sont les Dupré, les Vesttris père, les Dauberval, et les Le Picq qui ont été les modèles parfaits de la danse dans trois genres différens, et absolument distinctifs ; ils sont malheureusement perdus ; ces rares talens sont passagers ; ils ont l’éclat d’une brillante aurore, et ne durent qu’un instant. […] J’avouerai à regret qu’on a passé la ligne, et le point juste, que les Vestris père, les Dauberval, et les le Picq, avoient invariablement fixés par la beauté, l’élégance, et la perfection de leur exécution ; je dirai encore que les bras sont perdus, que l’on court, que l’on franchit, qu’on allonge, et qu’on ne danse plus.
Ce n’était pas le duc, qui a vingt-six ans, ni son père, qui est mort depuis longtemps. […] Je comparais l’existence que tu m’as faite à celle de ce grand seigneur riche qui a eu père et mère, femme et enfant, et qui vit tout seul à présent dans un château fantastique perché je ne sais où entre ciel et terre. […] Le fait est qu’elle ne me remarqua pas du tout ; mais j’en fus un peu consolé en apprenant qu’elle n’avait remarqué personne, qu’elle était tenue de près par son père et qu’elle était une enfant parfaitement innocente ou raisonnable.
L’Égypte le couronnait, le reconnaissait pour son père, pour son bienfaiteur, pour son Roi.