Renaud, qui craint de succomber aux attraits séduisans de la magicienne, détourne ses regards et n’ose lever les yeux ; elle l’accable de reproches ; elle passe à la prière ; elle se précipite même aux pieds de Renaud, qui, vivement ébranlé et le cœur flottant entre l’amour et la gloire, ne résiste que foiblement aux nouveaux pièges, que la volupté lui présente.
Raymond de Mayenne adore Adèle et n’a jamais osé lui. faire l’aveu de ses tendres sentimens.
Bacchus justement irrité, et s’intéressant aux jours d’un mortel qui fait le plus bel ornement de ses fêtes, paroît, et descend du Mont Rhodope : ce Dieu est dans un char traîné par des tigres ; une foule de Satyres et de Silvains le devance, et il est suivi par une troupe de jeunes Faunes : les Bacchantes, effrayées des regards de ce Dieu, reculent et n’osent plus lever les yeux.
La danse de l’opéra, Madame, est trop riche et trop nombreuse, pour que j’ose entreprendre de vous parler de tous les sujets qui la composent.
Qui ose lui dire qu’il est là pour l’amour de lui et pour lui plaire ?
Je pars de ce principe, pour oser croire que l’étude de l’Anatomie jettera de la netteté dans les préceptes qu’il donnera aux sujets qu’il voudra former : il demêlera dès-lors aisément les vices de conformation, et les défauts d’habitude qui s’opposent si souvent aux progrès des éléves.
Alceste s’est échappée des mains de son ravisseur ; elle est errante et ne sait de quel coté tourner ses pas ; Lycomède, qui est à sa poursuite, la rencontre, lui déclare sa passion, et lui offre le partage de son trône : Alceste ne répond à ses vœux et à ses hommages que par l’expression du mépris ; Lycomède offensé ose devenir téméraire.
Je pars de ce principe, pour oser croire que l’étude de l’Anatomie jettera de la netteté dans les préceptes qu’il donnera aux sujets qu’il voudra former : il démêlera dès-lors aisément les vices de conformation, & les défauts d’habitude qui s’opposent si souvent aux progrès des éleves.
Et qui de ceux qui prennent la défense des danses, osera préférer son autorité et celle des aveugles mondains, à l’autorité de ce saint docteur ? […] » Après avoir entendu saint Ephrem parler si fortement contre les danses, et alléguer de si puissans motifs et de si fortes raisons pour les condamner, tous ceux qui osent en prendre la défense ne doivent-ils pas être pour toujours réduits au silence, ou ne parler que pour reconnoître humblement l’erreur où ils ont été jusqu’à présent à ce sujet, et dans laquelle ils en ont peut-être malheureusement entraîné beaucoup d’autres ?
Revenant ensuite aux personnes qui prennent plaisir à assister aux danses, ils remarquent que les inconvéniens dont ils viennent de parler, « ne seront pas seulement pour ceux qui dansent, mais pour les autres qui sont spectateurs ; que si le regard d’une fille qui dansoit a produit un si grand effet sur le cœur d’Hérode, qui osera se permettre de regarder avec plaisir de nombreuses assemblées de femmes et de filles qui dansent, et espérer de n’en recevoir aucun dommage moral ? […] On peut les conduire à l’amour de la vérité par la connoissance qu’ils en ont ; et il ne faut, pour les convertir, que fortifier leur foiblesse et les soutenir contre des inclinations dont ils gémissent et dont ils ont honte : mais, lorsqu’ils accusent la vérité, au lieu de se condamner eux-mêmes, et qu’ils pèchent par principe, en supposant que le mal est un bien, et osent donner à la vérité le nom d’erreur ; il n’y a plus de remède, selon le cours ordinaire, à cette double corruption de l’esprit et du cœur ; et la Religion ne peut plus subsister parmi des hommes qui en sont ennemis et par leurs actions et par leurs sentimens.