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51. (1834) L’Opéra. Paris ou Le Livre des Cent-et-un. tome XV « L’Opéra. » pp. 366-428

Les deux papes de la maison de Médicis, Léon X et Clément VII, qui doivent la plus belle partie de leur renommée historique à leur amour pour les arts et a la protection éclairée qu’ils leur accordèrent, ont eu des espèces d’opéras, comme ils ont eu des comédies à décorations et à machines. […] Le marquis de Sourdiac, de la maison de Rieux, dont il portait le nom, s’efforçait en même temps de perfectionner les machines. […] Des ordonnances successives réglèrent la police et l’administration de l’Opéra ; on y nomma des inspecteurs, et, en 1715, on voit le duc d’Antin, pair de France, chargé, pour le secrétaire d’état ayant le département de la maison de sa majesté, de tout ce qui concerne la police et la régie de l’Académie royale de Musique. […] Défense expresse était faite à toute personne, même à celles qui faisaient partie de la maison du roi, d’entrer à l’Opéra sans payer ; défense à la livrée d’y entrer, même en payant ; défense de stationner dans les coulisses ; défense de s’avancer sur le théâtre hors de l’enceinte de la balustrade. […] D’abord, comme autrefois, l’Opéra fit partie de la maison du souverain, et fut soutenu et aidé par les deniers de la couronne ; il était placé sous la haute surveillance du grand-maréchal du palais, et sous la vigilance particulière du premier préfet du palais : cette charge était alors occupée par M. de Luçay.

52. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre quatrième — Chapitre IV. Troubles excités à Rome par les Pantomimes. »

Les maisons des Particuliers devinrent les asiles des Acteurs ; on se rassembla dans toutes les familles, pour jouir des représentations secrètes qu’on ne pouvait plus voir sur des Théâtres publics.

53. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Table des matières » pp. 419-423

. — Fanny retirée à Vienne ; sa maison ; ses amis. — Bonheur de sa vieillesse. — Sa mort le 27 novembre 1884  365 Conclusion   414 paris. — typ. plon-nourrit et cie 8, rue garancière. — 12831.

54. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre VI. Témoignage d’Auteurs et de Ministres protestans contre les Danses. » pp. 72-93

Entre les moyens politiques qu’il propose à ceux qui ont l’autorité temporelle, le premier est de ne souffrir aucune école publique de danse ; le second, de condamner à des amendes ceux qui prêtent ou louent leur maison pour des assemblées de danses ; le troisième, de condamner à de pareilles amendes ceux et celles qu’on surprendra dansant dans les foires, dans les places publiques ou dans les rues, après que la défense en aura été faite. […] Ces règles sont d’être sobres, modestes, et resserrés en toutes les parties de l’ame, de n’aimer point le monde, mais de le mépriser et de fuir ses voluptés, pour avoir sa conversation aux cieux ; de se réjouir comme ne se réjouissant pas, et ce qui est encore d’une abstinence plus étroite, de veiller, de mortifier ses membres, de crucifier sa chair et ses convoitises, de matter son corps, et le réduire en servitude ; d’aller plutôt à une maison de deuil, qu’à une maison de festin  ; (eccl. c. 7, v. 3,) c’est-à-dire d’aller chercher tout ce qui resserre nos gaîtés par une représentation assidue de la mort ; bref, de s’employer à son salut avec crainte et tremblement.

55. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1664 — 13 février : Le Ballet des Amours déguisés — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 16 février 1664 »

Montauzier, digne et rare Fille, En qui la vertu toujours brille, L’esprit, la prudence et l’honneur, Qui n’est pas un petit bonheur, Brancas, dont l’angélique face L’éclat des plus beaux lys efface, Fille qu’on aime, avec raison, Et d’illustre et bonne Maison.

56. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre X. le coucher de l’astre  » pp. 365-413

Plusieurs familles des plus honorables lui avaient réservé un appartement dans leur maison. […] Elle alla demeurer avec elle et sa cousine Catherine Prinster dans une maison paisible près du Dammthor, à Hambourg, sans qu’on puisse dire au juste pour quels motifs elle choisit cette résidence si éloignée de Vienne. […] Elle entrait, en faisant une pirouette, dans le bureau où se tenaient le chef et le haut personnel de la maison. […] Une particularité cependant mettait de la fantaisie, du pittoresque et de la rumeur dans la correction de la maison. […] A ce moment le valet de chambre entrait avec la mine compassée d’un fonctionnaire pour ramener à la maison Son Altesse et Son Excellence, et restait inflexible même lorsque toute la société lui demandait d’accorder un petit quart d’heure de grâce au vieillard.

57. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre premier. les années d’apprentissage  » pp. 1-36

Par les fenêtres ouvertes, elle s’engouffrait dans les rues étroites, bordées de hautes maisons. […] Pohl, il fut son factotum qui gouvernait tout dans la maison et sut défendre avec un soin pieux contre toute importunité le vieillard affaibli. […] La maison où naquit Fanny portait le numéro 42 du faubourg de Gumpendorf ; elle est remplacée aujourd’hui par le numéro 15 de la Hofmühlgasse. […] Par son horreur pour le désordre et le débraillé, par le soin que, jusque dans son extrême vieillesse, elle prit de sa personne et de sa maison, elle laisse l’impression d’une femme qui aurait traversé le monde toujours fraîchement gantée de blanc et attentive à ce qu’aucun faux pli ne dérangeât la correction de sa toilette.

58. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — III, comment je créai la danse serpentine » pp. 22-

… J’avais rapporté ma robe à la maison pour raccommoder un petit accroc. […] Je revins à la maison et consultai mes amies.

59. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « XII. Le foyer de la danse » pp. 270-287

Comme il vous montrait que vous entriez dans une bonne maison, où la tenue était obligatoire ! […] *** Sous le second empire, on rencontrait au foyer de la danse le marquis de Massa, le marquis de Caux, les Montreuil, Davilliers, Saint-Léger, Des Varannes, Duperré, Fitz-James, Poniatowski, père et fils ; le marquis de Toulongeon, le baron Lambert, M. de Saint-Pierre, Persigny, le colonel Fleury, le maréchal Bosquet, le comte Arese, les Aguado, le comte Walewski, Mérimée, le comte Lepic, le comte de La Redorte, La Bourdonnaye, de Bernis, Fontenilliat, Narischkine, Demidoff, de Gouy, Hamilton, le père Auber, qui se réveillait à tous les entr’actes pour aller faire un brin de cour à la plus jolie ; le comte de Saint-Vallier, A. de Vogué, Scépeaux, d’Overschie, les Fould, Delahante, Magnan, Blount, etc… Joignez à cette courte énumération le corps diplomatique, la maison de l’Empereur, le monde officiel, et comparez le foyer de ce temps-là avec le foyer de ce temps-ci, dans lequel certains inconnus entrent le chapeau sur la tête et les mains dans les poches !

60. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre XI. On doit non-seulement éviter les Danses, mais on doit même éviter, autant qu’on peut, d’être présent aux danses. » pp. 126-131

C’est là un langage figuré dont Dieu donne lui-même l’explication sur-le-champ, en ajoutant : (v. 7) Fils de l’homme, vous êtes donc celui que j’ai établi pour servir de sentinelle à la maison d’Israël : vous écouterez les paroles de ma bouche, et vous leur annoncerez ce que je vous aurai dit.

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