L’Empereur craignit que cette hardiesse ne montât bientôt jusqu’à sa Personne.
Le panier cache une multitude de défauts, mais l’œil curieux des critiques ne monte pas assez haut pour décider. […] Les jolies femmes sont comme des bijoux artistement montés, on ne peut les voir sans souhaiter de les posséder ; & le desir d’en jouir ne permet pas de s’arrêter à une infinité de défauts qui ne s’opposent jamais à des applaudissements & à des louanges intéressées.
Les Grecs ne bornoient point leurs récompenses au moment passager d’un triomphe ; ils y ajoutoient des pensions considérables, et préparoient aux arts et aux sciences des retraites agréables ; tels étoient, Monsieur, les degrés que les Athéniens élevoient aux artistes, pour les faire monter sans peine et sans inquietude au point de la perfection.
Moyse, qui en savoit plus que le défunt directoire, à qui dieu fasse paix et miséricorde, ne monta pas, le jour d’une fête auguste et majestueuse, sur un petit plateau.
Devant le char étaient douze nains montés sur des haquenées ; le char était tiré par un dragon. […] Outre ces trois cents pâtres à pied, il y en avait à leur tête cinquante habillés de même, montés sur des échasses d’environ 4 pieds. […] On montait dans ce porche de 61 pieds 6 pouces de long, sur 9 pieds de large, par sept marches de 59 pieds de long. […] La galerie du milieu préparée pour le Roi avait douze toises de longueur et trois de largeur ; on y montait sept marches par un escalier à double rampe qui conduisait à un repos, d’où l’on montait sept autres marches de front, qui conduisaient sur le plancher. […] M. monta en calèche au bas de la terrasse ; les princes, toute la cour, le suivirent à cheval.
Pierre Mortier monta à bord pour m’apporter ses vœux de bon voyage. […] Mortier sentait monter en lui les affres de l’apoplexie.
Elle mourait d’envie de monter à cheval ; je l’accompagnai dans ses excursions que je trouvais cruellement trop longues, car il me fallait laisser seul mon pauvre père habitué à ma société et à mes soins de tous les instants. […] Je dus céder, je montai à cheval, j’étais écrasé par les plus sombres pressentiments.
Vous souvient-il, quand on montait sur le théâtre, du beau suisse vert et écarlate, tout brodé d’or, l’épée au côté, le chapeau en bataille, les armes de l’Empereur sur la poitrine ? […] « Une jeune personne qui veut monter sur les planches, et se faire voir aux Américains, aux Anglais, aux Hollandais et même aux Allemands, tous gens ruinables, sacrifie quelque chose, et demande de s’essayer gratis.
Je monte, alors.
Deux heures allaient sonner, et la recette se montait à dix-sept francs cinquante.