Or les Comédiens de Province n’ont-ils pas la liberté de débuter à Paris & d’y jouer trois Rôles différents & à leur choix ?
Et le soir, à huit heures précises, on jouait les Chasseurs noirs au théâtre de San-Francisco.
L’art du théâtre, quoique traité alors avec les plus belles ressources du génie, ne faisait cependant que de naître ; ils ne l’ont connu que dans son enfance, mais c’était l’enfance d’Hercule qui jouait avec les lions.
Pendant le repas, des troupes de danseurs & de danseuses des Provinces voisines, qui étoient venus à Bayonne au bruit de la fête, y danserent à la maniere de leur pays : les Poitevins, avec la cornemuse ; les Provençaux, au son d’un tambourin que le Ménétrier bat de la main droite, & de la gauche s’en sert pour jouer du flageolet ; les Bourguignons & les Champenois, avec le petit hautbois & le tambourin ; les Bretons y danserent les Passepieds & les branles gais, au son des violons ; & les Biscayens, à la Moresque, avec le tambour de basque.
Adorons-le, prosternons-nous devant lui ; et pleurons devant le Seigneur qui nous a faits : le prophète ne dit pas : Jouons des instrumens pour nous divertir ; mais chantons les psaumes : ce chant met en fuite les démons.
(B) Chœur — avec Jean-Jacques Rousseau Chœur, est, en Musique, un morceau d’harmonie complète, à quatre parties ou plus, chanté à la fois par toutes les voix, et joué par tout l’orchestre. […] On a beau quelquefois sur cet article employer la charlatanerie pour persuader le contraire, tout le monde fait que du vivant de Lully, les violons avaient besoin de recourir à des sourdines pour adoucir dans certaines occasions ; il leur fallait trente répétitions, et une étude pénible, pour jouer passablement des morceaux qui paraissent aujourd’hui aux plus faibles écoliers sans aucune difficulté.
Elles étaient jouées par plusieurs musiciens qui étaient distribués entre les deux premières troupes.
Un admirateur anonyme analyse de la façon suivante le style que Mlle Taglioni porta, dans la Sylphide, à son point culminant : « …Les lignes télégraphiques, les figures géométriques disparaissent ; plus de ces poses laborieusement voluptueuses, plus de ces scènes soi-disant lascives, qui se jouent avec le sourire et les yeux ; plus de coudes pointus, de poignets cassés, de petits doigts détachés ; en un mot, rien qui sente le travail d’une profession, les artifices d’un métier, les caractères d’une école.
Elle joue le rôle que l’opinion publique attribuait à l’amie de Gentz. « Juliette chez Roméo », comme dit le titre du chapitre 98, c’est Fanny Elssler que la légende conduit chez le duc de Reichstadt.
Il est nécessaire de régler le mouvement de ces exercices par celui de la musique, pris dans le sens du menuet ; lequel doit être joué 22 mesures environ à la minute.