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79. (1797) Essai ou principes élémentaires de l'art de la danse, utiles aux personnes destinées à l'éducation de la jeunesse « Épître dédicatoire à Madame **** »

Je n’ai point eu la présomption de vouloir initier les jeunes élèves dans les mystères qui ne s’apprennent que dans le sanctuaire de la divinité.

80. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1663 — 8 janvier : Ballet des Arts — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 20 janvier 1663 »

Cévigny, pour qui l’Assemblée Était de merveille comblée, Chacun paraissant enchanté De sa danse et de sa beauté ; Fille jeune, Fille brillante, Fille de mine ravissante, Et dont les jolis agréments Charment les cœurs à tous moments.

81. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre VIII » pp. 106-119

Harel (le jeune) suffirait à conduire le théâtre. […] Si cela est vrai, le théâtre est bien jeune ou elle est bien conservée.

82. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — La mort d’agamemnon. ballet tragique. en cinq actes.  » pp. 141-169

Pendant cette scène, les jeunes Princesses, qui se sont arrêtées à l’une des croisées, ont été témoins du complot, et en ont pénétré l’horrible mystère : elles s’éloignent rapidement pour porter à leur père ce funeste avis. […] Electre furieuse se relève livrée aux transports du désespoir, puis elle revient aux pieds d’Agamemnon, que la jeune Iphise n’a point cessé d’arroser de ses larmes. […] Electre la prend, mais en fixant ses regards sur les traits du jeune étranger, elle y reconnoît tous ceux de son frère ; elle tréssaille de joie, elle recule, elle avance, elle lui tend les bras ; le plaisir l’empêche de voler à lui ; l’excès d’un bonheur aussi vif et aussi inattendu semble anéantir toutes ses facultés. […] Dans ce moment, la jeune Iphise et les femmes accourent succéssivement ; elles annoncent en tremblant, l’arrivée du Tyran, A cette nouvelle, Oreste veut l’attendre et lui donner la mort ; mais ses sœurs suspendent un instant sa vengeance et le déterminent à se soustraire aux yeux d’Egisthe. […] La jeune Iphise, craignant tout des emportemens de sa sœur, et du ressentiment d’Egisthe, tombe a ses genoux pour le calmer, mais Electre, appercevant sa sœur dans cette posture humiliante, recule d’indignation ; vole et l’arrache d’une situation ; qui avilit la fille d’Agamemnon, en disant au Tyran que c’est à lui à tomber à leurs pieds.

83. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « X, les étoiles d’aujourd’hui. » pp. 204-

Rita Sangalli Voici ce qui se passa, certain soir, il y a une quinzaine d’années, au Grand-Théâtre de Boston : Une jeune danseuse, était en scène, très audacieuse, très ardente et choyée du public comme pas une. […] A un moment de sa carrière, la gracieuse jeune femme s’était faite impresaria. […] La troupe anxieuse supplie son jeune général. […] Celle-ci, dès son plus jeune âge, quoique chétive et maigrichonne, avait déjà des attitudes et des mouvements d’une grâce toute particulière.

84. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XXII, gab » pp. 250-

Gab est beaucoup plus jeune que moi et me porte une profonde affection. […] Quand elle marche, malgré son jeune âge, c’est d’un pas lent et allongé qui donne l’impression que, si elle n’est pas méditative ou pondérée, elle doit être d’une nature grave et réfléchie. […] — Est-elle jeune ?

85. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre VIII. Suites du Vice primitif »

Qu’on serait étonné, si l’on voyait ces anciens Danseurs, avec leur noblesse, leurs grâces, etc. à côté (je ne dis pas de Dupré ; son talent supérieur et trente ans de succès l’ont placé dans l’opinion des Français au-dessus de tout ce qui avait paru avant lui)[,] je ne parle que de nos jeunes Danseurs qu’on croit sans doute fort inférieurs aux Danseurs, tant vantés du dernier siècle.

86. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 14 juillet. « La Maladetta ». »

Ricaux, bon danseur avec des éléments de virtuosité réelle et, en outre, un sentiment vif du caractère ; aussi le « jeune premier » de la pièce faisait à côté de lui assez piètre figure.

87. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XVI, autres souverains » pp. 178-

Lorsque je parus devant cette assistance choisie, une figure se détacha en vigueur du reste de la foule : celle de mon jeune inconnu ! […] Moi, de mon côté je pensais à lui beaucoup plus que je ne voulais l’avouer, mais je fus tout de même assez raisonnable pour lui déclarer, au prix d’un grand effort de volonté, qu’il était trop jeune pour que notre sentiment mutuel pût se perpétuer sans danger et qu’il devait m’oublier.

88. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 11 décembre. La querelle des Anciens et des Modernes. Le procès de Miss Duncan. — Les têtes de l’hydre. — Chopin chez la Goulue. — Mon courrier. »

Sandrini qui a réglé les évolutions d’un corps de ballet jeune et actif que certains théâtres subventionnés ou municipaux ont tout lieu de lui envier. […] Une jeune Russe.

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