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91. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre III. Témoignages des SS. Pères et Docteurs de l’Eglise contre les Danses. » pp. 23-43

Les esprits de malice, dit ce père, n’ayant pas maintenant la liberté d’exercer leur cruauté sur les corps des chrétiens, ils déchirent les ames.

92. (1927) Paul Valéry philosophe de la danse

La condition du véritable danseur est précisément celle du poète : « consentement de l’âme à des gênes exquises, et le triomphe perpétuel du sacrifice… La rigueur instituée, une liberté positive est possible »… De la valeur, pour les anciens, des formules saltatoires consacrées, nous devons la révélation au passage suivant des « Deipnosophistes » d’Athénée, cette encyclopédie sous forme de « table talk » (Livre I, paragraphe 21 d et suivants de l’édition Teubner) : « Αίσχύλος… πολλά σχήματα ορχηστικά αυτός έξευρίσκων άνεδίδου τοΐς χορευταΐς. » Le compilateur averti célèbre en la personne d’Eschyle aussi bien que l’hoplite de Marathon ou le vainqueur dans maints concours tragiques qui (dira Boileau) « d’un masque plus honnête habilla les visages », le maître de ballet qui « inventa de nombreux pas de danse et les transmit aux danseurs. » 2.

93. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la danse ancienne »

Les fêtes instituées par les bacchantes pour honorer Bacchus, dont on venait de faire un dieu, étaient célébrées dans l’ivresse et pendant les nuits ; de là toutes les libertés qui s’y introduisirent : les Grecs en firent leurs délices, et les Romains les adoptèrent avec une espèce de fureur, lorsqu’ils eurent pris leurs mœurs, leurs arts, et leurs vices.

94. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre IV. le ballet a l’opéra vers 1830  » pp. 129-155

« Mes bonnes amies, leur disait-il, soyez charmantes, coquettes ; montrez dans tous vos mouvements la plus entraînante liberté : il faut que, pendant et après votre pas, vous inspiriez de l’amour, et que le parterre et l’orchestre… » On lira la fin de la phrase chez Véron56.

95. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur l’interprétation du chanteur »

Les compositeurs resserrés dans les bornes de dix tons et demi, prescrites par la nature, se trouvaient bien plus à leur aise avec des voix factices, qui leur donnaient la liberté de se jouer d’une plus grande quantité d’intervalles, et qui rendaient par conséquent leurs compositions beaucoup plus extraordinaires et infiniment moins difficiles.

96. (1623) Apologie de la danse et la parfaite méthode de l’enseigner tant aux cavaliers qu’aux dames [graphies originales] « Methode povr les cavaliers. » pp. 25-51

Il y a encores deux ou trois autres sortes de reuerences, comme pour saluer vn Seigneur, vne Dame ; commencer vne courante, ou vne gaillarde, desquelles ie discourray en leur lieu ; Mais parce que les pas de courante sont tres-propres pour aquerir la liberté des mouuemens qui sont necessaires en la danse, & adoucir l’air à vn Cavallier, & aussi que l’exercisse d’iceux fait trouuer de la facillité aux autres danses, ie commenceray par la.

97. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VI. les débuts de fanny elssler à paris  » pp. 188-219

Ce total pouvait être augmenté par le produit des tournées entreprises soit en province, soit à l’étranger, pendant les trois mois de congé que l’engagement accordait chaque année aux deux sœurs, ou encore par un rachat de congé, c’est-à-dire par une indemnité que l’Opéra leur payait, lorsqu’elles renonçaient en sa faveur à leur liberté.

98. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XX et dernière. » pp. 213-241

Le fils se jette aux genoux des bandits, les engage à ne point prêter l’oreille aux prières de ce vieillard ; il veut les suivre, il veut tout faire, pour conserver la liberté à sa famille.

99. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur les fêtes modernes »

Toutes les dispositions de cette grande fête ont été conservées dans leur état parfait pendant huit jours, pour donner au peuple la liberté de les voir. […] Rien ne serait plus agréable pour nous, que de nous livrer à décrire par des exemples aussi honorables que multipliés les ressources du zèle de nos compatriotes, dans les circonstances, où leur amour pour le sang de leurs rois a la liberté d’éclater. […] Ces guéridons lumineux étaient placés dans un tel ordre, qu’ils laissaient toute la liberté du passage. […] Il y avait autour du berceau un grand nombre de tables de gazon, sur lesquelles on voyait des corbeilles dorées, remplies de toutes les sortes de fleurs, et dont tout le monde avait la liberté de se parer.

100. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VI. Ballade des dames du temps jadis. » pp. 88-

Mademoiselle Aubry Elle avait souvent figuré dans les fêtes civiques de la Révolution où elle était chargée de personnifier la Liberté, en compagnie de mademoiselle Duchamp, l’Egalité, et de mademoiselle Florigny, la Fraternité.

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