Ainsi tous les vaisseaux du port magnifiquement appareillés vinrent jusqu’à cet endroit à sa rencontre, lui rendirent les honneurs de la mer, et toute cette Flotte vogua ensuite en bon ordre jusqu’à la rade de Lisbonne, où elle entra au bruit de toute l’artillerie de la Ville.
Dans la Scène troisième, dès qu’Alcibiade paraît sur le théâtre, Amintas lui dit : Dans vos yeux satisfaits on lit votre victoire : Vous avez de nos Jeux remporté tout l’honneur.
L’Opéra vient de nous faire l’insigne honneur de reprendre pour nous autres Castor et Pollux ; mais nous n’aurons pas, hélas !
Ces Belles, tant Femmes que Filles, Représentaient quinze Familles Toutes pleines d’honneurs divers, Des plus grandes de l’Univers, Et, certainement, leur Entrée De tant de grâces illustrée, Du grand nombre des spectateurs Fit presque autant d’admirateurs.
Cet hyver doit être comme une longue fête, après de longs travaux : non seulement le Roi & son grand Ministre qui ont tant veillé & travaillé pour l’agrandissement de l’Etat, & tous ses vaillans Guerriers qui ont si valeureusement exécuté ses nobles desseins, doivent prendre du repos & du divertissement ; mais encore tout le peuple doit se réjouir, qui après ses inquiétudes dans l’attente des grands succès, ressent un plaisir aussi grand des avantages de son Prince, que ceux mêmes qui ont le plus contribué pour son service & pour la gloire de ses armes. » Cette convocation a fait beaucoup d’honneur à la danse. […] Les Grecs ont aussi passé pour être les plus habiles à exprimer par ces mouvemens les habitudes de l’ame, les mœurs, les passions & les actions naturelles, puisque suivant Platon & Lucien, ils croyoient la danse une chose divine & mistérieuse, qui se pratiquoit en l’honneur des Dieux & par les Dieux mêmes, à qui ils en attribuoient l’origine. […] Le Temple d’honneur. […] Le monde te vient faire hommage, Grand Roy, de sa fertilité, Puisqu’ici loge la beauté, Et l’amour l’honneur de notre âge ; Il vient chercher la Vérité Chez vous, où son temple est planté.
L’Héberlé représentait Terpsychore, — l’Héberlé, une magnifique et plantureuse créature dont les charmes faisaient honneur aux pâturages d’outre-Rhin. […] C’était le temps où Spontini, Meyerbeer, Auber, Halévy, Thalberg, Litz, Donizetti, Adam, Rossini et Schneitzhœfter, — prononcez Bertrand, ainsi qu’il le disait lui-même sur ses cartes de visite, — tenaient à honneur de jeter quelques notes sur l’album de la Sylphide. […] Le 2 décembre 1859, un banquet, donné en son honneur, aux Frères Provençaux, réunissait : Rosati, l’âme de la danse, La grâce unie à la beauté ; Cerrito qui dota la France D’un talent partout regretté ; Zina, Plunkett, autres étoiles De cet éther éblouissant Où, plus légère que ses voiles, Livry s’élançait, bondissant ! […] Les plus graves magistrats de Philadelphie tinrent à honneur de remplacer leurs chevaux et de traîner leur carrosse. […] — Madame sait qu’hier on les a dételés… La danseuse eut un sourire d’orgueil : — Quel honneur !
On voudrait alors, pour l’honneur, pour la félicité de son siècle, faire passer rapidement les découvertes qu’on croit avoir faites, ses réflexions, ses vues dans l’âme de tous ses contemporains. […] Je cherche la vérité, je souhaite la trouver, j’aspire même à l’honneur de la faire connaître ; mais je n’ai nulle sorte de prétention à la législation : ce ne sont point des préceptes que je veux donner ici.
. — Honneurs officiels ; Fanny au Congrès à Washington ; réception par le président de la République. — Visites de navires et d’une prison. — Attitude du clergé. — Hommages rendus par l’aristocratie et le peuple. — La presse. — Conflits de nationalités. — Les pompiers de la Nouvelle-Orléans. — La civilisation américaine vers 1840. — Insuffisance de l’éducation esthétique. — Vraies raisons du succès de Fanny. — Ses actes de bienfaisance. — Nostalgie de l’Europe 320 CHAPITRE X le coucher de l’astre Fâcheux effet produit à Paris par les nouvelles d’Amérique ; violent article de la Revue des Deux Mondes contre Fanny. — Le procès de Fanny avec l’Opéra. — Rupture avec Paris. — Tournées en Europe. — Représentations de Fanny à Vienne. — Ovations à Berlin ; le poète Rückert ; les feuilletons de Rellstab. — Londres, Bruxelles et Budapest. — Dangers d’une tournée en Italie ; haine contre les Autrichiens. — Fanny à Venise ; sa glorification par Prati. — A Rome ; Pie IX et la danseuse. — Foligno et Naples. — A Florence ; moulage de la jambe de Fanny. — Les passions politiques à Milan ; la révolution. — Anathème lancé par Carducci. — Les soirées de Saint-Pétersbourg et de Moscou. — Adieux à la scène, le 21 juin 1851, à Vienne. — Poésie de Grillparzer. — Séjour à Hambourg. — Fanny retirée à Vienne ; sa maison ; ses amis. — Bonheur de sa vieillesse. — Sa mort le 27 novembre 1884 365 Conclusion 414 paris. — typ. plon-nourrit et cie 8, rue garancière. — 12831.
Que si quelque esprit de contradiction, (comme il est presque impossible autrement pour les raisons que i’ay dictes) se iette icy à la trauerse, & blasonne ce que i’escris, ie me console en ce qu’il ne le peut faire qu’au desaduantage des plus renommez de la profession, qui pratiquent ceste Methode, & ausquels ie fais vn sacrifice volontaire de ma peine, & du desir extreme que i’ay, que la danse possedant l’honneur qu’elle merite, fut autant estimée comme elle est estimable : Ce qui semble ne pouuoir iamais estre qu’au prealable on ne l’aye tirée de dessous les pieds de l’ignorance, qui la gehenne & la contrainct à des postures indignes d’estre veuës, bien moins d’estre imitées.
Mademoiselle, Vous m’avez fait le grand plaisir de me convier à une démonstration de danses dans l’intimité sévère de votre atelier, et vous m’avez aussi fait l’honneur non moindre de me demander mon opinion.