Voici une jolie marguerite au cœur d’or, entourée d’une couronne d’argent dont chaque feuille, pareille à une petite langue, sait épeler un mot du livre de l’avenir, de l’avenir des amoureux, bien entendu. […] D’ailleurs, quand on est jolie, jeune, amoureuse, est-ce qu’on croit à la mort ! […] La petite villageoise, après avoir servi Bathilde, s’approche d’elle furtivement, et avec un joli geste de chatte curieuse, elle allonge sa main vers la princesse, et, tartufe de coquetterie, elle effleure comme par hasard l’épais et riche tissu de sa robe. […] Les hommes sont trop lourds, trop grossiers, trop stupides, trop amoureux de leur vilaine peau pour mourir d’une si jolie mort.
J’admirai beaucoup mon joli cadeau, mais j’étais loin de me douter qu’il contenait la petite semeuse d’où allait sortir pour moi une lampe d’Aladin. […] La semaine suivante je fis mon début à New-York, au Casino, qui était un des plus jolis théâtres de la ville. […] Lorsqu’elles m’annoncèrent cette nouvelle, je compris que mes six semaines de voyage avaient été mises à profit par mon directeur et une des choristes pour préparer cette jolie chose, et je compris également pourquoi mon nom ne figurait pas sur les premières affiches.
Pour commencer, je vais te raconter mon arrivée ici, hier soir, par un joli brouillard qui ne m’a pas permis de soupçonner la forme ou la couleur du pays. […] Je dus me laisser servir par ce petit fantôme de grand-père, fluet, propret, joli avec sa figure anguleuse bien dessinée, ses petits yeux noirs perçants, éclairant sa face pâle, et ses fines mèches de cheveux d’argent voltigeant sur un crâne d’ivoire poli. […] J’ai allumé une jolie lanterne de bronze doré à vitres de cristal que Champorel avait placée sur ma cheminée et qui m’avait paru nécessaire pour circuler dans les galeries beaucoup trop aérées du château.
Là, plus de dix-huit, ou vingt Belles, Qui sont les aimables Modèles Des plus adorables appas, Y font admirer leur beaux pas, Leurs grâces, leurs jolis corsages, Et les charmes de leurs visages Qui ravissent, qui moins, qui mieux, Les âmes, les coeurs et les yeux.
Que penserait-on d’un Graveur, qui, ayant assez de talent, pour rendre et multiplier à son gré les tableaux de Michel-Ange, du Corrège, de Vanlo [van Loo], n’emploierait cependant son burin, qu’à répéter mécaniquement un nombre borné de jolies vignettes ou quelques culs-de-lampe monotones ?
On avait confectionné pour le docteur un fort joli petit gibus.
En attendant l’arrivée des deux sœurs que leurs obligations retenaient encore à Londres, le Courrier des Théâtres et les journaux dévoués à Véron dirent monts et merveilles de la pièce où devait débuter la cadette des « jolies Allemandes », comme on les appelait. […] Le 12 juillet, Charles Maurice écrit : « Il est difficile d’être plus jolie, d’avoir des yeux plus ravissants que Mlle Fanny, et d’être plus majestueuse que Mlle Thérèse. […] Si l’on joint à cela une jolie figure, de ravissantes épaules, de beaux bras, les jambes et les pieds parfaits, on croira facilement à une réussite folle. […] Déjà les temps, les échos, les enchaînements de la jolie Allemande sont imités aux répétitions par plusieurs de ces dames qui se piquent d’elssleriser avant un mois. […] « Mozart et les pieds de Mlle Elssler, disait-il, une admirable musique et une jolie femme, des chanteurs, des décorations, des danseurs, un pas nouveau et la salle meublée à toutes ses places de ce que Paris renferme de sommités sociales, voilà l’Opéra pour ce soir.
Elles sont plus ou moins riches, plus ou moins jolies, et voilà tout.
Bathylle avait l’esprit badin, gai, léger, plein de feu, et de jolies saillies.
Ce sont de jolis Vateau [Watteau], des miniatures piquantes, qui exigent toute la précision du dessein, les grâces du pinceau, et tout le brillant du coloris.