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175. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre premier. De la Danse en général, suivant l’opinion des Anciens. » pp. 1-32

La danse des Matassins ou des Boufons est encore des plus anciennes ; les danseurs étoient vêtus avec des corcelets, des moirons dorez, des sonnettes aux jambes, avec l’épée & le bouclier à la main : ils dansoient avec des contorsions belliqueuses : on nous en a donné quelques représentations dans des Entrées à l’Opéra.

176. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Sixième lettre. Juste Odoard à Mlle de Nesmes, à Lyon. » pp. 433-445

Notre esprit est dans nos jambes ; si nous le laissons remonter au cerveau, nous ne sommes plus rien, nous sommes perdus. » Voilà toute l’éducation que j’avais reçue quand je débutai à Turin, dans la Sylphide.

177. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la danse ancienne »

Les danseurs étaient vêtus de corselets ; ils avaient la tête armée de morions dorés, des sonnettes aux jambes, et l’épée et le bouclier à la main : ils dansaient ainsi avec des contorsions guerrières et comiques, sur des airs de ces deux genres.

178. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre IV. le ballet a l’opéra vers 1830  » pp. 129-155

Y a-t-il au monde quelque chose de plus agréable qu’une femme qui tourne sur l’ongle de son orteil avec une jambe parallèle à l’horizon, dans la gracieuse attitude d’un compas forcé ?

179. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre premier. les années d’apprentissage  » pp. 1-36

Dans un genre moins élevé commençait le règne de Strauss et de Lanner, dont les valses mettaient en branle toutes les jambes, aristocratiques et populaires.

180. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XX et dernière. » pp. 213-241

La jeune femme pâle, échevelée et mourante ne sait de quel coté porter ses pas ; elle veut fuir ; la crainte l’arrête ; elle chancelle, ses jambes fléchissent, elle tombe évanouie ; son enfant qui se jette sur elle en l’embrassant semble lui crier en versant des larmes, ma mère, ma mère !

181. (1921) Salvatore Viganò pp. 167-190

Quand on avait admiré leurs bonds, leurs entrechats, leurs pirouettes, on trouvait que les danseurs des autres pays avaient les « jambes de plomb ».

182. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre IX. le voyag e en amérique  » pp. 320-364

Le Courrier des Etats-Unis la trouva même un peu prude ; il dit : « Poussant à l’excès la crainte du public américain dont on lui a sans doute exagéré les pudibondes susceptibilités, Fanny Elssler a tellement allongé sa robe de danseuse que ses jambes si fines, si merveilleuses de contour, disparaissaient sous ces voiles importuns.

183. (1834) L’Opéra. Paris ou Le Livre des Cent-et-un. tome XV « L’Opéra. » pp. 366-428

Paul et Albert, Bigottini, Legallois, les Noblet, y tenaient le sceptre ; un jeu de mots contemporain de cette époque analyse bien sa position : L’Opéra, disait-on, ne marche que sur les jambes de ses danseurs.

184. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur les fêtes modernes »

Dans la septième, où étaient Saint-Martin et la Souris la cadette, habillés à l’allemande, on montrait un tableau changeant, d’une invention et d’une variété très ingénieuse ; et un veau vivant ayant huit jambes.

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