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79. (1797) Essai ou principes élémentaires de l'art de la danse, utiles aux personnes destinées à l'éducation de la jeunesse « Épître dédicatoire à Madame **** »

J’ai cherché surtout à me rendre utile aux mères de famille qui pourront facilement, à l’aide de cet ouvrage, se passer d’un maître, ou du moins présider aux leçons de leurs enfants, et en diriger elles-mêmes les progrès.

80. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre IX. Circonstances qui contribuent à rendre les Danses plus dangereuses et plus criminelles. » pp. 102-114

Les Juifs observent leur sabbat d’une manière toute servile et toute charnelle, parce qu’ils l’emploient à l’impureté et aux danses, qui portent à la débauche ; combien leurs femmes feroient-elles mieux d’employer ce jour-là à leurs ouvrages de laine qu’à danser ! […] « Ne célébrons plus à l’avenir le sabbat à la manière des Juifs, nous contentant de n’y rien faire ; mais que chacun de vous célèbre le sabbat spirituellement, trouvant sa joie dans la méditation de la loi de Dieu, dans la considération et l’admiration de ses ouvrages, et non en prenant plaisir à des danses, à des marques de joie folles et insensées : Non saltationibus plausibusque insanis oblectans se. […] « Qui empêchera que par la même raison l’on ne permette les autres ouvrages, sans doute plus favorables et plus nécessaires ?

81. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre VIII. Suites du Vice primitif »

On ne vit de son ouvrage que les endroits défectueux que ses ennemis relevèrent.

82. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1661 — 23 juillet : Le Ballet des Saisons — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 31 juillet 1661 »

Du susdit Ballet que je vis, On saura, par forme d’avis, Que les Airs sont du Sieur Baptiste, Qui d’Orphée est un vrai copiste ; Que Benserade a fait les Vers, Auteur prisé dans l’Univers ; Et que Mademoiselle Hilaire Dont la voix a le ton de plaire, Et le sieur Le Gros, mêmement, Y chantèrent divinement : Mais pour en savoir davantage Que je n’en dis dans cet Ouvrage Écrit à la hâte et sans art, Voyez l’Imprimé de Balard, Qui n’a rien que de véritable Et qu’on vend à prix raisonnable.

83. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre première. » pp. 2-8

C’est par la vérité de l’imitation que les ouvrages des Corneilles et des Racines, des Raphaëls, et des Michel-Anges ont passé à la postérité, après avoir obtenu (ce qui est assez rare) les suffrages même de leur siècle. […] C’est que les ouvrages de ce genre ne durent qu’un instant, et sont effacés presqu’aussitôt que l’impression, qu’ils ont produite ; c’est qu’il ne reste aucuns vestiges des plus sublimes productions des Batiles et des Pylades.

84. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre II. » pp. 9-16

n’est-ce pas perdre son ouvrage que de le faire exécuter gauchement ? […] les gestes ne sont-ils pas l’ouvrage de l’âme, et les interprètes fidèles de ses mouvemens ?

85. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE II. » pp. 15-29

N’est-ce pas perdre son ouvrage que de le faire éxécuter gauchement ? […] Les gestes ne sont-ils pas l’ouvrage de l’ame, & les interpretes fidelles de ses mouvements ?

86. (1834) L’Opéra. Paris ou Le Livre des Cent-et-un. tome XV « L’Opéra. » pp. 366-428

Cet ouvrage avait pour titre : les Amours d’Apollon et de Circé. […] La vogue de cet ouvrage se soutint pendant huit mois entiers. […] Les entrées des acteurs sur le théâtre, la réception des ouvrages, étaient tout aussi scrupuleusement détaillées. […] Les répétitions d’un ouvrage reçu devaient commencer en même temps que la première représentation de celui qui le précédait. […] Le Rossignol, représenté en 1816, est presque le seul ouvrage qu’on puisse citer à la gloire de la musique.

87. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Approbation. De M. l’Abbé Richard, Doyen des Chanoines de l’Eglise Royale & Collégiale de Ste Opportune à Paris, Prieur-Seigneur de l’Hôpital, &c. Censeur Royal. » pp. -

Le caractere que j’ai l’honneur de porter, m’auroit empêché de le faire, si j’avois crû que le témoignage que je rends sur cet Ouvrage, eût tiré à consequence contre la bienséance & la circonspection que je ne dois jamais perdre de vûe.

88. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre quatrième — Chapitre III. Dispute entre Pylade et Hylas. »

Sans ménagement, sans pudeur, cabalant à découvert contre son bienfaiteur, lui ravissant chaque jour quelque portion de gloire, il voulut enfin consommer l’ouvrage de sa réputation par un coup hardi, qui anéantit sans retour un vieux Athélete, dont il se croyait le rival, et qui ne le regardait que comme un faible écolier, plus digne de pitié que de colère.

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