/ 283
274. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre II. la dernière passion du chevalier frédéric de gentz  » pp. 37-96

Pas un instant il n’a le plus petit mouvement de défiance ou de jalousie. […] Des courriers arrivaient de Vienne, bride abattue ; Metternich envoyait des estafettes de tous côtés ; il fallait donner le mot d’ordre aux ambassades ; il fallait empêcher les journaux de faire connaître les événements de Paris, il fallait réprimer tout mouvement libéral en Autriche et en Allemagne. […] Ce n’étaient pas seulement les mouvements de ses membres, c’était aussi sa vie intérieure qui obéissait aux lois de la mesure et de la beauté.

275. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Iphigenie en Tauride. Ballet tragique » pp. 235-256

Isménie, précédée de deux esclaves portant des flambeaux, précipite ses pas ; mais quel est son effroi, lorsqu’elle voit Thoas étendu et presque sans mouvement.

276. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre III. Témoignages des SS. Pères et Docteurs de l’Eglise contre les Danses. » pp. 23-43

En une seule heure ces pieds dont vous faites un si mauvais usage, peuvent être sans mouvement.

277. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre V. Témoignages des Évêques dans leurs Instructions pastorales, des Catéchismes, et des Théologiens contre les Danses. » pp. 51-71

Le mouvement du corps, la manière d’être assis ou couché, les gestes, le ris, la démarche, le discours, sont autant de signes qui produisent en quelque sorte au-dehors ce qu’il y a dans l’ame… O plaisir ridicule que celui des danses !

278. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « XI. Le corps de ballet actuel. » pp. 228-269

Pour monter et pour descendre, pour s’installer sur le coussinet surélevé, pour caresser du fouet la croupe de sa bête, la jeune femme a des mouvements, des attitudes qui restent toujours dans la ligne.

279. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre quinzième et dernière. » pp. 216-240

Il veut la frapper, mais le mouvement qu’elle fait pour voler au devant du bras qui la menace, arrête le transport du jaloux, et lui fait tomber le fer de la main.

280. (1845) Notice sur Le Diable boiteux pp. 3-31

Quel mouvement !

281. (1841) Physiologie de la lorette pp. -127

J’ai recherché avec la patience d’un chartreux tous les documents qui pourraient jeter du jour sur cette ténébreuse question, et je dois à la vérité de l’histoire astronomique, de dire que c’est Nestor Roqueplan, le spirituel rédacteur des Nouvelles à la main, qui le premier a découvert un soir le passage de cet astre sous le disque d’un réverbère ; en même temps il remarquait le mouvement de rotation des Arthurs, satellites nombreux jusqu’ici oubliés par le bureau des longitudes. […] La langue française, pas plus que la langue chinoise, n’a de mots pour exprimer ce mouvement incessant, cette action galvanique, ce tournoiement continu, ce bourdonnement aigu, cette convulsion constante qui constituent la vie de ces myriades de lutins blancs, bleus, tricolores, qui se choquent, se heurtent, et sortent de la ruche du domicile pour n’y rentrer qu’au milieu du carême.

282. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « Observations sur la construction d’une salle d’opéra. » pp. 3-32

Quel est l’architecte mort ou vivant, qui ait eû l’avantage de construire trois grands théâtres et l’immense dortoir du palais égalité ; construction froide, sans mouvement, et qui ne brille aux yeux du vulgaire ignorant que par la profusion des ornemens ?

283. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VI. Ballade des dames du temps jadis. » pp. 88-

Clotilde avait les cheveux blonds, — la couleur de l’or et du soleil, — la couleur d’Eve avant d’avoir péché… Ses yeux ressemblaient à deux saphirs allumés sous l’arcade de ses sourcils, dont la nuit noire formait un contraste charmant avec la lumière sidérale de sa chevelure… Sa tête se balançait, comme une aigrette, sur un cou long, élégant et fier… Les amateurs de l’époque parlent encore, les paupières humides de larmes, — mais de ces larmes qui attestent le regret d’une sensation artistique perdue, — d’un certain mouvement de reins, indéfinissable et indescriptible, qui imprimait à tout le corps de cette danseuse un frémissement et un ragoût d’une suprême volupté… Quand, enfin, ses bras s’élevaient, — harmonieusement arrondis comme des anses d’amphore… Quand elle se penchait pour commencer une pirouette… Quand cette pose gracieuse découvrait hardiment le dessin du corsage et faisait saillir les trésors de la gorge, les crâneries de la hanche et les ondulations frissonnantes et correctes qui reliaient le buste au ventre et l’épaule à la cuisse… — Alors, me disait, il y a nombre d’années, un ancien commandant des vélites de la garde, rien que pour se laisser… cracher dans la bouche par cette ravissante drôlesse, on aurait baisé le… nez de l’Empereur d’Autriche, du Saint Père, du roi de Prusse, de Blücher et de Wellington !!!

/ 283